Visite nocturne

Messages : 100 Date d'inscription : 11/07/2012

crappy biscuit

Arrivés au deuxième tronçon du téléphérique, Kurtz avisa la personne de garde, l'index ramené devant les mandibules du crane, les orbites plus sombres que la nuit, coup d'oeil complice.
Chut ! Pas la peine de nous annoncer.

Non pas la peine de s'annoncer en pleine nuit. Le Bunker était si calme, c'est à peine s'ils venaient encore charger du matériel ou de l'eau. Quarantaine, mode blockhaus ? Silence radio sur les ondes en tout cas. Ils connaissaient parfaitement le bunker pour avoir participé à sa remise en état. Il escalada la barre rocheuse à l'écat de la rampe d'accès et des regards, s'il y avait un guetteur il devait être sur le toit. Une pierre jetée à l'opposé, il rampa jusqu'aux murs du batiment. Il en faisait le tour plaqué contre la cloison, finit par trouver une fenere entrouverte.

Le parquet grinçait légèrement, foutu chalet, il avançait précuationneusement, ils n'étaient qu'un souffle de vent, pas même une ombre, glissant furtivement dans le rez-de-chaussée. Pas le moment, chuchota-t-il au crane qui commençait à claquer des dents. Son rangers vint buter sur la première marche de l'escalier, à tatons, la main rpolongée par son poignard à la recherche de la rampe. On pourrait tous les égorger. N'est-ce pas ? A commencer par Nouanda. Puis Max. La petite sombre... Mais ils sont déja morts, souffle le crane. Mmhmm ? Putain de bunker, allons nous amuser...

Demi-tour, ils reprirent leur exploration dans la pénombre. La salle du bas avait bien changé, il n'y avait pas tant de tables... Aie! Lumière, bordel ! Kurtz se dirigeait à la lueur de son zippo maintenant, éclairait les orbites du crane en souriant, hoho, il le déposa sur un jukeboxe, hoho il ne s'en faisaient pas les salauds. Musique !

stiff legged

Moins fort, ils allaient réveiller tout le monde. Mais ils sont tous morts...
Il avait allumé une bougie sur le comptoir. Le crane roulait sur le zinc, faisait la toupie en bout de course, avant de rouler dans l'autre sens. Kurtz fouillait dans le bar, avait dégotté une bouteille. Alleluia! Il décapsula la bouteille avec les dents, s'enfila une bonne rasade de bière. Il continuait à fouiller, déchiffrait les étiquettes dans les cartons à l'aide de son zippo. Mmhmm, pas de limonade, pas de putain de limonade. Mais il avait trouvé une trompette en plastique pour le crane, surement un reste de la fête faite en l'honneur de l'arrivée du capo-chef.

Souffle !
Ce n'est pas compliqué bon sang, souffle, comme ça.

Après avoir montré comment faire, il replaça la trompette entre les mandibules du crane.

(///ouvert... enfin c'était pour feter la bonne année ^^)

Messages : 154 Date d'inscription : 15/07/2012 Age : 33

Les nuits étaient devenues courtes, bien courtes pour Gouache depuis que Credi l'avait quitté... Petit à petit, la jeune femme retrouva un peu de sommeil. Elle réussissait à dormir cinq heures par nuit maintenant.
Son teint se voyait perdre petit à petit ses cernes et son teint blafard, Gouache retrouvait un peu de couleurs... Couleurs que ses cheveux avaient abandonné pour un blanc immaculé en signe de deuil pour sa moitié que le destin lui avait volé.

Cette nuit là, après un long service, Gouache s'était endormie épuisée dans un fauteuil devant l'âtre au feu mourant.
Kurtz avait été repéré par la jeune femme quand il entra dans le bar, elle avait réussit à s'endormir mais d'un sommeil léger.
Gouache ne bougea pas de son fauteuil, laissant le soiffard nocturne tuer sa soif.
Mais elle leva le nez quand la musique et les notes affreuses de trompette en plastique s'élevèrent dans le bar.
Elle se leva, fantomatique chevelure, et s'approcha du bar. Ses yeux se réveillèrent, s'habituant petit à petit à la pénombre après leur nuit achevée par surprise.

- Ok pour les shoots de minuit mais en silence...

Gouache plissa les yeux, un regard sur le crâne sur le comptoir pour remonter jusqu'aux yeux brillants de Kurtz.

- Tiens tu t'ennuis à Red Vault? Contente de te voir, ça fait un bail.

Messages : 100 Date d'inscription : 11/07/2012

Les mandibules s'entreouvraient au fur à mesure, il suivait l'avancée du fantome, son visage bleme et sa chevelure d'argent voletaient dans la pièce tout droit sur eux. Kurtz replaça la trompette entre les machoires du crane, caressa le squelette pour le rassurer.

Mais c'est notre amie Gouache.

Salut Gou hasch. T'étais dans la pièce ? Je ne t'avais pas vu. Pas réveillé j'espère.
Une petite bière ? Mmhhmm ?

Avant que la jeune femme n'ait pu répondre quoi que ce soit, il ouvrit une nouvelle bouteille qu'il déposa sans précaution sur le comptoir, essuyait la mousse des doigts qui coulait depuis le goulot. Il recracha la capsule en souriant.
Le crane faisait à nouveau la toupie, come on dam dam.

J'étais venu ... Oui je suis venu voir si tout allait bien au Bunker.
Ca va toi, pas la mine des grands jours on dirait. Une indigestion de champignons ?

Il examinait son visage, la flamme de la bougie après s'être maintenue devant sa chevelure, glissait à quelque centimètres d'elle, le long de ses cernes.

Messages : 154 Date d'inscription : 15/07/2012 Age : 33

Ses yeux papillonnent pour les aider à sortir du sommeil, puis suivent la bouteille tout juste décapsulée. Elle pose ses mains autour, griffe un peu l'étiquette déjà un peu décollée.

- Je me suis endormie sur le fauteuil devant le feu après le service. Pas plus mal que tu m'aies réveillé, j"vais pouvoir finir ma nuit dans mon lit.

Si elle réussit à retrouver Morphée...

- Juste... un manque de sommeil.

Son regard a envoyé cette phrase à la bouteille de bière, pas la peine de remettre la disparition de Mercredi sur le zinc. Et puis, Kurtz doit surement le savoir, mais peut être pas les liens qui liaient les deux jeunes femmes.

- Les champotes... Yen a pas des masse dans les montagnes. Tout ce passe bien en bas?

La lumière de la bougie vient l'éblouir, elle doit surement ressembler à un zombie croisé avec la dame blanche.
Gouache porte sa main jusqu'au crâne trompettiste pour cacher son regard, caresse machinalement le haut du crâne lisse tout en buvant une gorgée.

- Si t'as faim j'peux aller te réchauffer quelque chose en cuisine si tu le souhaite. Tiens tu peux me filer la boite en bois là s'il te plait.

La jeune femme se tient sur la pointe des pieds, barmaid du mauvais côté de son comptoir, elle montre du doigt une boite rangée sous le bar contre le mur.
De retour sur les talons, Gouache tire un tabouret sous ses fesses et s'assied, la musique fait dodeliner doucement sa tète. Ça lui fait du bien ce verre nocturne.

- D'autres personnes savent que tu es là? Ou tu as réussit à déjouer la garde?

Messages : 100 Date d'inscription : 11/07/2012

Il trinque en faisant tinter les deux bouteilles, vide quasiment la sienne d'un trait. Il fait glisser la boite jusqu'aux mains de Gouache.

Quelque chose qui te tracasse ? Mmhmm. Je peux arranger ça, donne moi juste un nom je ne poserais pas de question.

Non bien sur la garde m'a vu. Mais je suis rentré discrètement. Je n'avais pas envie que Nouanda vienne me renifler le derrière en de me demandant. Qu'est ce que tu viens foutre ici ? Je suis venu boire deux trois canons, ne t'embête pas pour la bouffe j'ai mangé, je suis venu m'amuser. Ils doivent savoir qu'on est là.

Le crane dodeline devant la boite, subjugué, quelle sorte de diable pourrait en sortir ?
Ou bien une nouvelle perruque... Kurtz prend la main de la jeune femme.

Une petite danse ? Ma chère.

Messages : 154 Date d'inscription : 15/07/2012 Age : 33

La boite entre ses mains, elle l'ouvre pour en sortir un petit paquet d'herbe et des feuilles. Les deux compères peuvent voir plusieurs sachets d'herbes et de fleurs séchées, ainsi que de petites fioles étiquetées. Tout son stock n'est pas dedans, il y en a encore plus dans sa chambre, mais le nécessaire en cas de soin imprévu se trouve dans cette boite, notamment une petite réserve d'herbe bleue.

Gouache commence à confectionner un joint, elle écoute Kurtz mettre un doigt sur une plaie béante.

- Si seulement j'avais un nom... La personne serait déjà désintégrée.

Alors dansons. Avec plaisir

La jeune femme aux cheveux immaculés laisse sa confection inachevée prés du crâne, laissant le visiteur nocturne prendre sa main pour l'emmener danser.

- J'espère repartir habillée avec tous mes vêtements cette fois ci. Un sourire au coin, remémorant une drôle de baignade.
Je présume que tu l'as laissé à Red Vault? Je te vois mal voyagé avec un soutien gorge.

La jeune femme pose doucement ses mains sur les épaules de son cavalier, voilà des années qu'elle n'a pas dansé en binôme, ce sera lui le meneur si elle ne retrouve pas les pas. Sa dernière danse avec un homme date de déjà deux ans... Un haut de forme doré pour une danse ne collant pas à son style vestimentaire.
Son sourire est présent mais bien moins prononcé qu'à la normale, on peut dire que Kurtz a le don de donner un grand coup de pied dans les nuages lourds qui étouffent la cervelle

Messages : 100 Date d'inscription : 11/07/2012

bloodstone

Il guide la jeune femme, main dans la main relevées au dessus du comptoir à peine éclairé, qu'ils remontent solennellement, deux pas, suspension, deux pas... une légère courbette devant le zinc.

Il fait partie de la collection du crane. Même moi je n'ai pas le droit d'y toucher.

Lorsqu'il sent les mains de Gouache se poser sur ses épaules, légers comme deux battements d'aile, il remonte son bras dans le vide, fouille à tatons avant d'aggriper ce qu'il cherchait. Les bras en croix toujours dans le vide, le crane suspendu, il piétine, il essaye de faire tourner leur ensemble, en repoussant la cavalière par à-coups, du buste, des épaules.
Touit. Il piétinne sur la maudite trompette qui risque de révéler la présence du valseur clandestin, il shoote dedans, touit, avant de heurter le tibia de sa partenaire.Il récupère leur déséquilibre, ce qui a pour mérite de leur donner du mouvement tant recherché, à défaut de grace.
Un bras ballant, une main calée dans le dos de la jeune femme, il s'en remet à suivre ses pas, reprend le fil de la conversation en chuchotant à son oreille.

Je ne me suis pas engagé la-dessus...
...
Hmm. Rien qui te tracasse alors ?

Un blanc dans leur conversation. L'arrière salle plongée dans les ténombres, ils dansent joue contre joue, si l'on peut dire, ses mandibules lisses a force d'être polies, douces comme de la peau ou presque, à peine quelques rugosités, d'une tiédeur étrange, le crane s'est décidé à se nicher sur l'épaule de Gouache et se reposer contre elle, immobile.

Messages : 154 Date d'inscription : 15/07/2012 Age : 33

Un tango digne d'un grand film de gangster à la romance impossible s'élève doucement dans le bar désert.
La jeune femme est amusée par le choix de la musique, elle se laisse guider par son cavalier inattendu.
Léger frisson quand il prend sa main chaude, voilà bien longtemps qu'elle n'avait pas toucher un mini mètre d'épiderme.
Le tango, jamais elle n'en a dansé, elle se jette à l'eau elle veut se changer les idées.
Pouic, Gouache tente de mener Kurtz, les pas sont maladroits.
Elle sourit quand elle le voit attraper son fidèle ami de calcium. Ça valse, ça s'affronte, elle se cambre, ils sont contre elle.
Puis elle se raidit aux paroles glissées à son oreille.

- Rien.

Gouache plante ses yeux dans ceux de Kurtz, son visage tout près du sien.

- Tu recherche une quelconque baston ou ma morosité te tracasse? Je ne te connais pas si compatissant, enfin on ne m'a jamais parlé de toi ainsi.

La jeune femme à la chevelure fantomatique pose une main sur le crâne poli, l'autre encore sur l'épaule de Kurtz.

- Si ce soir tu repars avec un de mes vêtements, je devrais t'en prendre un aussi alors. Voire deux, c'est de bonne guerre tu comprends.

La barmaid lui sourit, pour qui va t'il la prendre... Borf, on n'est plus à ça près et puis elle a su se tenir jusque là... De? ...Rien, passons.
Elle attrape son joint juste préparé, l'allume de son zippo bien caché dans son "corps sage"puis reprend la danse doucement.

Messages : 100 Date d'inscription : 11/07/2012

Mooryc

Kurtz hausse les sourcils quand sa cavalière récupère son joint, ce qui ne facilite pas une conversation yeux dans les yeux sans se bruler les poils du nez, à l'encontre de toute prudence tant leurs pas sont maladroits.
Le crane lové contre son épaule, aime bien quand elle sent les champignons, et invité par la caresse de sa main, entrepend de la déguster, mordille la peau de son cou pour quémander un baiser ou son joint, avant de s'attaquer à son oreille, incapable de résister à planter de bon coeur ses crocs dans sa partie la plus charnue.
Kurtz immobilise sa partenaire et sourit d'un air satisfait.

Non. Ce soir je repars avec toi.

Et la danse à deux temps trois têtes et quatre jambes reprend, furieuse, massacrant tous les pas, bousculant les chaises et les tables, les lèvres de Kurtz défient le mégot brulant pour froler les siennes. Et une main balladeuse bien décidée à rallumer le brasier, d'où a surgi toute à l'heure son feu.

Messages : 154 Date d'inscription : 15/07/2012 Age : 33

Voilà qu'elle se fait mordre par un vétéran poli jusqu'à l'os. Ses yeux se plissent sous la douleur de son tendre lobe mordu de bon coeur.
Kurtz dans sa ligne de mir, elle prends son join entre ses doigts pour lui souffler sa fumée en pleine face. Maigre réplication.

- Et tu compte t'y prendre comment? Lance t-elle sur un ton de défi. Le menton relevé, le sourire envolé.

La jeune femme se transforme en poupée de chiffon baladée dans toute la pièce plongée dans la lumière des bougies et de la musique au rythme franc.
Son regard suit celui de l'homme, le joint se balance, dodeline entre ses lèvres.
Pour qui il se prend? C'est pas lui qui devra tout ranger, nickel chrome, pour le lendemain.

Regard perçant, ciblé sur l'effronté, l'esprit vide. Une main sur le torse du visiteur pour le pousser. Gouache prend le crâne par la mâchoire, lui coince son join ardent entre ses dents.

C'est ça ou elle coller le mégot brûlant dans le cou de Kurtz. Gouache se bat depuis quelques temps pour contrôler ses petites envies violentes toutes récentes, rien de méchant... Mais un début. C'est pas dans sa nature, elles n'ont donc pas leur place dans ses entrailles.

Voilà le crâne réduit à une vieille boule de bowling. Deux doigts dans une orbite, le pouce dans le trou qui le maintenait sur sa colonne autrefois.

Les yeux de madame se baissent enfin, elle écoute le rythme de la musique. Droite, gauche, sa tète se balance doucement en rythme. Elle fixe le sol avant de remonter ses billes vertes vers Kurtz.

- Et je vais repartir en un seul morceau?

Le sourire se pointe de nouveau en coin, elle sait que le crâne est précieux pour Kurtz. Mais Gouache a souvent prit ses aises avec la boule à Z muette.
Un bisou sur une pommette saillante avant que le crâne fumeur de pétard ne vole vers son ami baroudeur mais pas à la façon du lancé de boule de bowling.

- Te brûle pas.

Messages : 100 Date d'inscription : 11/07/2012

Est-ce l'effet des herbes ? Il sent ses orbites s'obscurcir, agrippées et triturées, sa tête vole et roule, la pièce se met à tourner comme un manège et il tombe sur le plafond à une vitesse folle. Il l'évite au prix d'une étrange rebond, avant de se retrouver dans la main de son compagnon, il ne sait trop comment. La fumée s'échappe de ses orbites afffolées, qu'est-ce qu'il a eu chaud, il fait tourner le joint. Clope au bec, Kurtz affiche un sourire à peine contrarié.

Rien de bien compliqué. Si je te disais tu n'y croirais pas.
Bien sur, cela te demande un peu de coopération de ta part, sinon je devrais te casser un bras ou t'arracher la langue mais c'est pour ton bien.

Il bloque le passage à la jeune femme encerclée par les tables, tire une taffe avant de coincer le joint entre ses lèvres. Il s'approche doucement, le bras tendu en avant. A un pas de sa cavalière, il s'accroupit d'un mouvement souple, enroule de son bras le bas de ses jambes. Il se redresse d'un coup, trèbuche et retrouve son équilibre en percutant une table, son paquet mal calé sur l'épaule, les cheveux au vent quand il amorce un demi-tour vers la sortie.

Ne t'inquiètes pas. J'ai quelques affaires de rechange pour toi, pas le temps de faire ton sac.

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Le rp continu en privé.

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Visite nocturne Fin

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