[ New Orléans - Furtivité ]

Il y a ceux qui empruntent le téléphérique, se donnant la peine d'aller jusqu'à la gare pour y monter, d'observer pour trouver ladite gare... et... il y a Lou. Monsieur, Lou. Nouanda n'avait quitté son poste d'observation que pour aller effectuer quelques vérifications en compta ou faire ce qui était naturel à tout être humain.

D'après ses calculs, le réfugié devait arriver sous peu... En haut d'une corniche, elle attendait qu'il appelle, prévenant de sa proximité... Ce qu'il ne fit pas.

Il trouva un vieux conteneur (ouais, en haut, vers le bunker, il n'y a pas de cimetière d'avion) et y rangea quelque chose... Il serait temps, plus tard, de l'interroger à ce sujet...

Elle réprima un rire qui aurait pu la faire repérer, et attendit, patiente, que le voyageur s'avance encore, voir ce qu'il ferait...

Allongé à tenter de retrouver un souffle de plus en plus difficile à tenir aux vues du rythme qu'il s'était imposé, le NO entendit un grincement digne des frets qui arrosaientt avant-crash le Golfe du Mexique sur les côtes lousianaises. Une ombre apparut alors dans son champs de vision qui se limitait, il faut dire, à regarder ce que ses pieds allaient rencontrer comme obstacle. Naturellement, il baissa la tête avant de contempler une cabine treuilllée en train de rejoindre son point de départ.

Bon
Vue la pente
C'est peut-être mieux de redescendre ?
Ouai, c'est ça, redescendre

... Lou. Un avion est en perdition et vient de s'ecraser au point de départ de mon ascension.
Toussotement

... Je vais redescendre histoire de voir si on peut encore sauver quelqu'un. Ne m'attendez pas pour manger. D'accord ?