Tomate, mozzarela

Messages : 57 Date d'inscription : 29/07/2012

Le rital avait chopé les glandes …
Elle l'avait suivit, comme toutes femmes folles d'amour l'aurait fait

Il avait besoin de prendre l'air pour se calmer.
Elle était venue l'apaiser.

Il avait besoin de passer ses nerfs.
Et elle l'avait suivi dans sa folie.

Au loin, il aperçu une proie.
Telle Bonnie pour son Clyde, elle l'avait accompagné.

Après une chevauché entre les précipices, les fossés, les ravins et autres pièges montagneux. Voila qu'ils arrivèrent enfin sur la plaine.
Un dernier coup de sabot auquel le chameau répondit par un nouveau galop.
Les voilà qui fondirent sur leur proie.

La pauvre victime, s'appelait … Heu, comment déjà ? En fait, Ils en avaient rien a foutre de comment il s'appelait.
Il était là, et tant pis pour lui. Il aurait mieux fait de rester dans son bunker.

Les flingues crachèrent leur venin de plomb, dans un nuage de fumée.
Aucune chance d'en sortir vivant pour leur cible.

Leurs montures continuaient à galoper. Eux rechargeaient leurs armes, avant que ne résonne une nouvelle salve !!

L'excitation était à son comble. Comme une jouissance.
Calmer ses nerfs et son tempérament d'italien

Il adressa un coup d'oeil à sa principessa qui chevauchait sa monture.
Un sourire.
Il l'aime. Tel Clyde pour sa Bonnie

Messages : 172 Date d'inscription : 21/07/2012

Le cœur sur la main
La tendresse au bord des yeux
Le sang chaud
Le sang du sud qui bouillonne à vie dans ses veines d’italien

Elle y tient plus qu’à tout.
Parce qu’il est la moitié de son âme
Les jours de colère, elle cherche à faire taire les mots qui s’échappent de sa bouche comme la lave s’échappe d’un volcan qui se réveille en le bâillonnant de ses lèvres.
Les jours de furie, elle fait de son corps un garde fou.
.
Est elle assez forte la norvégienne pour juguler le feu qui par moment s’embrase dans les méandres de leur vie ?

Elle est la glace qui apaise les blessures.
Il est le soleil qui réchauffe la peau

De toutes ses forces elle lui crie son amour.
Elle le suivra… comme une femme amoureuse
Pour le protéger des autres
Pour le protéger de lui-même

Amor doloroso
Amour fou

Ils sont au delà des mots, au delà de la raison
Mais elle sait que les fureurs s’apaisent comme s’apaisent les tempêtes des océans
Qu’on peut ressortir indemne d’une avalanche qui vous a engloutis.
Elle est sur sa monture.
Les cheveux au vent
Le visage concentré par l’action.

Elle le suit, parce qu’il est son destin.

Tout à l’heure ils seront blottis l’un contre l’autre, dans la nuit glacée du désert, un soir d’hiver.
Ils se réchaufferont de leur souffle et les mots enfin retrouveront le chemin de son cœur.

Tout à l’heure, elle le bercera
Comme on berce un enfant qui s’apaise.
Elle lui fera l’amour
Passionnée, amoureuse
Au delà de la raison
Au delà du bien et du mal

Et elle l’apaisera de milles caresses

Puis elle lui parlera
Longuement
Calmement
Avec des mots tendresse

Pour que la raison revienne croiser leur chemin.

Messages : 113 Date d'inscription : 21/07/2012

Pendant ce temps là un Serbe attend patiemment, en bon soldat.
Il attend les ordres, la routine commençant à s'installer, les habitudes viennent progressivement et il s'est installé confortablement avec les autres dans la pièce qui leur ait réservé pour les briefings de missions et aux courses pour le bunker.
Comme d'habitude les deux plus jeunes sont effroyablement silencieux et il a hâte que la blonde fasse son entrée avec son compagnon d'italien pour donner les ordres et autres joyeusetés histoire de retourner à flâner dans les couloirs à la recherche d'une occupation ou passer le temps au comptoir de la bleuette, les lieux changent mais ses passes temps restent les mêmes.

Comme d'habitude il attend sagement en sifflotant quelques vieux airs de son pays.
Pourtant le temps passe et rien, son répertoire de chants est déjà repassé en boucle une paire de fois ,et toujours pas d'apparition à travers l'encadrement de la porte ... il sait qu'ils leurs arrivent parfois de passer du temps sous la douche mais pas au point de vider le bunker de ses réserves en eau.
Il jette un coup d'oeil interrogatif à ses compagnons, pas de réponses, d'ailleurs ils commencent à piquer du nez, c'est qu'il fait déjà bien nuit si on prend le temps de regarder par la fenêtre, la mission ne sera plus pour ce soir, le Serbe leur dis de revenir demain à la même heure et sans attendre de réponse il se dirige vers les quartiers d'Aslaug et de Jenie, bien décidé à savoir pourquoi on ne leur a donné aucun ordre.

Une fois devant la porte il est surpris de la trouver ouverte, il s'annonce et passe sa tête à travers l’entrebâillement, un timide Il y a quelqu'un? qui reste sans réponse le décide à franchir le pas.
Toujours rien, l’inquiétude commence à pointer chez le blondinet surtout qu'il ne trouve aucunes affaires dans la pièce, ils auraient changé d'endroit? étrange.
Il continue ses recherches, fouillant chaque pièce et interrogeant rapidement ceux qu'il croise, c'est finalement quand il sera à l'écurie et qu'il constatera la disparation de leurs montures qu'un éclaircissement bienfaiteur estompera ses craintes.

Ou pas, si il sait maintenant qu'elle n'est plus en ville et sans ses affaires, il se demande bien pourquoi:
Est ce qu'elle met les voiles ? elle se sauve? se dirige vers une autre ville? une caravane? Le Serbe n'en sait fichtrement rien et c'est bien ça qui l’inquiète.
Lui, éternel bras droit que l'on venait consulter juste pour un avis ou un conseil, parfois même futile, elle ne l'aurait pas mis au courant ? serait partie sans même un adieu ? Impossible.
Rapidement il attrape sa radio:

Allo ?! Aslaug ? tout va bien?

Messages : 172 Date d'inscription : 21/07/2012

Tard dans la nuit, la radio crépite dérangeant un couple enfin endormi apres de longs moments riches en émotions diverses et variées.

Une voix qu’elle connaît bien pour l’avoir entendu à toutes heures du jour ou de la nuit quand il partait en mission pour 404.

Dans cette voix elle soupçonne une certaine inquiétude, peut être même une pointe de reproche.

Mer…de... Son …Serbe….
Elle avait pourtant passé quelques consignes en quittant l’Outpost.
Elle se souvenait bien avoir dialogué avec une Flora, certes à moitié somnolente vue l’heure tardive, mais qui avait l’air d’avoir pigé l’info.

Pigé oui… mais pas transmis

Elle se tortille pour sortir des bras du rital sans pour autant le réveiller et chopper le micro

Voix de souffleur de théâtre aphone… à peine audible…

l’italien semble apaisé, autant le laisser récupérer.
Et puis il est si beau quand il dort…

Kosan ?

Oui oui tout va bien
Et toi ?

Question stupide…elle n’est pas sûre de s’en tirer comme ça.

Oui alors… comment dire… on a quitté l’Outpost tu as vu ?

Purée le stress lui a bouffé le plupart des neurones … elle a une conversation de bulot

Bien sûre qu’il a vu.

On est sorti pour… pour …

Sa respiration s’accélère et son cerveau carbure à fond

Devant elle… que la montagne est belle….

Se yeux s’arrêtent sur les sommets enneigés

Pour… pour allez faire du ski…

Voilà c’est dit, c’est clair et net… après tout c’est la saison.

Elle enchaîne rapidement.

T’inquiètes pas… on rentre vite…. Gérez comme d’habitude , vois avec Nouanda, je vous fais confiance.

Puis, d’un coup, un soupçon

T’as quand même pas cru qu’on allait se tirer sans te le dire ?

Messages : 113 Date d'inscription : 21/07/2012

Une voix enfin !
Le bruit de ses tympans qui battent à tout rompre s’amenuise, marquant une pause et au loin, il distingue enfin le bruit des bêtes qui l'entourent.
Pendant un court instant il s'était imaginé le pire, l’impensable pour justifier ce silence radio.
Mais heureusement il l'entend maintenant: comme un murmure rassurant, un peu incohérente ou hésitante mais dans un premier temps il n'y prête aucun intérêt, trop heureux de la laisser parler, être sûr que tout va bien même si au fil des mots il ne comprend pas pourquoi elle continue à murmurer, et ces propos ! Ça ne lui ressemble pas de se montrer hésitante comme ça, d'ailleurs cette petite expédition non plus: du ski? avec les chameaux ? est-ce qu'ils sont capables de glisser sur le ventre pour accompagner leurs cavaliers dans une descente aux flambeaux ?
Il peste intérieurement d'être aussi ignorant, en tous cas ce serait de la folie de laisser des montures seules en pleines montagne, surtout après la chasse qui leur a rappelée à tous les dangers qui les entourent.

Rapidement il voit clair, elle est surement en plein trip après un cocktail de divers remèdes ponctionnés à la Station, et le mécano responsable des téléphériques n'a surement pas résisté à son charme naturelle quand elle a émit l'envie de faire un petit tour, ça ne serait pas le premier.
Ou bien ... Ou bien elle est en mission, de sa propre initiative ou celle du grand chef et elle a préféré faire équipe avec l'italien, c'était normal après tout, il fallait bien que le blondinet accepte de couper le cordon un jour.

Rassuré mais pas totalement, il l'interroge d'un ton qu'il veut détaché.

Hein ?! Non ... je suis encore habitué à la Station où chaque sortie était planifié, par tes soins d'ailleurs.
Mais je suis content de savoir que tout va bien et que vous ... vous amusez bien .
El... il est là Jenie?

Un court instant il lui aurait bien demandé si lui aussi, il est complétement perché mais il se ravise:

Il va bien?
Vous revenez dans combien de temps? tu veux que je prévienne Jess à votre retour?

Comme ça il espère mettre les choses enfin au clair, pas la peine de poser d'autres questions pour se reprendre un mal de crâne ou s’inquiéter pour rien, e Serbe sent qu'il vaut mieux mettre rapidement fin à la conversation.

Si jamais vous avez un problème ou besoin d'aide n'hésites pas à m’appeler, je vais voir avec Nounou et prévenir Flora et Tidus.
Faites bien attention, terminé.