L'individu au bar-détente

Messages : 42 Date d'inscription : 12/10/2012

Suite de l'accueil de Monsieur Oskär démarré ici :
https://redvault.forumactif.org/t131-284-l-individu-au-pied-de-la-montagne

"Mmh. Une soupe. bien entendu.
Je vous remercie infiniment."

Dit l'individu en s'asseyant, tirant une chaise.
Il dépose à plat sa mallette qu'il ouvre en actionnant simultanément les deux serrures.
CLAC.
Il l'ouvre, y engouffre une main pour sortir un étui de tissu.
Soigneusement, il en retire un étrange objet. A première vue, un manche de bois sculpté qui ressemble fort à un couteau pliable, mais c'est bel et bien une cuillère qu'il déplie. De son autre main il sort un morceau de serviette propre, qu'il déplie, avant de s'en servir pour nettoyer l'ustensile.

"Cet accueil est fraiment chaleureux.
Mmh. J'afoue me nourrir assez peu confenablement depuis mon arrivée. Mmh. C'est cela.

Aslaug, disiez-vous ?
Une mécano locale ? Mmh ? Assurément ?."

Messages : 416 Date d'inscription : 10/07/2012

Oskär pouvait voir Milosevik au-delà du comptoir, dans l'encadrement de la porte de la petite cuisine qui servait pour les préparations. Le Serbe s'était un peu débarrassé de ses affaires et préparait la soupe en commençant par faire chauffer de l'eau. Il hausse la voix pour se faire entendre.

- Aslaug, c'est cela...
Pas un mécano. Elle est douée pour les constructions assez difficile. Si on devait lui donner un titre Avant-Crash ça serait architecte.
Vous voyez ?
Elle a aussi mené une communauté de survie dans les sous-sols dit: de New Vegas. Un vieil endroit qui résiste depuis plus de cinq ans.

Milosevik revient vers le comptoir et pose ses coudes sur le bois... attendant que l'eau chauffe.
Il parle moins fort et plus lentement.

- Il y a quatre... cinq on avait un manoir au Sud d'ici... au milieu d'une forêt. C'était un magnifique hôtel Avant-Crash. La survie était bien. J'ai finit par le dynamiter pour ne pas le laisser à l'ennemi qui avait la supériorité motorisée. Sacrée perte. On s'est replié à un plan B... une plateforme en mer pour ensuite embarquer sur des bateaux et rejoindre ce qu'on appelait Morte-Mer. On mangeait du poisson tous les jours...

Jess n'attend pas vraiment et retourne dans l'arrière cuisine pour préparer un plateau. L'eau était chaude. Les légumes, herbes et viande séchés dans le bol pour recevoir le liquide brûlant. De son coté Milo se verse un thé. Il revient dans la salle, regarde ceux présents qui ne s'invitent pas à faire connaissance et prend place devant le vieil homme en présentant la soupe.

- On a du bétails en bas des falaises... sur un plateau ou se trouve Red Vault. Vous avez vu ou les arbres vous ont caché les bâtisses ?

Messages : 172 Date d'inscription : 21/07/2012

Bruit d’une cuillère qu’on tourne au fond d’une tasse.

Bruit agaçant peut être pour ses proches voisins mais elle ne l’entend pas et au loin ce léger tintement est inaudible
Il y a longtemps pourtant que le sucre est fondu et que le café qu’elle a commandé, a refroidit.

Il y avait eu sûrement des études de psycho avant le crash sur l’art et la manière de boire un café.
Elle est de la race de ceux qui aiment qu’on le serve très chaud, au point de se brûler les mains sur le contenant mais qui mettent un temps infini avant de se décider à le porter à ses lèvres.

Mais comme elle n’est pas douée sur l’auto analyse, elle ne trouvera pas la raison ce soir et puis ce n’est pas important et puis à vrai dire…. Elle s’en fout.

Assisse au fond du bar, elle a levé la tête quand la porte s’était ouverte pour laisse passer le dirigeant de l’Outpost et un inconnu d’un age certain.
Est ce l’homme qu’elle avait aperçu au loin à flanc de montagne ?
Par curiosité elle avait suivi un moment son trajet.
Certains mourraient avant d’avoir franchit la porte d’une des deux comm, d’autres ressortaient assez vite, parfois les pieds devants.
Il avait réussi une première étape.

L’avantage d’être en retrait …. Observer tranquillement… sauf que là ça devient gênant, vu qu’elle fait partie de la conversation et qu’on ne s’est pas vraiment aperçu de sa présence.

Une silhouette particulière, un accent prononcé
Elle se lève et s’approche de la partie de la pièce proche des cuisines.
L’odeur de la soupe est attirante.

Elle fixe le vieil homme
Curieuse impression… il est d’une laideur distinguée, d’une repoussante élégance.
Le peu des paroles qu’elle a entendu révèle sa parfaite éducation.

Elle se secoue d’un coup en se rendant compte de l’indélicatesse de son regard insistant.

Je suis Aslaug
J’ai entendu Jess parler de moi

Elle a un léger sourire

Peut être avons nous quelques points communs qui expliqueraient son entrée en matière ? enfin j’ose l’espérer.

Vous permettez que je prenne un siège ?

La question s’adresse aussi bien au serbe qu’au survivant fraîchement recueilli.

Messages : 42 Date d'inscription : 12/10/2012

L'individu, lui, s'il garde un comportement pour le moins étrange, semble néanmoins parfaitement détendu, agréable, enthousiaste, même. Il n'est manifestement pas très souriant, mais tout dans ses paroles et ses gestes montrent un apaisement et une sérénité de plus en plus assise en lui.
Il accueille la jeune femme blonde d'un coup d'oeil, pose les yeux sur sa mallette, quelque peu gêné, alors qu'elle le détaille.
Il l'accueille d'un hochement de tête à sa requête, se lève pour lui tirer la chaise en parfait gentleman puis se rassoit après avoir pris soin d'ajuster la chaise lorsqu'Aslaug s'assied.
Il frotte ses genoux, essuie les coins de sa bouche dans un nouveau morceau de chiffon propre, qu'il replie soigneusement.
Sa cuillère pliante est posée impeccablement aux côtés du bol de soupe déjà avalé.

"Fotre accueil est chaleureux, mmmh. Je vous en remercie. Oui c'est cela.
Enchanté, Lady Aslaug. Je suis Monsieur Oskär. Mmh. Monsieur Milosevik m'a pris en charge, alors que j'errais au pied de la montagne. mmh. De la montagne, foilà, en effet.
Il éfoquait votre profession.
Je verse moi-même dans la géologie, afec une affinité certaine pour l'architecture. Mmh. Voilà. Oui.

Je fois, Monsieur Milosevik, que fous avez un passif important, mmh. Êtes-vous un chef militaire ? C'est cela, militaire ?.
Je ne ferse que peu dans les choses des armes et la géopolitique locale m'est inconnue.

Mmh. Néanmoins.
Je fous propose mes serfices, peut-être sous la coupe de Lady Aslaug, oui c'est cela. J'ose espérer pouvoir me rendre utile. Fous m'avez été d'un grand salut, il me semble juste de fous rendre la pareille, foilà, oui.
Mmmmh.. Mais je parle, je parle.
Ah. J'avoue ne pas avoir noté de troupeaux, non. Mmmh. La visibilité était fort mauvaise, dans ce téléphérique."

Sujet: Re: L'individu au bar-détente Ven 19 Oct 2012 - 7:56

La valse des nouveaux arrivants... Nouanda connait bien la musique. Petites demoiselles fragiles pour lesquelles on se demande si ça n'est pas un miracle - ou une imposture - si elles ont survécu jusqu'ici. Simulacres d'anciens militaires, vilains de tous poils... Mais il est rare que les entrants soient du style de celui à qui le Serbe offre un bol de soupe à l'heure actuelle.

Silence et observation...
La force de l'habitude.

La brune prend son propre bol de soupe et s'en vient, sans demander l'autorisation autrement que d'un regard destiné à son homme, s'assoir en face d'Aslaug. L'avantage de ne pas demander est qu'elle évite un tripotage intempestif du séant dû aux trop bonnes manières du dénommé Oskär.

- Je suis Nouanda.

Mais oui, ça suffit comme présentation... Elle est brune, asiatique, porte une arme à feu à la ceinture, un coutelas de chasse, une radio, et est tout de noir vêtue. À son cou, on devine un tatouage, dépassant à peine du col de son pull. Elle est Nouanda, et puis c'est tout.

Elle observe la physionomie de l'homme, s'interrogeant sur sa capacité à manier la pioche. Ici, l'architecture commence par l'extraction des matériaux.

Messages : 416 Date d'inscription : 10/07/2012

Quand on parle de la louve...
Milosevik tourne la tête sur le coté (puisque toujours dos aux murs/décors) pour voir arriver la Nordiste aux cheveux couleur blé. En arrière plan il voit aussi Nouanda qui prend la même direction avec un bol de soupe récupéré dans l'arrière cuisine. Oskar accompagne le geste pour qu'elle prenne place. Milo hoche de la tête et attend Nouanda qui se présente à son tour.

- Ma compagne...

Ajoute t-il.
Nouanda servit, Milo lève l'eau chaude vers Aslaug.

- Du thé Aslaug ?

Il attendra la réponse pour répondre pour servir ou non la fille Tchèque puis répond à l'homme.

- Militaire !? Nooon, non non.
J'étais un restaurateur collectionneur Avant-Crash... du mauvais coté de la barrière.

Il fixe maintenant l'homme.

- C'est un pénitencier qui m'a sauvé du Crash. Solides murs. Injuste survie des mauvaises personnes de ce monde.

Mais il change de conversation après une nouvelle gorgée de thé.

- Vos services donc...
Je dirais qu'avec Aslaug vous trouverez votre place.
On des des éoliennes, des panneaux solaires, un gros groupe électrogène à entretenir. Ce n'est pas de la géologie mais ce sont des domaines techniques que l'on doit assurer. Je ne parle même pas de la chaufferie, des canalisations et des téléphériques. Nous avons un bon système d'eau potable, des nombreuses réserves, des cultures abrités ici et en bas et une très bonne garde contre les pilleurs cannibales. Quand tout le monde à assurer ses taches... on peut se détendre et faire semblant de vivre... ou pas.

Un petit regard amusé vers Nouanda et il termine par:

- Ce soir nous allons ouvrir au public l’observatoire. Je vous invite à admirer la magnifique vue qui nous sera offerte.

Messages : 42 Date d'inscription : 12/10/2012

Arrivée de la compagne du Serbe.
L'individu la regarde s'asseoir, il pose ses mains bien alignées sur le rebord de la table, et incline la tête lorsqu'elle se présente avec concision.

"Mmh. enchanté. Je suis Monsieur Oskär, j'arrife tout juste en ville. Mmh bien entendu."

Il semble désormais parfaitement détendu, mais arbore toujous cette posture rigoureuse, mains parallèles, dos droit, manières élégantes et précieuses.

"Un obserfatoire ? Mmmh.. C'est cela.
Fous piquez ma curiosité.
Intéressant...

Ces endroits sont nombreux à la surface ? Mmh... J'afais entendu parler de chaos. Je suis rafi de découvrir tant de civilité, mmmh, oui entendu. J'ai entendu parler d'une certaine Niouvegasse.
Ces villes semblent des embryons de cifilisation. Je suis de ceux qui pensent qu'il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté, que l'inhumanité est à combattre de toutes ses forces. Mmmh... C'est cela.

Si j'en crois fotre histoire, fotre installation en ces murs est récente ?"

Messages : 31 Date d'inscription : 29/08/2012

De passage au bar-accueil du batiment principal, Juan n'était pas de garde. Repos time. Ca sentait le vomi de vieux ou soupe pour ceux qui ont un autre flair. Il passe derrière Nouanda pour joindre le bar et manque de lui donner une grande claque sur les fesses. Il se ravise direct et lève sa main pour saluer son boss et ami Jess.

-Hey Jess on a uno souper tempo d'été dans lé couin.

Il y avait une étrange tête à table avec lui et la guapa Aslaug. Juan le fixe tout le long de son déplacement derrière le bar et va se prendre une bouteille de j'sais pas quoi mais avec de l'alcool. Il débouchonne la-dite bouteille et en verse allègrement dans un verre qu'il boit cul-sec. En direction du crane huevo.

-Salud!

Messages : 172 Date d'inscription : 21/07/2012

Elle acquiesce d’un sourire à la proposition de Jess

Oui du thé merci

Sacré dose de caféine ou théine dans le sang depuis le début de la journée mais apres tout c’etait des substances plus douces que ce qu’elle prenait à 404
Elle avait réussi son sevrage et c’était pas plus mal car elle avait besoin de toutes ces neurones pour assurer ce que le Serbe lui demandait.
Un peu plus compliqué de s’occuper d’installations à plus de 2000 m que du matériel protégé par la situation en sous-sol de la station.
Jamais de grand froid là bas, de l’humidité constante, parfois une puanteur l’été quand la sécheresse asséchait certains captages extérieurs proches des marécages mais pas cette lutte constante contre des températures extrêmes.
Cela rendait le challenge encore plus intéressant et elle n’avait aucune envie de décevoir celui qui lui avait donné asile.
S’assurer du fonctionnement des installations produisant de l’énergie n’etait pas un luxe, à cette altitude c’etait vital.

Elle regarde l’homme étrange puis Nouanda qui venait de les rejoindre et elle sent que leurs pensées se ressemblent. Elles jaugent toutes deux les capacités de l’individu à se mettre au service de l’Outpost

Elle répond avant que le Serbe ne se lance dans un grand discours sur leur migration réussie aux sommets des cimes, avant que le vieil homme réponde au salut de Juan.

L’étrangeté de ce nouvel arrivant ne l’effraie pas, elle l’amuse…

J’ai une petite équipe qui m’a suivi quand je me suis volontairement exilée.
Parmi eux, un jeune homme assez doué pour nous indiquer où la pierre, proche de la communauté, est la plus aisée à extraire.
Il semble avoir un don pour nous trouver les fissures de roche, les strates nous permettant de ramener de la pierre de bonne qualité.
Je suppose qu’à votre contact Tidus ne peut encore que progresser dans cette science passionnante qu’est la géologie.
Et c’est Jenie, l’italien … mon compagnon, qui se charge de la partie la plus délicate du travail… la plus physique aussi… être à la fois précis et rude à la tâche pour l’extraction et le transport des blocs.

Enfin bref

Ravie que nous puissions bénéficier de vos compétences… on avancera plus vite dans ce domaine et dans bien d’autres encore… il y a du travail comme le souligne Jess et pas de place ici pour des faignants.

Messages : 42 Date d'inscription : 12/10/2012

Il les écoute tour à tour, incline la tête en direction du nouvel arrivant.
L'individu se fait d'une politesse protocolaire assez rare.
Il sourit à Aslaug.

"Mmh. Bien entendu.
Je serais ravi de rencontrer votre ami, Lady Aslaug. Un bien chanceux homme, évidemment. Mmh.
"

Tout en parlant, il replie sa cuiller, sa serviette en 4 en l’époussetant, et remet son attirail dans sa petite mallette.
Avant de la refermer, actionnant les deux serrures en même temps.
On jurerait qu'entendre le doux son du mécanisme de l'objet le comble.

"Merci pour votre// Hmm sollicitude, c'est cela.
J'espère ne pas me montrer. Mhmm. Cafalier, mais j'aimerais prendre du repos.
Je fous assure que dès demain, nous établirons un plan pour optimiser mes compétences à fotre serfice. Mmh.
"

Il se lève, regarde la porte de sortie, puis se tourne à nouveau vers ses compagnons.

"Ah. Bien entendu.
Mmmh.
Existe t-il un dortoir ? Mmmh ? Ou des appartements calmes où troufer un peu de repos ?"

Sujet: Re: L'individu au bar-détente Dim 28 Oct 2012 - 1:34

Du repos ? Môssieur souhaite se reposer... Mais bien sûr ! Ben tiens, ils ont l'habitude de permettre aux nouveaux arrivants de prendre une place dans les bras de Morphée parce que les pauvres sont fatigués de leur voyage au dehors, parce que le Fract est rude, qu'ils sont accueillants, sympas...

Ah ben oui... Ils sont vraiment comme ça en fait... Une bande de combattants dont le meneur, fervent humaniste, même s'il s'en cache bien, a tendance à croire en l'humain avant tout et prévient les besoins de chacun...

La brune lève les yeux vers Milo, attendant sa réponse, à savoir s'il le mènera lui-même à une chambre ou au dortoir ou s'il lui demandera de s'en charger... Peut-être que le nouvel arrivant apprécierait de l'eau - chaude - pour se laver...

Quant à ses capacités... Seul l'avenir le leur dirait...

Messages : 42 Date d'inscription : 12/10/2012

C'est à ce moment que l'individu se demande s'il a dit une bêtise, s'est montré trop entreprenant, ou faible en témoignant d'un besoin de se reposer.
Son age un rien plus avancé que la moyenne des survivants du coin eut, selon lui, pu suffire à justifier cette escapade régénératrice.

L'asiatique et le serbe semblent les décideurs, ici.
Il est embarrassé. Alors les regarde, et leur sourit, il sourit à la jolie scandinave, il sourit à l'hispanique derrière le bar.

Il sourit, se contente de sourire, mallette à la main, droit comme un i...

Messages : 416 Date d'inscription : 10/07/2012

Milo lève la main vers Juan...
Il sert Aslaug...
Ecoute Oskar...
Regarde en coin Nouanda...

- Bien sur. Mieux que des dortoirs tout de même.
Des chambres individuelles.
Quasi tous les meubles, lits, couvertures et autres équipement viennent des ruines dans la région. Nous avons mis des semaines et semaines à faire de la récupération et rénovation de tout ce que nous avons récupéré. Ca nous sert ici maintenant. Heureusement qu'il y avait les téléphériques parce que là oui, nous serions dans des dortoirs.

Le Serbe se lève et invite du regard l'homme à le suivre.

- Il doit nous rester cinq ou six chambres aménagées. Demain midi vous aurez tout le temps de voir vos futures taches avec Aslaug. Pendant ce temps là, reposez vous.

Milo compte amener l'homme à une des chambres libre et lui indiquera ou se trouve la salle d'eau et les toilettes.

Messages : 42 Date d'inscription : 12/10/2012

"mmh. Fort bien. c'est cela.. Mmmmh.
Merci encore.
Je fous souhaite à tous et toutes une excellente soirée. Mmh... Nous aurons tout loisir de causer dès demain."

Il s'incline respectueusement, et d'un pas assuré, d'une démarche élégante, emboîte le pas du serbe pour quitter le bar-détente.
Que d'excellentes rencontres en perspectives...