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 Le réveil

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Moira
aslaug
Milosevik
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Milosevik

Milosevik


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MessageSujet: Le réveil   Le réveil Icon_minitimeLun 31 Déc 2012 - 4:34

(HRP: Note: Ceci est un RP demandé par Chacha pour raconter le réveil d'un meneur de communauté. Je vous invite de faire de même pour avoir la vision de vos personnages au réveil.)

16H30
Une musique passe dans l'émetteur d'un homme qui dort l'après midi et survit la nuit. C'est un morceau de batterie sans parole qui se propage sur la fréquence d'urgence de l'homme qui vient de se réveiller. Un choix musical qui lui indique celui qui se charge de le réveiller. Le Canadien. Si c'était le Mexicain il aurait droit à du Rap Latino. Ça reste préférable aux coups de casseroles d'Uggly. Dire qu'on lui demande encore pourquoi il ne choisit pas de réveil mécanique comme la moitié des survivants du Pic. Celui qui vient de se réveiller répondrait alors qu'il ne fait pas confiance à la machine. Tout comme il se méfie des Musulmans, n'aime pas les Juifs, déteste les Chrétiens, crache sur les Croates et hait les extra-terrestres. Plein de beau monde à penser aux premières secondes d'un réveil. La haine étant la meilleure des motivations avec la vengeance.

Le brun est à peine décoiffé quand il se redresse. Il dort généralement sur le dos, ne ronfle pas et se trouve accompagné. Une jeune Asiatique se trouve à ses cotés. Celle ci continue à dormir, profitant d'une demie-heure supplémentaire habituelle. La main droite part couper le son de l'émetteur de dix huit heures d'autonomie pendant que son regard passe à la porte, aux deux animaux de compagnie, à son arme la plus proche pour terminer sur les rideaux qui filtrent l'éclairage naturel extérieur. Rien à signaler d'anormal. Le lynx fait comme sa maitresse, le Diable de Tasmanie le fixe. A défaut d'avoir des mômes, on a des bêtes. Bien moins contraignant.

Le froid du sol termine de réveiller l'homme musculeux, grand, couvert de tatouages. Quatre pas l'amènent à la plus proche fenêtre de la loge. Il décale le tissu crasseux, plisse les yeux et se dirige vers une bassine en métal devant un miroir. Les deux mains encrées sur les cotés du meuble il regarde longuement son reflet. Comme toujours il fixe une grande cicatrice qui lui barre la face. Un rituel interminable qui dure depuis plus de six ans. Il ne se rase pas. Sa barbe de trois jours n'est pas suffisante pour faire tâter sa peau avec le rasoir. Il se mouille trois fois le visage, utilise un tissu humide pour la queue, deux coups sous chaque aisselles avant d'enfiler ses vêtements noirs. Des vêtements sombres qui partent vers le gris, qui sentent aussi bien le savon que l'humidité... du tissu effilé à divers endroit. Des vêtements qui ne sont plus fabriqués depuis bientôt sept ans.

Un autre rituel l'attend. Celui de l'équipement. L'homme d'origine de l'Est est un vrai maniaque. Trois montres à l'avant bras gauche, brelage de pochettes sous le trois-quart posé sur ses épaules, sangle intérieur de son étui dorsal, batterie de rechange pour son émetteur, vérifications des différentes armes avant qu'elles ne prennent place dans les étuis, Rangers minutieusement lacées et pour finir, quelques coups de peigne sur les cheveux légèrement huilés. Il n'y a pas de doute, le balafré est un homme de guerre. C'est silencieusement qu'il vient se pencher au dessus de la jeune femme pour lui déposer un baiser sur le front. Geste intime qu'il ne fera pas une fois passé la porte de la chambre.

Léger grincement après deux cliquetis au niveau de la serrure. La tête du gominé dépasse pour regarder à gauche et à droite. Personne. Juste des voix au fond du couloir de cette partie du complexe. Le Serbe sort avec son animal assez excité d'enfin bouger. La porte est refermée avec un tour de clef. Quinze mètres à parcourir pour atteindre la porte de la petite cuisine du bar. Vingt mètres à faire pour se servir du café. Café étant un bien grand mot dans ces lieux. Plus un jus de chaussette qui sera accompagné d'une roulée pour commencer une soirée à venir. Notre homme est un nocturne qui dort peu. Sa nervosité il la cache. Son stress est constant. Sa paranoïa, quotidienne. Pendant ces quelques mètres à parcourir plusieurs pensées occupent son esprit.

La garde est-elle en place ? La viande est bien conservée ? Les recherches de l'anti-virus avancent ? Le téléphérique tient encore ? Hum... depuis quand le groupe électrogène n'a pas eu une révision ? Les toilettes Ouest sont débouchés ? Comment Jaz a réussi à s'entendre avec des types pareils ? Le meneur des Flesh and Blood sort de ses pensées à la vue du café qui termine de couler. Il ne reste plus de sucre, ça va être infect. C'est avec la mixture noirâtre qu'il passe dans le salon voisin. Le lieu de repos, l'endroit de détente de tous les occupants de l'Outpost. Pas de musique. Juste le son des paroles de ceux présents. Milosevik les salue d'un hochement de la tête avant de prendre place dos au mur le plus proche. Tout en mixant la prise du café avec celle du tabac roulé, il repart dans ses pensées. Ça va du plus sérieux au plus absurde.

Chasse au chevreuil ou au sanglier pour demain ? Vanessa a vraiment de gros seins. Il faudrait changer de zone de fouilles, le village en ruines le plus proche n'a plus rien à fournir. Se battre contre AK serait défouloir. Iriand est-il contaminé ? Va falloir refaire des carreaux pour la chasse. Emi est-elle encore aveugle ? Les chaussettes puent... en changer ou trouver des nouvelles Rangers ? Aslan buvait de l'alcool, ne n'était pas un vrai Musulman... Putains d'Aliens, faut les finir. Tiens, demain, pourquoi pas organiser un concours de tirs ? Ce café est vraiment dégueulasse...

Le verre en plastique fondu se pose sur le comptoir du bar, Jess entend et comprend les paroles de ceux présents. Il écrase sa clope, décale son fusil dans le dos et quitte sa chaise haute... une nouvelle Lune de survie l'attend à l'Outpost.
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aslaug

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MessageSujet: Re: Le réveil   Le réveil Icon_minitimeJeu 3 Jan 2013 - 19:09

7 h
( oui dur de croiser Jess^^)

Elle ouvre les yeux, simplement réveillée par la lumière du jour comme chaque matin.
Un luxe cette lumière, un luxe qu’elle ne se lasse pas d’apprécier.
Est ce cela qui lui fait éviter à tout prix la sonnerie stridente du vieux réveil qu’elle avait à 404 ?
Là bas, elle n’avait pas le choix, le jour ressemblait à la nuit.
Il fallait de l’arbitraire pour décréter le début de journée et de l’imagination pour se dire que le soleil se levait et qu’en sortant dehors, apres des kilomètres à marcher dans un tunnel sombre, ses rayons allaient vous caresser le visage.

Elle s’étire comme un chat puis vient se coller dans le dos de l’homme qui dort à ses cotés. Elle n’a pas beaucoup de mouvement à faire, la couchette est étroite.

Sans doute sa spécialité, le recyclage de vieilles carcasses pour en faire un habitat.
Après le van, ce vieil hélicoptère crashé là depuis un sacré moment, était son refuge, leur refuge.
Se demandait elle pourquoi elle flashait toujours sur un paradoxe frisant l’absurde pour abriter ses nuits ?
Le Van ne roulerait plus et elle s’etait toujours demandé pourquoi il s’etait échoué au fin fond de la station d’épuration. L’hélicoptère ne volerait plus au-delà des montagnes.
Et pourtant elle se sentait réconforté de faire, de ces vieux symboles de liberté, sa tanière immobile.

Elle reste un moment blottit contre l’italien qui ne s’éveille pas mais bouge un peu au contact de son corps nu.
Une envie de ramasser quelques miettes de sommeil, et de se faire des réserves de sa chaleur pour la journée qui débute.

Elle hésite un moment à le sortir des songes par un moyen tendre connu de bien des femmes mais elle se souvient qu’ils ont du travail à la carrière.

Elle se lève d’un bond et va admirer de plus près le paysage qui s’étale à ses pieds par le pare- brise enveloppant de 180 degrés.
Un lit panoramique ! Que rêver de mieux dans cet hôtel de luxe qu’est l’Outpost. La pensée la fait sourire.
L’été a fait fondre le givre qui recouvrait le verre et la vue est à couper le souffle.

Deuxième meilleur façon de réveiller un rital
Lui faire un café et laisser son parfum faire le boulot.
Faudra de l’imagination pour lui faire croire que c ‘est un expresso, c’est certain….mais elle n’en n’est pas dénuée.

Elle met l’eau à chauffer sur le petit réchaud à gaz qui la suit depuis 404.
Un jour… un jour il n’y aura plus de gaz et ce truc là lui manquera.
L’eau servira à la fois au café de son italien, pour sa tasse de thé et à faire une toilette rapide post nuit agitée. La douche sera pour ce soir, afin d’éliminer la poussière de la pierre qui s’incruste même dans leurs cheveux.

Elle enfile des vêtements légers préparés la veille. La température malgré l’altitude s’est considérablement adoucie mais elle ne prendra pas le risque d’oublier un pull pour sortir.

Elle le regarde finir sa nuit pendant que le café coule… fait il semblant de dormir ? Elle flaire le piège et ne s’approche pas… avant d’avoir la tasse de café chaud en main.
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Moira

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MessageSujet: Re: Le réveil   Le réveil Icon_minitimeJeu 3 Jan 2013 - 21:30

Une nuit parmi d'autres.

Une douce somnolence interrompue par un sursaut. Un mouvement de panique venait d'abord secouer son corps puis ses pensées. Instinctivement, Moira chercha la lucarne pour apercevoir un coin de ciel, un rayon de soleil qui ne réchauffait pas encore la terre du Fract. Puis elle reprit ses esprits, et tenta de faire le lien avec la réalité. Elle savait qu'il lui faudrait le café du matin pour que son esprit s'échappe de la torpeur de la nuit.

Alors qu'elle bougeait dans ses couvertures, elle sentit combien elle avait transpiré avec la crise de cette dernière nuit. Le vêtement qu'elle portait pour dormir était poisseux et lui collait à la peau, et le peu de mouvements qu'elle faisait provoquaient des crissements avec la couverture dans laquelle elle se pelotonnait. C'était désagréable au possible.

Elle s'efforçait de garder les genoux rapprochés, et espérait qu'il en avait été ainsi toute la nuit. Elle n'aurait pas voulu tacher le matelas. Laver deux fois par jour ses linges étaient une corvée qu'elle évitait de faire durer.

Enfin, la douleur de cette nuit l'avait tout de même laissée tranquille. Une bonne déchirure des entrailles, vieille comme le monde, lui avait fait brusquement ouvrir les yeux et se cambrer sur sa paillasse. Les griffures de l'intérieur de son bas-ventre lui labouraient alors les chairs et elle n'avait pu que se tordre de douleur, balançant son corps en un mouvement d'autiste, en attendant que les multiples coupures de rasoir se calment. Il lui avait fallu attendre plusieurs heures avant que les zébrures douloureuses ne décroissent et qu'elle puisse enfin s'endormir, soulagée par l'absence de douleur.

A présent, au réveil, seule une douleur sourdait en arrière fond. Il lui fallait être efficace pour se rendre aux latrines : pas le temps de mettre ni ses chaussettes, ni ses chaussures, elle devrait courir pieds nus sur le carrelage glacé.
Bien encore engourdie par le sommeil, Moira souleva sa couverture puis d'un bond, tenant son haut de pantalon serré le plus prés possible de la taille, saisissant une serviette de toilette au vol, trottina jusqu'aux toilettes communes, gardant le tout serré, en espérant que rien ne fuite. Enfin, à l'abri sur le trône, elle pu décontracter son vagin, et l'épais fluide presque noir s'écoula lentement par grumeaux, s'étirant jusqu'à toucher l'eau, puis formant des nuages de circonvolution à faire pâlir de jalousie les oeuvres d'art les plus abstraites qui soient.

Les pieds cachés à l'intérieur du tissu du pantalon qui reposait au sol, Moira prit le temps de s'essuyer et de mettre son linge propre qui tiendrait jusqu'à la mi-journée.

Sur le bout des orteils, pour éviter d'être au contact du froid, elle regagna rapidement sa chambrette pour enfin commencer à se réveiller : elle enleva son haut, puis humidifia son gant dans la bassine d'eau qu'elle préparait chaque soir pour la toilette du lendemain, et se frotta énergiquement les bras, la poitrine et le ventre, puis enfin la nuque, le cou et le visage. Elle se sécha immédiatement après, sans savon à rincer la tâche était plutôt rapide, et se mit sur le dos un tee-shirt pas encore élimé par les multiples lavages.
Alors que dans sa tête résonnaient encore les émotions fortes de la nuit, elle retira son bas de nuit, continua à se laver en rinçant son entre-jambe, puis en frottant bien fort les jambes et les pieds, elle utilisa un autre gant pour accorder un peu de fraicheur à une partie plus sombre et odorante de son anatomie. Se frictionnant, elle s'habilla en sautillant sur place, dans l'espoir de créer un peu de chaleur corporelle.

Des petites démangeaisons au niveau du cuir chevelu lui indiquaient qu'elle s'était trop grattée la veille, et de nouvelle croutes repoussaient à la place des anciennes. Elle maugréa intérieurement, puis se promit de trouver du temps pour laver sa longue tignasse, à moins de tout faire couper pour être tranquille une bonne fois pour toutes.

En grimaçant, elle s'empara d'une serviette de toilette encore tiède qu'elle avait porté pendant la nuit, et la trempant dans l'eau de la bassine, frotta les épais morceaux de tissu l'un contre l'autre, s'irritant les doigts au contact du tissu rêche. Rincés avec une autre eau, elle les essora, puis les mis de côté pour les faire sécher à l'extérieur en plein vent.

Prenant les affaires dont elle aurait besoin pour la journée, elle ne s'accorda pas d'autres instants pour elle, et surveillant les bruits du couloir, s'éclipsa lorsqu'elle fut certaine qu'elle ne croiserait personne.

Ce n'est qu'arrivée au bar, une grande tasse de jus de chaussette bien fumante entre les mains, qu'elle sentit ses yeux et sa pensée commencer à se réveiller réellement, attisés par l'angoisse, la crainte et la méfiance qui la tiendraient tout le long de la journée, jusqu'à ce qu'elle ferme de nouveau les yeux et s'endorme dans les bras de Morphée.
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Tamna

Tamna


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MessageSujet: Re: Le réveil   Le réveil Icon_minitimeJeu 3 Jan 2013 - 22:18

7h00 pétante, un horrible bruit lui vrille les oreilles, une attaque? Un monstre? Il lui faut quelques millièmes de secondes pour se rendre compte qu'il s'agit de son réveil, encore, comme hier, et avant hier... Elle faisait un si joli rêve. Son bras morne asséna un coup à la machine qui ne faisait que son job pour la faire taire et retourner dans les bras de Morphée.

Reprendre son rêve, c'était un don qu'elle avait et qu'elle usait avec plaisir. C'est souriante qu'elle se retourne dans son lit et repart au pays des songes mais le soleil ne semble pas du même avis, il fait tellement claire, ça l'emmerde et se jure de remettre des rideaux avant de re-sombrer.

9 minutes... Même pas 10... Saloperie de réveil qui insiste. Elle lève une tête lourde de sommeil pour l'examiner, en ce moment c'est la chose qu'elle déteste le plus au monde avec le soleil. D'ailleurs son monde en cet instant n'est pas plus grand que son lit et son désire de dormir. Un coup violant dans la mâchoire du réveil l'envoi plus loin et le coupe.

Un petit mouvement pour se mettre sur le dos et la revoilà repartie... Enfin, c'était sans compter sur la lumière du jour qui la beigne d'un halo d'anti-sommeil. Elle ne pourra pas se rendormir, c'est sûr.

Elle fait glisser une main endolorie le long de son ventre, tant qu'à pas vouloir se lever, autant en profiter. Elle glisse jusqu'à son entre jambe et commence une douce et lente caresse, de quoi se mettre en jambe, puis se met à jouer de son clitoris laissant déjà échapper des soupires d'aise.

7h18 le réveil est toujours là, emmerdeur fini, il se remet à sonner coupant tout effet, la frustrant une nouvelle foi. Furieuse, décoiffée et réveillée, elle se lève, empoigne son réveil, l'insulte de tout les noms avant de le déposer gentiment sur ce qui lui sert de table de nuit.

Elle s'assied devant sa coiffeuse à moitié détruite, pose ses coudes sur la tablette en bois et sa tête dans ses mains pour s'observer; Encore la gueule dans l'oreiller, les cheveux qui vont dans toutes les directions sauf la bonne, un plis sur la joue, le noir de ses yeux qui à coulé laissant de longues trainées noires, elle se trouve moche.

Commence alors la gymnastique du matin, brossage énergique de ses cheveux de feu, elle tente de les domptés et après une trentaine de coup de brosse se dit qu'elle n'aura pas mieux et s'en arrête là. Le résultat est plus ou moins convenable.

Elle prend un ligne qu'elle mouille avant de se laver le visage, retirant le noir qui assombrissait encore ses yeux émeraudes avant d'en remettre. C'était un mélange de graisse, de charbon et de plantes, elle n'avait plus d'eyeliner depuis longtemps.

C'est une foi qu'elle eut un visage présentable elle se mit en quête d'une tenue, elle se retourna et les vit toutes du premier coup d'œil, elle n'en avait pas beaucoup et elles étaient toutes par terre. Les propres comme les sales, elle s'en sortait pour savoir quoi était dans quel état.

8h15 elle sort de sa chambre, fraiche d'une heure de travail acharnée pour une coquetterie qu'elle trouvait futile mais d'on elle ne pouvait se défaire. Elle prit le chemin du bar pour prendre un verre d'eau. Elle avait besoin d'un café mais elle trouvait ça immonde.
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Jenie

Jenie


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MessageSujet: Re: Le réveil   Le réveil Icon_minitimeSam 5 Jan 2013 - 9:14

7h du mat (Bordel ce que les journées commencent tôt à la montagne)

Emmitouflé dans leur lit, le rital dort encore à poing fermé. Faut dire que ses journées sont exténuantes.
Jouer de la pioche et se faire un remake quotidien de casseurs de pierres, ça en bouffe de l'énergie. Et d'autant plus à cette altitude.
L’oxygène s'y fait rare. Et la moindre activité physique vous demande un effort supplémentaire. Alors imaginez casser des cailloux.

Le soir, il traîne rarement dans le bunker. Préférant retrouver à la fin de sa journée, la douce quiétude de leur refuge, après une douche bien méritée. Que d'aller à la rencontre des autres habitants des lieux, qu'il connait d'ailleurs fort mal. Chose qu'on lui reproche souvent, le traitant d'ermite ou d'asocial.
Ses nuits sont souvent câlines, avec celle qu'il aime plus que tout au monde.Son rayon de soleil à lui. S'épuisant mutuellement dans de torides étreintes, avant de finir par se laisser emporter par Morphée dans les bras l'un de l'autre.

A petit matin, il sent sa belle, venir se coller contre lui. Ses seins s'écraser contre son dos.
Dans son sommeil, un sourire apparaît sur son visage mal rasé.
Dans son sommeil, lui vient les premiers mots de cette journée « Ti amo, mia principessa »

Il reste un moment dans son semi sommeil, embrassant la peau de ses bras qui l'enlacent.
Gardant ses yeux fermés, il rêve que ce moment perdure à l'infinie.

Il la sent quitter leur nid douillet.
Il l'entend faire quelques pas dans l'hélico.
Il ressent une ombre sur son visage, qui le protège des rayons du soleil naissant.

Quelques instant plus tard, ce sont les effluves du café chaud qui finissent par le sortir de sa nuit.
Il finit enfin par ouvrir les yeux.

Sans dire un mot, il l'observe à contre jour. Admirant ses divines courbes. Et la regarde s'habiller.
C'est si beau une femme qui s'habille au petit matin.

Silencieusement, il reste ainsi. Faisant semblant de dormir, attendant qu'elle vienne se poser à coté de lui sur le lit, et qu'elle le réveille par de gestes tendres dont elle a le secret
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Steeve

Steeve


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MessageSujet: Re: Le réveil   Le réveil Icon_minitimeLun 7 Jan 2013 - 21:34

tic tac tic tac tic tac.....
Phase 1, le réveil
Steeve a les yeux grands ouverts à l'approche de l'heure du réveil. Pouvait il dire réveil pour son cas ? Insomniaque, nocturne depuis des mois, prit de réguliers maux de tete, crises intérieures, sensible aux éclairages directs. Le canadien est malade et le sait. Tout comme ce réveil dont il attend la sonnerie à l'avance. A moins 4 secondes il empechera la sonnerie d'un geste rapide et précis. Toujours allongé, les yeux grands ouverts, droit comme un i il prend l'objet et le remonte à l'aide de la clef arrière. Ce bijou d'antiquité devait daté des années 40. Cric cric cric comme s'il se remonter lui meme.

Phase 2, le levé
Le blond retire la couverture pare-éclats de son corps. Il bascule sur le bas-coté pour poser ses pieds au sol. Peu de sensation, il ne ressent plus trop le froid. Il reste dans cette position les coudes sur les genoux à attendre on ne sait quoi. Un par un les bruits environnants lui arrivent. Ce tic tac continuel du réveil, son le plus fort. Sa respiration. Le bruit du vent derrière les vitres scotchées. Le boum boum des pas des autres dans le couloir. Une porte qui se claque au fond du couloir. De la musique dans une autre pièce. Le rire gras de la grande gueule latino. Pour terminer le son chantant des cables des téléphériques. Ils devaient être sur les doigts de la main ceux qui pouvaient entendre tous ces bruits. Si les autres ça ne les dérangeaient pas, c'était insupportable pour Steeve. Fin de l'analyse, il se lève.

Phase 3, l'habillage
Le pilote a troqué sa combinaison de mécanicien par un jeans doublé et un haut de cuir customisé. Ses dernières aptitudes le pousse à s'enduire d'une crème anti-UV. Principalement prévu pour les gardes, le canadien s'équipe en avance de ses armes avant de de finaliser sa queue de cheval. Point de toilette ce jour là, il transpire peu et le fait tous les trois jours. A quoi bon prendre soin de soi quand on est pas accompagné en couche. A son tour, ce seront ses chaussures qui iront fouler le couloir.

Phase 4, les pensées
Reavers se projette dans les 19 heures à suivre tel un pilote qui mémorise son plan de vol. Se forcer à boire quelque chose. Faire un effort pour sourire à ceux qui seront croisés. Ne pas laisser transparaître son mal-être. Prendre connaissance des consignes du jour. Retirer de la réserve sa ration repas. Rendre visite à Vanessa pour lui demander un autre stock de crème. Faire la vérification des accès, nettoyer la cellule de Mélissa et enfin prendre son tour de garde.

La phase 5 pouvait commencer
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Maria

Maria


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MessageSujet: Re: Le réveil   Le réveil Icon_minitimeVen 1 Fév 2013 - 0:14

Il est tôt le matin, la chaleur ne vaporise pas encore les effluves de transpiration des survivants qui ont oublié la douche, les odeurs de la station en pleine activité.

Maria rentre à la station, elle aime rentrer aux aurores, elle a passé la nuit dehors, comme à son habitude.
Maria dort deux heures par ci par la pendant la journée. Plusieurs siestes, c'est ça son régime de sommeil.

En rentrant de sa nuit de promenade, ou de chasse, Maria aime se réapproprier la station et regarder les gens qui se réveillent.
Elle prépare dans le secret un café brulant pour ceux qui bosse à réaménager les lieux, une petite pensée cachée à chacun.
Sauf envers certains; ceux la ne méritent pas de ces petits cadeaux que certains ne remarquaient meme pas. Maria préfère s'en méfier et les garder à l'oeil sans trop parler avec.

C'est l'heure de la plus grosse sieste, elle dure en général 4 heures, et quand elle se réveille, c'est l'heure du deuxième repas.
Maria ne mange pas, elle préfère vaquer à ses occupations quand les autres sont occupés. Elle se mêle aux gens surtout en début de soirée, quand les esprits ne sont pas encore trop imbibés.

Maria est un chat social, qui se réveille constamment, ou ne s'endort jamais complètement. Son oreille veille toujours au moindre bruit proche, et ses yeux sont vifs.
Maria vit à son propre bio-rythme, elle ne semble jamais vraiment fatiguée, mais peut parfois rester affaler sur une table pendant une heure sans rien faire d'autre que regarder la pièce.

La féline boit rarement, elle a donc rarement la gueule de bois. Les stupéfiants qu'elle prend ne semble pas altérer ses gestes et reflexes, mais ils l'emmènent dans ses pensées; vous pourriez alors lui parler que ses oreille vous écouteraient sans que ses yeux se détachent d'un point fixe à l'opposé.
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MessageSujet: Re: Le réveil   Le réveil Icon_minitime

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