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 Un comble d'ingratitude en altitude

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Jenie
Milosevik
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Milosevik

Milosevik


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MessageSujet: Un comble d'ingratitude en altitude   Un comble d'ingratitude en altitude Icon_minitimeJeu 13 Sep 2012 - 0:38

Deux semaines...
Deux semaines que cette survivante arrivée en donnant un coup de fouet devant les portes de Red Vault n'avait pas levé le petit doigt pour aider la communauté de survivants. Rien, que dalle. Pourtant tous les jours elle était au restaurant avec les autres à manger la même chose. Tous les soirs elle dormait au chaud et au sec. Pas de mauvais traitement, pas de suspicion sur sa personne depuis son arrivée.


Que demandait la logique de survie en commun ?
Un partage. Juste un partage. Celui de contribuer à un minimum possible. Sauf que Julie, la jeune femme au fouet, était très loin de s'en soucier. Comment pouvait on s'en foutre à l'heure d'aujourd'hui ? Comment vouloir survivre en agissant comme ça ? Fallait pas pousser le bouchon.
Alors quelques organisateurs lui font la remarque et ça ne lui plait pas. Sale pute.


Un soir le restaurant lui est refusé. Surement que cette action la fera réfléchir. Sauf qu'en réaction elle prend ses maigres affaires et se dirige vers les téléphériques. La garde la capte et prévient Milosevik. Le Serbe ira juste demander à Nouanda:

- Nouanda...
Il y a la fainéante de Julie qui tente de se tirer à la gare des téléphériques. Attrape la moi s'il te plait... je termine de nettoyer la cuisine.


En bon pro de la restauration, Milo tient à ce que la cuisine soit propre à la fin de l'office. Chose qu'il fait avant de rejoindre l'interception.
Il se couvre, s'équipe un peu et prend le pont pour rejoindre l'air de départ... arrivée. Nouanda est déjà là avec Maria. La métisse est deja en train de tenir la blonde. C'est alors que la Julie se met à brailler des choses plus au moins étranges:


" Liberez moi ou je transmet toutes les informations sur votre ville aux Basterds et aux Childrens of chaos.

Rendez moi aussi mes vivres, 5 rations de chaque et dix doses d`extasy. Ne croyez pas que je vais me laisser faire. Je veux aussi un chameau en pleine forme avec de quoi le sangler et lui donner a manger. Je veux aussi le boomerang en os de vous reserves, TOUT DE SUITE.

Quand j`arriverai aux souterrains priez que je ne devoile pas vos minable plans aux gens de la HSC, ils ne sont pas dupe de vos actions.
"

Stupéfiant n'est ce pas ?
Comment mettre les Childrens au même niveau que les Basterds ? Ils sont le pur opposé. Ca vaudrait dire que les Flesh and Blood se trouvent au milieu ? Belle image... Sacrement étrange de mettre les Childrens dans les ennemis des Flesh... peut-être qu'elle en sait plus que beaucoup ici. Ca serait donc de l'espionnage ? La suite vire au comique. Comment demander de rendre des vivres alors qu'elle a mangé à l'oeil pendant deux semaines ? Mais ça va encore plus loin, elle demande des stupéfiants. Haaaa il en était certain le Serbe ! C'était une camée ! Pourtant elle en avait pas l'air. Sacrée petite coquine de comédienne. La blague continue quand elle exige un chameau... en pleine forme ! Et oui... pas un fatigué sinon ce n'est pas marrant. Elle est vraiment défoncée la pauvre. Ce n'est pas tout, on en apprend sur ses goûts avec ce qui vient après. Elle avait flashé sur un arme en os. Surement une femme de goûts. Pour terminer elle exprime sons attention: de dévoiler "des minables plans" contre la HSC... et qu'ils sont pas dupe. Rhooo... Jess met la main à sa bouche et prend un air de panique quand il rejoint le petit groupe.


Le visage du balafré se transforme en ce qu'il exprime souvent... un visage dur, sérieux et fermé. Il la regarde en se frottant le menton.
Une voix s'élève pas loin. C'était l'Italien en compagnie d'Aslaug... tous deux témoins de l’irréelle scène. L'homme ne peut s’empêcher de réagir à cette bouffonnerie.
Milo lève les sourcils vers lui et se rend devant la terroriste. Il lui prend la mâchoire dans une main et la soulève.


- Ecoute moi bien salope.
Tu es vraiment la plus débile des survivantes que j'ai pu croisé depuis un sacré moment.
Le plus con à été croisé il y a trois mois. Je lui ai percé la gorge pour m'avoir salie les oreilles avec ses merdes prononcées.
Toi... je vais faire un exemple. Quelque chose de graphique.


Il la relâche brutalement à ses pieds. Il pose une Rangers dessus et s'adresse aux trois présents.

- Exprimez lui physiquement vos avis si vous le voulez. Moi je vais organiser un petit jeu en l'honneur de son départ...
Laissez là consciente quand même...


Il retire son pied et va en direction du bar... là ou un maximum d'habitants étaient après avoir mangé.
Le but, mettre à l'écrit noir sur blanc sur un panneau l'exactitude des propos qu'elle avait sorti.




Dernière édition par Milosevik le Jeu 13 Sep 2012 - 1:10, édité 1 fois
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Jenie

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MessageSujet: Re: Un comble d'ingratitude en altitude   Un comble d'ingratitude en altitude Icon_minitimeJeu 13 Sep 2012 - 0:55

Un moyen de s'exprimer ?

En réponse à la jeune femme, il se lacha


Va crever sale pute !!

Si tu peux les contacter, c'est que tu l'as déjà fait. Alors arrêtes de nous emmerder, et creve en silence !!


Puis se tournant vers Aslaug

Mia principessa. Fournis la moi, que je m'occupe des basses besognes.


Il en fallait pas plus pour que le rital ne trouve de quoi s'amuser.

Depuis le temps qu'il broyait des cailloux à coups de pioche, Il en avait les poches remplies.

Machinallement, il sorti une des plus grosses et la balança sur le crane de la blonde.
Pierre qu'il avait en réserve et qu'il balança de toutes ses forces sur la tête de la jeune femme.

Rien à foutre. Il l'aimait pas de toute façon.
Ce genre de putes en chaleur, il leur aurait bien roulée sur la gueule, si il avait eu un tracteur.

Mais, il en avait pas. Alors il faisait avec les moyens du bord.
Vidant ses poches , il n'hésita pas à participer à la lapidation.

Certe, c'était barbare. Mais pour une garce comme ça. Ca ne méritait pas mieux.
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aslaug

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MessageSujet: Re: Un comble d'ingratitude en altitude   Un comble d'ingratitude en altitude Icon_minitimeJeu 13 Sep 2012 - 17:35

Fallait que ça finisse comme ça !

Des jours qu’elle se répétait la même chose
Elle ne la sentait pas la donzelle arrivée depuis deux semaines dans son groupe et qui créchait la nuit pas loin de leur petit campement dans un des bâtiments de l’outpost .

Elle essayait pourtant de se raisonner.
Ne pas laisser ses propres sentiments prendre le pas sur le raisonnement.
Ce n’etait pas parce qu’elle était habillée comme une pute en chaleur.
Ce n’etait pas parce qu’elle avait l’intention des le départ de travailler avec son rital donc de l’approcher de près.

Non non

Même si parfois on commence à se partager le même outil et qu’ensuite….

La norvégienne n’etait pas jalouse… ou si peu… elle ne le reconnaîtra pas de toute façon. Elle était simplement vigilante comme toute femme amoureuse. Mais elle savait aussi faire taire ses doutes tant que rien ne menaçant se pointait.

Donc elle s’etait montrer sympa, pédagogue, à l’écoute et était restée optimiste sur une possible collaboration avec son rital et tidus le tailleur de pierres.

Ce qui l’avait dérangé au premier plan, chez la donzelle, c’etait cette forme d’autisme qui semblait être la caractéristique première de son fonctionnement cérébral.

Elle avait pourtant accueilli des tas de survivant à 404 mais pas encore une comme celle là. Même celui qui avait voulu lui piquer des outils au tout début de la ville avait su s’exprimer avant qu’elle lui indique la route de Vegas pour qu’il aille se faire voir ailleurs.

Une muette ou presque… endormie, camée, invisible.

D’où un certain étonnement de lui voir sortir toute une flopé de menaces. Elle savait donc aligner trois phrases d’un coup.
Pour le coté sensé par contre, il y avait du souci à se faire.

Première fois qu’elle voyait Milo si énervé.
Elle ne doutait, pas vu l’autorité de l’homme, que ça ne serait pas la dernière

La débile était au sol apres avoir été relâchée par le Serbe

Son rital s’en occupait avec la permission du maître des lieux.

Elle n’etait pas étonnée

L’italien avait génétiquement le sens de l’honneur et ce genre de traître ne méritait pas mieux.
Bon sang, ils auraient pu se la traîner sur les chemins escarpés menant à Red Vault quand elle essayait encore de donner le change. Par chance au dernier moment, elle leur avait fait faux bond… une chance oui… la jeune femme frissonna en imaginant un traquenard possible.

Un regard interrogatif en direction de Maria et Nouanda

Un jeu ?

Je crois que cette fille va regretter d’être venue visiter le coin !
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Nouanda
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Nouanda


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MessageSujet: Re: Un comble d'ingratitude en altitude   Un comble d'ingratitude en altitude Icon_minitimeVen 14 Sep 2012 - 0:46

Dès avant son arrivée, Nouanda ne l’aimait pas. La meuf à la tenue d’actrice porno de seconde zone avait osé l’ignorer par radio. Elle s’était permis de joindre toute la ville et ne lui avait pas répondu, alors que quelques heures plus tard, elle répondait à Milo.

Première erreur.

Arrivée en ville, Nouanda était là, mais la fille n’avait adressé la parole qu’au Serbe, encore une fois. Pas un regard pour elle. Ce n’était même pas la jalousie de la brune qui s’exprimait, non, plutôt une incompréhension face à cette ignorance marquée, et voulue.

Deuxième erreur.

L’asiatique commençait à perdre patience, mais elle n’en montrait rien. Cette attitude ne faisait qu’entretenir sa méfiance, et elle se doutait que si elle faisait part de ses doutes à Jess, celui-ci risquait de croire qu’elle lui refaisait une crise de jalousie déplacée, surtout que lui-même se foutait pas mal de la nouvelle arrivante.

Elle se taisait donc.

Arriva un soir, où, sachant que la fille s’était vantée de pouvoir assurer un vrai boulot d’exploitante, Nouanda avait organisé avec Aslaug et son groupe une descente à Red Vault comprenant pause pioche, à savoir bosser sur les flancs escarpés de la falaise pour en extraire des pierres utilisables. L’autre avait garanti être là… Elle ne se pointa, comme une fleur, que trois jours après.

Troisième erreur.

Accordant le bénéfice du doute à Julie, Nouanda s’était dit qu’elle pourrait sans doute l’amener à faire autre chose d’utile et qu’elle-même pourrait lui apprendre à faire une besace. La fille ne vint pas au rendez vous, laissant la brune poireauter avec ses outils et son matériel de récupération. Elle était par contre, toujours fidèle aux repas.

Quatrième erreur.

Cette fois, la bioroïde ne pouvait plus laisser passer ça. Trop c’était trop. Légèrement énervée, elle lui fit comprendre que s’ils ne pouvaient pas compter sur elle, ils n’avaient pas à continuer à l’entretenir à l’œil. Cette petite pétasse de Seraphina elle-même était plus utile ! Alors ils avaient décidé de ne plus lui offrir le couvert, qu’il fallait que ça cesse. Au lieu de réagir comme un humain normal l’aurait fait, à savoir comprendre où était son erreur et tenter d’y remédier, elle tenta de quémander des médocs à Nouanda – visiblement elle savait qu’elle existait au final ! – et devant le silence persistant de la brune, décida de se casser.
Sauf qu’on ne se casse pas comme ça de chez les Flesh. C’est pas la fête non plus ! C’est pas le club med gratos !

Cinquième erreur.

Quand la garde prévient Milo de l’intention de Julie de se barrer, le Serbe demande à Nouanda d’aller l’intercepter. Elle acquiesce, un sourire aux lèvres. Seul défaut dans l’énoncé, faut pas la frapper plus que nécessaire, ni la torturer. Dommage.
Nouanda se rend à la gare du téléphérique où la fille commence à gueuler sur le membre de la communauté en faction qui refuse d’actionner le bouton de mise en marche de la machine. En chemin, elle appelle Maria pour qu’elle la rejoigne. Nada sur les talons, elle ouvre la porte de la cabine et empoigne la fuyarde par la nuque sans ménagement aucun. Elle la sort manu militari et souffle entre ses dents.


- Tu ne crois pas, en plus, qu’on va dépenser de l’énergie à te faire descendre ?

Oh, la traitresse tente bien de se débattre, mais Nouanda ne lui laisse guère de marge de manœuvre. Elle ne la frappe pas, chose difficile s’il en est, au vu du temps passé à se retenir de simplement lui cracher à la gueule. Les poignets sont maintenus, puis liés avec ce lien de plastique si commun chez les policiers d’avant crash. Menottes jetables, comme ceux qu’on a attachés avec, en général. Maria arrive sur ces entrefaites, et Nouanda lui confie la squatteuse. Elle commence à chercher dans son sac quelques bouts de chiffons à lui fourrer dans le bec pour s'assurer de son silence quand la captive se met à gueuler.

Sixième erreur. Fatale.

Trop sciée par ce qu’elle entend, la brune ne perçoit son homme qu’au moment où il arrive tout à fait. Elle retient donc la baffe qu’elle voulait lui balancer dans la tronche et le laisse gérer la situation. La scène prend une tournure improbable, autant elle a déjà vu le Serbe s’énerver, exécuter des personnes gênantes, proprement, rapidement. Elle a vu beaucoup de choses venant de lui, en devinant d’autres de ses virées avec Juan, mais c’est la première fois qu’elle l’entend lui dire, puisqu’elle est présente, qu’elle a le droit d’exprimer physiquement son avis à quelqu’un.

Alors que Jenie entreprend sa lapidation, la brune se défait de son mousquet qu’elle confie à Aslaug, puis se penche à l’oreille de Maria en lui demandant d’aller lui chercher quelques objets dont elle lui établit la liste. Elle observe la volée de cailloux sur la face et le corps de la fille qui se trémousse au sol, mains toujours liées dans le dos, en gueulant quelques insanités sans queue ni tête, bien que le terme de queue face partie de ceux employés, le son se répercute dans les montagnes, c’est joli, l’écho.

Le débit diminue mais ne cesse pas et, alors que Maria revient, quelques minutes à peine après le départ du Serbe, la brune fait un léger signe à Jenie pour qu’il cesse d’envoyer des projectiles. Elle souhaite s’approcher et jouer, elle aussi, c’est qu’elle a beaucoup de choses à dire à cette pouffiasse qui a cru pouvoir l’ignorer. La féline lui confie sa besace et l’asiatique l’entrouvre et constate avec satisfaction que tout y est.

La gueule de la nana est en sang, Nouanda la retourne sur le ventre. Les poignets sont sanguinolents et la brune s’assure de la conscience encore présente de la fille par le frisson qui la parcourt alors que la lame s’insère entre eux pour trancher le lien qui les lie. Les bras retombent, sans force, de chaque côté de la fille. Presque maternelle, l’asiatique pose la tête de la lapidée sur ses genoux et verse un peu d’eau sur le visage, doucement, le nettoyant avec les chiffons qu’elle avait précédemment sortis.

Puis, les chiffons humides sont posés sur la bouche et le nez, une bonne épaisseur, et la brune verse à nouveau l’eau… Beaucoup d’eau… La tête sur ses genoux, un bras pour la maintenir, l’autre pour tenir l’outre de grande contenance, la brune lui murmure d’une voix douce.


- Je vais faire en sorte que tu te souviennes de moi. Je suis Nou-an-da.


Quand elle sent que la résistance faiblit, que la femme ne se débat plus aussi fort, elle arrête de faire couler l’eau, enlève les chiffons et la laisse cracher difficilement, l’y aidant, même, afin que les poumons se vident de l’eau et que l’air y reprenne sa place. Torture militaire. Propre. Noyade et réanimation. Elle est un peu déçue, Nounou, elle ne peut pas aller jusqu’au bout, il lui faudrait des électrochocs pour relancer le cœur, pour ça… Tant pis, elle fait avec les moyens du bord… Deux minutes trente, pas plus.

Une fois de plus...

La brune se lasse de cet exercice là. Alors que la fille reprend son souffle pour la énième fois, préférant sans doute être morte à cet instant précis, Nouanda se met à découper ses fringues en lambeaux, faisant courir sa lame sur toutes les parcelles de peau découvertes. Cela dure quelques minutes ainsi, et la jeune femme n’est plus assez vivace, ni réceptive à son goût.

Grelottante, elle n’a pas même la force de se prostrer.

Il parait que pour vérifier que quelqu’un est conscient, il faut lui pincer le téton – pour une femme – voire les couilles – pour un homme – sauf que Nouanda n’a pas envie de pincer. Elle ne pince donc pas. Elle se saisit délicatement d’un des tétons à nu, dardé par le froid ambiant et amène sa lame quelque peu émoussée par le découpage des vêtements de cuir. Elle tranche.

Le hurlement de souffrance qui s’échappe de la gorge de la victime arrache un léger rire à Nouanda. Les félins sont de grands joueurs, il ne faut pas l’oublier, et là, la proie est parfaite, surtout qu’elle a le droit de jouer ! Tant qu’elle reste consciente…
Et elle l’est ! En témoigne ce cri.


- Tu as encore des choses à dire ?


Sa voix est douce, toujours, elle caresse doucement la joue de son jouet de l’instant… Si longtemps… Un instant le sang qui s’écoule de la plaie qu’elle vient de créer la ramène au temps d’avant, au temps où elle aurait savouré le goût de la souffrance présent dans les chairs de la femme dénudée de son cuir…

Elle repose la tête de la femme au sol, s’écarte quelque peu et se met à genoux à côté d’elle. Celle-ci geint, son bien moins agréable que son hurlement précédent. Nouanda sort le boomerang du sac que lui a confié Maria et elle l’agite devant ses yeux, afin qu’elle puisse se rendre compte de la taille de l’objet. Puis fait effectuer la même danse que sa lame, l’arrêtant sur le pubis de celle qui git devant elle.


- Tu le veux toujours ?

Elle savoure la terreur dans les yeux de sa victime quand celle-ci comprend l’intention de Nouanda. Les cuisses se resserrent sur l'arme, voulant empêcher leur progression, mais cela ne freine pas la brune. Elle tire une cuisse vers elle de façon à ouvrir la route et lui enfonce le boomerang d'un coup sec. Profond, trop, au vu de la réaction physique qui secoue la traitresse. Un rictus nait sur les lèvres de l'asiatique, et elle termine la pénétration jusqu'à la garde. Un son de chairs en souffrance émane de l'entrejambe alors qu'une plainte s'élève de la bouche de la torturée.

- Tu l'as désormais, heureuse ?

La voix est douce, toujours. La laissant, gisante, les entrailles emplies et écartelées, Nouanda se relève et nettoie sa lame souillée en coupant une des rares bandes de cuir restantes de la tenue de la demeurée qui les a pris pour des enfants de chœur, puis, finalement lui crache à la gueule.

"Quelque chose d'artistique" a dit le Serbe, ce n'est qu'une première esquisse.

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Maria

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MessageSujet: Re: Un comble d'ingratitude en altitude   Un comble d'ingratitude en altitude Icon_minitimeSam 15 Sep 2012 - 13:23

Maria avait suivi Nouanda durant la durée de toute l'expédition, elle avait laissé Nouanda à ses responsabilités, et elle prenait tout ça très à coeur la Nouanda.
L'autre avait du très certainement bien lui casser les couilles. Aussi la féline regardait tout ça avec un recul exemplaire.

On lui demande une liste d'objets, Maria hausse les épaules devinant l'utilité de ces quelques outils de "bricolage" et ramena tout l'attirail du parfait petit tortureur à Nouanda.
Quand elle revint, la ptite fuyarde avait déjà pris cher dans la gueule, et la petite asiat' avait pris soin de se garder la totalité de la marchandise en état pour exercer son art.

Le reste n'est que sauvagerie, noyade, torture à l'arme blanche... puis le boomerang. C'est sauvage, bestial, et brutal. Maria ne joua pas la spectatrice, même si elle avait son éducation de tueuse, cette brutalité ne la fascinait pas. D'après ce que disait Nouanda, Milo arrivait, alors la chatonne décida de rentrer tranquillement en ville. D'autres choses à faire...


"Encore besoin de moi?"
A l'intention de Nouanda.
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aslaug

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MessageSujet: Re: Un comble d'ingratitude en altitude   Un comble d'ingratitude en altitude Icon_minitimeDim 16 Sep 2012 - 9:21

La scène presque irréelle se déroulait devant ses yeux grand ouvert.

Aucune envie de détourner le regard car d’une certaine façon cette scène là, elle le sentait, devait participer à l’évolution de sa personnalité.

Elle avait déjà tué… par deux fois.
Le toute première fois sous ordre de Tato… sans doute devait elle lui prouver son obéissance, sa capacité à le faire sans hésiter. Elle avait du quitter la tête de son groupe, partir seule à la recherche de sa proie, le pister en montagne… une chasse à l’homme à un contre un.
Elle ne connaissait pas celui qu’elle avait mis en joue.

C’était simple.

Pour la deuxième fois, les choses étaient différentes, cela rentrait dans le domaine de l’intime. Elle s’était tant voulu d’avoir fait venir cet homme avec eux, de lui avoir fait confiance et de l’avoir vu bafouer cette confiance.
Elle etait en partie responsable des problèmes qu’il causait.
C’était à elle de prendre ses responsabilités… à elle de le descendre… en murant ses émotions derrière une volonté farouche.

Une nouvelle fois, son bras n’avait pas tremblé.

Mais tuer derrière une arme à feu était à ses yeux chose aisée.
La distance occultait la violence et la vue du sang.
C’etait froid, technique….presque sans cris, sans gémissements

A 404, elle ordonnait…. Et l’on capturait.. souvent… et on tuait...parfois. Elle n’etait que la voix qui donne un ordre sans se sentir vraiment impliquer par ce qui découlait de cet ordre.
Ces hommes avaient besoin d’action… elle leur donnait de l’action pour protéger la station.

Ce qui se passait en ce moment à l’Outpost ne rentrait pas dans la même catégorie.

La fille hurlait, pleurait, gémissait, se tordait de peur et de douleur. Il y avait du sang, de la chair écorchée… c’était violent, sauvage.

Pour la première fois elle se rendait compte à quel point Nouanda ressemblait à un félin.
Un chat siamois à la silhouette fine et élégante
Elle jouait… à faire peur, à faire mal… elle jouait… et en prenait plaisir.

Hallucination… elle crut l’entendre ronronner.

Aucun être vivant n’aurait aimé tenir à ce moment précis, le rôle de la souris.

Pourtant dans ce monde sans loi, cette forme là de violence était nécessaire. Un exutoire aux déceptions, aux trahisons.

Aurait elle pu tenir à sa place le couteau qui tranche le bout d’un sein ?

Peut être… peut être un jour… un jour de haine… un jour sans pardon… quand les vagues d’une colère renvoient en surface des relents d’émotions pas vraiment disparues.

La Norvégienne n’oubliait jamais rien…jamais.

Elle se rapprocha du rital… quitta enfin la scène des yeux.

Je crois que j’ai besoin d’un verre…

Un coup d’œil à Nouanda

Pas vraiment besoin de nous pour la surveiller je pense ?
Tu gères à merveille.

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NIX

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MessageSujet: Re: Un comble d'ingratitude en altitude   Un comble d'ingratitude en altitude Icon_minitimeLun 17 Sep 2012 - 7:39

[Gare des téléphériques - l'interception]

Ahhhh, déjà que d'être de garde, ce n’était pas le pied mais si en plus il ne pouvait même pas dormir debout ...

Des cris le firent sursauter. Nix analysa la situation d'un œil mi-clos, plutôt rapidement pour quelqu'un qui contait fleurette à Morphée à peine quelques instants auparavant.
Une poursuite, quelqu’un, quelqu’une, en fait, essayait de se faire la malle. Elle était mal barrée, avec Nouanda à ses trousses. Mais quelle manie avait tous ses gens de vouloir mettre les voiles quand il faisait froid dehors, cela méritait presque une étude. Le lieutenant se remémora la dernière poursuite d’un fugitif dans la neige, il en claqua presque des dents.
L’avantage de la montagne, c’est qu’elle n’irait pas bien loin, une fois qu’il aurait bloqué l’accès au téléphérique. Se tirant rapidement de sa léthargie, il barra l’accès à l’unique porte de sortie de la blonde fugitive, elle pouvait toujours tenter la chute libre, mais c’était sans garantie de résultat. Il colla son arquebuse, c’est qu’il était surarmé le Nix, sous le nez de la blonde, Julie, c’était le nom de l’apprentie fuyarde. Nix l’avait à peine croisée, d’un autre côté, Nix ne côtoyait personne.
Rien de spectaculaire dans l'intervention du lieutenant, mais c'était propre et efficace, il évitait d'en rajouter, il avait tendance à se comporter comme un condamné à mort en sursis, savourant chaque inspiration comme si c'était la dernière.

Nouanda prit livraison du colis, elle fit signe à Nix de la suivre mais le para déclina l’invitation, il avait l’estomac fragile et la cuisine asiatique, ce n’était pas son truc.

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Milosevik

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MessageSujet: Re: Un comble d'ingratitude en altitude   Un comble d'ingratitude en altitude Icon_minitimeLun 17 Sep 2012 - 8:08

Le petit tour au bar était l'occasion pour boire un bon café.
Ce que fait le Serbe tout en écrivant sur un bout de carton le "plan" de l'année: les phrases mots par mots de l'idiote Julie. Julie sans peur et sans cervelle. Une fois fait, il clou l'affaire sur le mur du bar. Petit tour en réserve pour prendre quelques outils et retour à la gare des téléphériques. Quand il arrive sur les lieux il constate qu'elle avait mangé cher. Vêtements en lambeaux, visage tuméfié, divers bleus, un téton en moins et son corps violet victime de la température. Il lève son pouce vers Nix derrière son pupitre de garde et choppe par les cheveux la fautive.


- Vous y avez été fort là !
J'ai quelque chose de plus lent et plus démonstratif.
Venez...


Ce qu'avait fait et dit cette survivante était vraiment de la merde. Elle finira tel-quel.
Le Serbe la conduit (avec ceux qui veulent bien suivre) aux toilettes les plus reculés du complexe. Il était clair qu'il n'y avait pas de système d'égouts allant vers un grand centre d'épuration... tout était traité ici dans des grosses cuves. Milosevik prendra son temps avec un mécano de désaxer un chiotte pour faire passer un corps. Celui de Julie bien entendu. Une fois fait, la crétine est mise à poil dans la cuve, mains attachées vers le haut, la tête non loin du trou du WC remis en place. Le tout est refixé. Julie beigne dans la merde et se recevra tout les excréments de qui ira chier.


- Voila. Sa seule chance de vivre est de lever la tête pour bouffer nos merdes ou boire la pisse.
Je doute qu'elle tienne dix jours. Entre les infections et l'envie de bouffer de la merde... la mort l'attend.
Que personne l'achève...


Jess sortira sa queue pour lui pisser dessus avant de retourner au bar expliquer de la laisser en vie... le temps qu'elle crève.
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