Sujet: OPERATION VIRUS TRANSMUT Mer 26 Sep 2012 - 9:34
INTRO
C.R.I.V. Centre de Recherches International des Virus
Cinq années de recherches, de rassemblements, de départs, des suicides, de désespoir, d'espoir et de survie. Le centre tenait encore. Il tenait grâce à la volonté et le savoir faire d'hommes et de femmes survivants du Crash... principalement des scientifiques. Cinq ans de recherches diverses pour arriver enfin à trouver le remède à ce que ceux de la surface appellent Zombinite... le virus Transmut.
Transmut pour transmutation. Modification de la nature profonde d'un élément de façon à obtenir un élément différent, obtenu en jouant sur la composition de ses atomes ou des ces gênes. De longs et difficiles travaux de laboratoires pour trouver un vaccin et un antidote à partir des cellules souches. Un vaccin pour permettre l'organisme de lutter contre cette infection et un antidote pour annuler la contamination directe. Pour y arriver il eut beaucoup d'échecs.
L'abri du centre est composé de quatre niveaux sous le sol. Un rez de chaussée fortifié prévu pour l'accueil et les livraisons. Des sous-sols pour la survie en quarantaine et les laboratoires pour les recherches. Il a été conçu pour l'activité de cent vingt personnes. Actuellement il est occupé par quatre cinq occupants. Vingt et un membres non contaminés et soixante quatre contaminés devenus des cobayes.
Niveau - 1 : Espace vie et détente. Machineries 1, stockage, parking et air de livraison en sous-sol. Niveau - 2 : Chambres supplémentaires, bureaux, animalerie (Prévue pour chiens, chats, singes, cochons, rats, etc... ). Niveau - 3 : Traitement des cobayes, cellules, salles d’opérations et fabrique de produits finis. Niveau - 4 : Laboratoires d'essais, traitements des virus, stockage haute-sécurité et machineries 2.
Sur les 21 survivants présents: - 14 scientifiques regroupant des Docteurs, chirurgiens et scientifiques divers. - 5 agents de sécurité regroupant un responsable, trois gardes et un maître-chiens. - 2 techniciens. Tous deux spécialisés pour toutes sortes d'interventions dans le complexe.
Le dernier essai était concluant. Clarence Worley l'agent de sécurité mordu par un contaminé avait passé les cinq jours de quarantaine à subir une batterie de tests. Résultat final: plus aucune trace de virus Transmut dans le corps. Les rapports et analyses étaient formels, Worley était totalement guéri. Il avait échappé de justesse... lui évitant de finir comme un tiers des cobayes qu'il gardait. S'il était heureux, les autres explosaient de joie. Cinq longues années à mixer la survie aux recherches sur un continent ravagé par le Crash. Le jour même de l'affirmation de réussite, les vaccins et remèdes sont en lancement dans la fabrique... et le soir du même jour, ils fêtent tous ensemble cette grande réussite.
Ce n'est que le lendemain, après une gueule de bois, que Ramon Dupuis le responsable de sécurité reçoit de multiples alarmes. Il reste un long moment devant les pupitres de reports d'alarmes. C'était incompréhensible, ça sonnait de partout. Alarmes électriques, de ventilation, intrusion, chauffage, groupe froid... des ascenseurs bloqués, des issues de secours en défaut, les principaux accès extérieurs bloqués et... et acquittements de fermetures des cellules ! Du jamais vu dans toute sa carrière.
Le chef Dupuis prend les choses en mains en armant ses hommes et en envoyant en sécurité tous les scientifiques au niveau - 4. L'urgence du moment était de confiner tous les cobayes en liberté dans le complexe. Ce qu'il réussit en partie après de longues heures... et la pertes de trois de ses agents et deux scientifiques venus l'aider. Il se retrouve à la surface, au rez de chaussée du complexe. Son gars survivant est blessé et il n'a plus les moyens de tirer d'affaire les douze scientifiques restés bloqués au dernier niveau. Seul alternative... chercher de l'aide extérieur. Mais qui ?
Dupuis est totalement conscient qu'à la surface c'est la guerre. Les survivants s'entre-tuent, se bouffent, se pillent, se violent et cherchent le profit. Il ne voit qu'une carte à jouer, celle de contacter des survivants organisés... qui normalement sont les plus civilisés. Il n'ira pas utiliser la camionnette restante du complexe mais plutôt le seul moyen: les communications. C'est à ce moment que les survivants de l'Outpost Bunker sont contactés. Un homme demande urgemment de parler au "responsable" de ce qui émet le plus fort dans la région. Région de la taille d'un pays, tout le coté Sud-Est du continent. C'est naturellement que Dupuis tombe sur Milosevik. Le temps presse, chef Dupuis sait que le temps est compté pour le personnel restant. Il jouera franc jeu avec le Serbe lui promettant le vaccin et le remède au virus qui touche tout le monde en surface. Milosevik avait la possibilité de posséder ce qu'il n'arrivait pas à avoir depuis des années.
Le responsable de la sécurité du C.R.I.V. donne des coordonnées précises au Serbe... qui de son coté calcule la descente en téléphérique et les kilomètres restants à parcourir. Pour faire au plus vite et éviter des jours de marche, Dupuis envoie son agent chercher l'aide en camionnette. Ca sera donc des places limités. Deux devant avec le conducteur et dix derrière pour faire le voyage. Milosevik Jess va organiser le départ dans la demie-heure avec des volontaires.
Milosevik Jess relâche m'émission de son émetteur récepteur. Il en était certain, ce n'était pas un piège et le type de l'autre coté de la communication n'était pas un mythomane. Trop d'informations, de noms, de précisions données à la minute pour que ça soit du flanc. Là, en bas des chaines de montagnes, à quelques kilomètres, il y avait des ruines et un complexe scientifique. Ce Dupuis avait promis un putain d'anti-virus à ce mal qui touche tout le monde. Ce qu'il tentait depuis des années sans succès. Eux avaient la technologie, des spécialistes, du matériel pour travailler cela... et ils avaient réussi.
Fallait pas tarder... faut même pas réfléchir... c'est la chance de survie... la chance de mettre fin à cette maladie latente. Milo se donne une demie-heure pour réunir une équipe. Un groupe pour porter secours à des scientifiques coincés dans un abri rempli de cobayes agressifs. C'est bon, Jess pense à tous ces flingueurs qui composent son groupe de survie. Il part à toute vitesse chercher son matériel dans ses quartiers quand la raison lui revient pendant le trajet. Et oui... s'il se passait quelque chose pendant l'absence ? Si l'Outpost était attaqué ? Combien de temps ça va prendre de tirer ces civils de là ? Est-ce que Dupuis va tenter de lui la mettre à l'envers une fois fait ? Merde alors... tant d'imprévus en perspective. Seul moyen de faire un compromis... composer un groupe mixte de volontaires.
Le meneur des Flesh and Blood appelle ses gars d'astreinte radio... il leur demande d’appeler tout le monde en urgence dans la salle de réunion... la grande pièce qui sert de lieu de restauration. Il termine de s'équiper et attend nerveusement qu'un maximum de personnes arrivent. Dès lors il fait vite et parle fort une fois les pieds sur une table.
- Camarades ! Je vais faire court. Dans une demie-heure je vais monter dans une cabine avec ONZE d'entre vous. Que des volontaires. Soyez armés si possible et équipez vous léger. Je vais descendre avec ce groupe composé vite fait pour rejoindre une autoroute défoncée. Un rendez-vous est fixé avec un conducteur qui arrive en camionnette... pour se rendre à un abri qui se trouve à des heures d'ici. Le temps qu'il arrive, c'est le temps qu'on mettra à marcher de l'arrivée du téléphérique à la route. Notre but sera de décoincer des scientifiques d'un abri rempli de Zombies. Si on tarde, demain ils sont morts. La récompense sera le vaccin du virus que nous avons tous attrapé depuis que nous respirons ce putain d'air.
Le balafré avait assez parlé. Il descend de la table et prend la direction de la gare. Tout en y allant il rajoute:
- J'attends onze volontaires aux téléphériques. Possible qu'on revienne dans quelques jours. On reste en contact radio.
Rapide, soudain et vraiment imprévu...
Dernière édition par Milosevik le Mer 26 Sep 2012 - 17:55, édité 1 fois
Elle le regarda tout en annalysant ce qu'il disait...
Des scientifiques à sauver.. à sauver de truc qui ressemblent à Mélissa... Ca sentait mauvais cette histoire.
Autant de scientifique, autant de moyens déployés... il y avait anguille sous roche. Clairement. Comment avaient ils survécu? Comment avaient ils contacté Milo?
Le chaton de l'Outpost hésitait énormément... Le sujet l'interressait, mais pas la récompense... Maria avait son virus à elle, et Milo n'avait toujours pas daigné le lui rendre, ce qui lui avait coûté cher l'autre jour.
Maria regarda Milo avec insistance, elle savait qu'il percevrait son regard interrogateur fixé sur lui. Elle partit ensuite à l'écart, et se posa contre un mur de la grande salle.
Des zombies, c'est moins drôle que des êtres conscients. Mais ça promet une belle boucherie... Et qui sait, peut être que quelques survivants aurons de malencontreux accidents sur sa route ?
Mercredi en robe au fond de la salle quitte la réunion sans bruits après sa petite réflexion.
Direction la chambre. Troquer le tissu contre du cuir, lasser les doc', préparer un petit sac de femme moderne post-apo : ecsta, opium, coca, alcool, quelques rations de survie, une gourde, poudre à canon, balles et... allez, quand même une paire de sous-vêtements, au cas ou.
10 minutes, pas plus et là voilà arrivée à la station de téléphérique, parmi les premiers. Le reste du groupe de volontaires en arrivant la trouvera "élégamment" assise sur un petit bloque de béton, flingue à la ceinture à affûter son rasoir chéri contre une lanière de cuir qu'elle tiens tendue sous son pied et contre un genoux.
Elle arriva dans la pièce, les manches retroussés et les mains couvèrent de sang qu’elle tentait d’éponger au maximum avec un vieux chiffon plus rouge que blanc. Elle lanca un sourire à l’assemblé bien que dans sa tête c’était pas la joie, des zombies, violents… Elle avait imaginée, gamine, une apocalypse de zombie mais l’idée de la confronter en vrai c’était beaucoup moins drôle.
Elle jeta un regard à la salle, toujours les mêmes en première ligne semble-t-il… Elle se frotta le nez, laissant une marque d’hémoglobine sur son museau et décida qu’elle devait en être aussi. Faire ça part, se faire accepter et elle était très curieuse de voir de vrai zombie, surtout l’odeur, on a toujours du mal à l’imaginer.
Elle lâcha ses manches doublés de fourrure et glissa son mouchoir dans sa poche avant de lever la main pour signaler au serbe qu’elle viendrait, redoutant quelque peu sa réaction, après tout elle était nouvelle et n’avait jamais fait ses preuves, il ne voulait peut être pas d’une potentielle future morte-vivante avec lui.
Tout en marchant à grand pas faire la sortie de la grande salle, Milosevik voit Maria qui se met à l'écart. Encore une fois. Plus les jours passaient, plus la jeune femme s'écartait de ce qu'il attendait d'elle. Outre d'être déçu, il en devenait méfiant. Il écarte les mains vers elle genre: "tu fais quoi"? et continue sur sa lancée.
Arrivé à la gare des téléphériques il se rend à la salle des commandes pour une dernière vérification météo. Le temps était vraiment mauvais, il ne fallait pas qu'il y ait trop de vent. Ca pouvait passer à cette heure... une légère pluie, de la brume, une température à peine sous zéro. Si le temps était comme cela ici, en haut du pic, il en était tout autre tout en bas. Ils gagneront de cinq à dix degrés tout en ayant un possible soleil. La neige n'était pas au programme.
Une partie des Flesh and Blood (Avec du Juan, Fish, Kaias, Steeve, Uggly et Saki.) avait suivi leur leader pour un dernier topo en tête à tête. Le Serbe leur donne des dernières recommandations en cas ou ils ne suivraient pas. Ils se devaient d'assurer la défense du lieu en son absence. Une fois fait, il mettra bonnet, gants, fusil dans l'étui et le sac à dos sur le dos. Une dernière roulée consommée avant la première arrivée. Mercredi. A voir son regard, elle doit croire que ceux présents partent avec lui. Hors ce n'est pas le cas, elle est la première arrivée. Jess tire sur sa roulée et la rejoint en regardant le maigre sac qu'elle porte. Question de partir léger... elle est vraiment partie à y aller léger.
- T'es plus trop l'adolescente que j'avais connu au port d'oiléan. Te voila en combattante Mercredi...
Milo lui positionne une roulée derrière l'oreille et regarde l'arme qu'elle a à la ceinture.
- Elle est loin l'époque de l'incident de tir sur le ponton de déchargement d'armes... Je compte sut toi pour assurer.
Une deuxième personne arrive. Une deuxième jeune "femme". Tamna, la nouvelle. Milo croit voir sur son visage de la crainte mais aussi de la détermination. Il jette le reste de sa roulée et se pointe devant elle, prêt à lui demander de retourner dans le complexe. Il reste un moment la bouche ouverte pour dire quelque chose et se ravise. Il lui tourne le dos et se frotte le front sous le bonnet avant de se replacer en face d'elle.
- Tamna... Ok pour nous suivre. Mais faudra ne pas nous gêner et suivre quelqu'un de fort au combat. Possible qu'on ait à se battre. On aura par contre besoin de tes yeux pour voir et ta bouche pour prévenir... tout comme tes bras pour porter ce qu'on ramènera de là bas. Et qui sait... peut-être que tu nous surprendras dans le bon sens...
Credi relève la tête vers le serbe, réceptacle à roulées. Certaines choses ne changent pas.
Sourire en coin à sa remarque puis anecdote. Certaines chosent changent, oui. De coursier pour les Fomoires, la voilà devenue disciple de Stark, maître assassin. De quoi satisfaire son appétit pour le meurtre et autres jeux de morts.
Et elle a faim la lugubre, c'est le calme plat depuis la caravane. Cette petite sortie l'excite beaucoup plus qu'elle veux bien le laisser paraître. Cacher ses émotions, maîtriser son image est un talent naturel chez elle, cultivé par sa formation depuis qu'elle marche dans le désert.
Surprise à l'apparition des cheveux de braise devant eux. Qui aurais crus qu'elle oserait se risquer à une mission de ce genre ? Reste à voir si le cran dont elle a fait preuve en se présentant ici ne la quittera pas une fois au coeur du nid de guêpes.
Credi replis sa lame et la range dans sa manche. Roulant sa lanière soigneusement tout en s'appuyant plus confortablement dos au mur, elle répond à jess avec une subtile touche de dérision tout en observant Tamna :
- Oui, je sais viser maintenant.
Haarbald
Messages : 68 Date d'inscription : 11/07/2012 Age : 44
Haarbald arriva aux derniers mots de Mercredi, avec un sourire taquin il regarda celle-ci en finissant d'ajuster son couteau de chasse. -"C'est bien ce que je me disait! c’était une tentative de meurtre raté à l'époque!"
Il garda son sourire en saluant les autres, après tout, mercredi lui faisait régulièrement des blagues sur les félins et avait même tenté de brancher des écouteurs sur son neuromat; Se lancer des blagues était presque une coutume entre les deux... Enfin des blagues...Qui pouvait être sur qu'elle avait pas vraiment essayé de tuer quelqu'un la souris à l'époque?
-"Boss!" Voila, rien d'autre à dire, même "au rapport" ou "présent" était de trop, Milo savait très bien pourquoi le bioroïde était ici; Son Alpha, patriarche familial, ami, avait demandé des volontaires.
Puis, son regard resta un moment sur la petite aux cheveux rouges.
Bon fallait pas toujours se fier aux apparences, la preuve avec Mona qui était une excellente chasseuse/pisteuse malgré sa carrure d'oisillon mais la quand même.
Du coup il se tourna vers Jess, sans parler son regard en disait long, genre: on l'embarque? tu veux que je veille sur elle? Et sans parler s'il vous plait! Le leader des flesh and blood connaissait le réplicant depuis suffisamment longtemps à présent pour le décrypter sans trop de problèmes.
Nouanda Admin
Messages : 374 Date d'inscription : 10/07/2012 Localisation : Dans l'ombre...
Nouanda n'est pas la première, cette fois, c'est rare. C'est presque logique puisqu'il lui a fallu, chose rare, attacher Nada. La jeune lynx lui faisait la fête en la voyant faire son paquetage, mais au vu de sa réaction lors de la Chasse, la brune préfère la laisser là. Certes l'odorat de la bête est fort, mais elle peut aussi être un poids, surtout dans un complexe clos.
Nouanda arrive donc, équipée des pieds à la tête, lame au dos dans son étui, couteau et flingue à la ceinture. Arrêt sur image en voyant une des dernières gamines arrivées au Bunker dans les volontaires. Froncement de sourcils. Le but n'est-il pas de se battre et de sauver des vies ? Peuvent-ils se permettre d'avoir un poids supplémentaire ?
Regard interrogateur envers son homme, regard qui en dit long. Elle a vécu la Chasse comme un échec personnel, sa binôme ayant été blessée et lui également... Le tout étant de sa faute, d'après elle. Elle s'en veut encore et sait que s'il lui impose de veiller sur quelqu'un ou de se séparer de lui lors de la mission à venir, elle ne sera pas sereine. Il faudrait qu'elle apprenne à l'être, oui, mais est-elle prête à ça ? Elle sait aussi qu'ils sont efficaces ensemble, tout comme elle l'est avec Haar ou Juan... Mais Juan reste, visiblement...
Elle sort plusieurs paires de protèges-avant-bras renforcés, métal fin recouvert de tissus et lacés pour s'ajuster aux bras. Cela ne permet pas de frapper avec, mais peut résister à des crocs acérés... - Zombies, hein ? Gare aux morsures... C'est du bricolage, certes, mais ça peut sauver des vies. Cela fait plusieurs jours qu'elle prépare ces machins, au cas où... Et puis, ça l'occupe. Elle remonte sa manche de manteau pour montrer comment elle l'a équipé. - Faudra juste penser à utiliser l'avant bras pour repousser, plutôt que la main. Je n'ai pas eu le temps d'en faire pour tout le monde... Il y en a 6 paires, en plus de celle qu'elle porte. Elle sait que Milo a déjà la sienne, depuis des lustres, c'est de celle-ci qu'elle s'est inspirée.
Encore un appel. Une nouvelle mission, bien moins dans ses cordes que la chasse, mais il avait fait ses preuves et compter bien le montrer de nouveau.
Des zombies? les types amorphes dehors? étrange, pourtant la dernière balade lui avait montré qu'il ne fallait pas sous estimer l'adversaire, le bras de Jax a laissé suffisamment de sang sur les vêtements de Kosan en guise de piqure de rappel . C'est donc avec le soucis du détail qu'il se prépare, vivre, vêtements assez épais pour faire face au froid sans entraver des mouvements rapides, son mousquet qu'il vérifie plusieurs fois, munition, arc et armes blanches ... la panoplie du para-militaire, comme à la belle époque. Ses préparatifs étant assez long c'est un Kosan au pas de charge qui se présente, essoufflé, il espère que les cabines ne sont pas encore parties.
Milosevik passa devant elle en trombe sans lui adresser la parole... mais la gestuelle en disait long. Alors une lueur s'alluma dans les yeux de Maria. Cette fois elle ne le décevrait pas. Au tour de Maria de voir ce que tous ces gens valaient aussi. Allez t il la considérer ensuite?
Que lui reprochait on? Il était vrai que les derniers événements n'avaient pas été en faveur de Maria... Fallait cesser ces conneries, mais après tout ce bordel, elle aurait une sérieuse discussion avec Milo, si elle revenait bien sur...
Il avait déclenché sans le savoir chez elle son gout du défi, de bouger, de voyager... et puis, surtout... il ne lui avait pas adressé la parole et ça lui avait mis une rage de vaincre dans le bide hors du commun.
Quand elle retrouva le petit groupe elle revint tout de noir vêtue. Attitude différente de celle durant la chasse, aucune attitude de retrait.
Elle arriva d'un pas décidé et non joué, et bien équipée. C'est comme si elle s'était bricolée un petit nécessaire de survie en milieu urbain...
Torches, sac rempli, ration de survie, vieux zippo.
Cuir noir, pantalon en cuir noir, débardeur noir moulant.
"Y a encore d'la place la dedans? En tous cas jsuis des votres."
Maria avait le regard dur, décidé, elle regarda tour à tour Milo, Nouanda, et Haarbald, et alla se foutre aux côtés de la deuxième.
credi penche légèrement la tête sur le coté à l'arrivée de Haarbald. Sourire en coin et pas de réponse à sa remarque.
Elle range sa lanière de cuir dans sa besace lors du briefing silencieux entre les deux hommes et les rapides explications de Nouanda qui déballe ses œuvres.
Credi se lève alors pour avancer vers la jaune. Elle l'en débarrasse d'une pour le faire tourner dans ses mains, l'observant sous toutes les coutures avant de la faire sautiller pour la sous-peser.
Joli,k très bonne finition, rien qui puisse s'accrocher aux manches qui vont les recouvrir, et plutôt légers pour ne pas gêner les mouvements...
Observation terminée, elle tends le protèges-avant-bras à Nouanda pour lui rendre accompagner de quelques mots : - T'es douée, ils semblent très pratiques, et pas forcément pour les zombies...
Sur ces mots arrive son serbe à elle. Discret et élégant, comme à son habitude... Et puis Maria dans une tenue similaire à la sienne. La lugubre croise le regard de Kosan et s'y attarde un instant avant de saluer Maria d'un signe de tête.
Tic tac... Tour à tour ce sont Tamna, Mercredi, Haarbald, Nouanda, Kosan et Maria qui arrivent à la gare des téléphériques. Milosevik regarde sa montre et attend encore d'autres arrivées. Personne d'autre au bout de trente cinq minutes depuis le lancement de cette mission soudaine. Il grimace et fait signe vers la guerite de contrôle de faire mettre le jus pour la descente.
- On va pas attendre une demie heure de plus. On y va. Si d'autre arrivent en retard, ils pourront courir derrière nous en bas... on sera visible.
C'est partit. Le commando express de sept membres montent dans la cabine et entame la descente. Jess les regarde tous. Tous étaient armés d'armes à feu sauf Maria et Tamna. Le Serbe fronce les sourcils et demande à Maria:
- Tu sais te servir d'une arme à poudre ? Sois certaine de la réponse...
A l'affirmatif, le Serbe lui passera un des deux pistolets qu'il a avec des munitions. A la négatif, rien d'autre que les armes qu'elle a déjà. En levant le menton vers la toute nouvelle survivante volontaire:
- Tamna tu ne me quittes pas d'une semelle. En cas d’imprévu tu me suis sans me gêner et sans passer dans mon champ de vision...
C'était la seule non combattante de l'équipe... tous les autres savaient se battre et avait tué sans aucun doute.
Que leur dire pendant cette trop longue descente ? Milo n'avait pas des masses de renseignements à leur fournir sur ce qui les attendait. Il en savait rien lui même. Il restait qu'avec une idée en tête... faire ce que le type lui a demandé pour gagner les remèdes. Les sept aventuriers finissent par arriver tout en bas. Jess ne tarde pas pour les faire suivre au petit trot. Ca restait assez facile, ils étaient frais et ce n'était que la descente pour parcourir le tout terrain menant à la route défoncée. Fallait juste faire gaffe de ne pas se tordre une cheville. Dès que quelqu'un fatigue, le groupe se remet à marcher... et dès qu'il sent que le souffle est récupéré, Milo refait partir l'équipe en petites foulées. C'est celle la moins physique qui arrive sur les rotules quand la route visée est en vue. Le balafré fait signe d'une halte et sort ses jumelles pour scruter le tracé bitumé.
- Là ! Au loin... je vois des poussières de déplacement de véhicule. Surement notre chauffeur. Ecoutez tous... planquez vous sur les cotés... Nouanda avec moi pour se montrer. S'il y a une couille, tirez. C'est un seul type qui doit arriver... donc s'il y a plusieurs personnes c'est louche.
Parano jusqu'au bout. Pourtant quand une camionnette arrive en vue, elle s'arrête non loin du Serbe qui lève la main et c'est un seul type qui ouvre la portière pour faire signe lui aussi. Le gars ne semble pas armé. Il ouvre assez vite les portes arrières. Milo fait signe à ceux de planquer de monter à bord. Une fois tout le monde à bord et que le demi tour est fait, Milo présente tout le monde. Lui dit s'appeler Clarence Worley... qu'il a survécu que grâce à l'anti virus qui lui a été injecté. Il dit s'être fait mordre plusieurs fois comme ses collègues. Effectivement, il a du sang partout et des bandages grossiers sont posés sur une main, un avant-bras et une cuisse. Worley commence à démarrer pour plusieurs heures de route...
"Je sais me servir d'une arme à feu... mais une arme à poudre j'avoue que..."
La mémoire de Maria se mit au travail et... Elle regarda une des deux armes de Milo et tendit la main...
Ecoute.. je vais essayer, je demanderai aux autres de me montrer, parceque je sais que je suis capable. Je sais utiliser des armes de poings, des fusils, fusils d'assaut, fusil à lunette, même si pour ces derniers je supporte moins bien le recul... Alors une arme à poudre... Si je vais apprendre, et je le prends. Au pire je prendrai une autre arme, j'apprends de mes erreurs tu sais...
Maria savait qu'il fallait qu'elle engrange les infos, qu'elle se démène pour survivre, et ça y est, elle s'y mettait sérieusement.
Maria alla se placer en position avec trois autres personnes sur un côté sur chemin, bien embusquée. Le véhicule arriva, et comme l'avait précisé Milo, le conducteur était seul. Pas d'entourloupe, ça ne puait pas trop, alors tout le monde se présenta, et monte dans le carrosse!
Milo offre sa bénédiction au groupe en laissant démarrer et partir le véhicule.. Seul Hic, les joyeux compagnons n'étaient que sept, et du coup... ça promettait d'être sportif!
A peine le "mini bus" démarré, Maria démonte son nouveau flingue et interpelle Nouanda, peut être un regard pour Haarbald aussi... et elle balance :
"Ca marche comment ces trucs de renaissance?"
Et ouais, la culture c'est comme la confiture, sauf qu'en matière de flingue à poudre bah là... elle était larguée.
Petite foulée ? comme de bons petits soldats. Plus tôt dans la cabine Mercredi a profité de la descente pour passer la deuxième bretelle de sa besace à son épaule, toutes ses affaires bien calées dedans, rien ne bouge, Et le canon de son pistolet glissé sous une fine sangle à sa cuisse
Elle cours sur le coté, un peu à l'écart du groupe. D'un pas souple, silencieuse, pas un tintement émanant d'elle, à peine le roulement de quelques cailloux sous ses pieds..
Elle se s’arrête pas aux ordres de Jess pour laisser souffler les traînards.
Arrivés à la fin du parcours le petit groupe la retrouvera appuyée contre un arbre. Dans un angle mort du vehicule qui arrive déjà. En train de placer une balle graissée dans le cadeau que lui a fait Stark quand elle n'avait encore l'air que d'une fillette.
Au signe de Milo, elle sortira de son coin, rangeant son arme à sa ceinture. À bord elle trouvera sa place à coté de kosan, pas hasard bien entendu.
Froide, elle semble détachée, sûr d'elle, mais au fond peut être un peu inquiète. C'est la première fois qu'elle monte à bord d'un véhicule précrash. Et en plus il fait pas du tout le même bruit que les Ford Falcon qui ont conduit les Fomoires et Mara en déroute à leur camps dans le désert.
Le petit groupe est toujours là, près à partir pour une jolie balade. Le Serbe ne fait pas attention aux conversations, il reste juste attentif aux ordres ou consignes qui pourraient émaner du boss ou de son ombre. Ses yeux croisent ceux de la lugubre puis glissent inévitablement sur le "tout cuir" pour voir qu'elle s'équipe avec des bouts d'armures rudimentaire, il en fera de même en remerciant Nouanda au passage.
La descente se passe sans encombre, un regard vers Maria pour voir que la collection hivers est décidément très cuir ! Un coup d'oeil rapide aussi sur la nouvelle, beaucoup de femmes pour une grosse opération, un peu gêné le Serbe-bis.
L'accueil du camion propage une petite montée d'adrénaline, pendant un moment il pense qu'il utilisera enfin une de ses deux cartouches et entendre enfin le doux bruit de son arme mais malheureusement ou heureusement son mousquet demeure encore une fois muet et tout le petit monde embarque dans le camion. Pas un mot, Kosan se demande si ils auront le droit à un briefing un peu plus complet, un plan d'attaque ... ou si le tout se fera en freestyle ou à l'instinct. Pour l'instant il a l'impression d'être sur un chameau mécanique, beaucoup plus rapide, avec un mal de mer proportionnel à la vitesse, heureusement les interrogations de l'autre en cuir viennent briser le silence. Un coup de coude pour sa voisine, il vérifie plusieurs fois que son mousquet n'est pas chargé et le Serbe s'amuse à armer et désarmer son arme avec rapidité, sans un mot, tentant de faire une musique à base de clics et de bruit de culasse. On peut facilement en déduire qu'il a passé de nombreuses nuits avec ce "compagnon".
Haarbald
Messages : 68 Date d'inscription : 11/07/2012 Age : 44
Sujet: Re: OPERATION VIRUS TRANSMUT Mar 2 Oct 2012 - 11:47
Impassible et silencieux pendant tout le trajet, il répondait à Jess avec des hochement de tête et Nouanda avait eut droit à un sourire lorsqu'elle distribua les protections.
Maria elle aussi avait eut droit à son hochement de tête approbateur lorsqu'elle se décida finalement à les suivre.
Positionné et prêt à tirer lorsque le camion arriva, difficile de dire si un quelconque pic d’adrénaline était monté tant il semblait d'humeur égale...Une machine.
A l’intérieur du camion, il ferma les yeux au démarrage s'accordant une pause.
Il finit par les rouvrir en observant Kosan qui jouait avec son fusil; Le bioroïde n'entendait rien en art et du coup le manège du serbe-bis lui sembla...Illogique.
Kosan eut donc droit à ce regard, qui n'était pas agressif mais dans lequel on pouvait lire : Mais quesque tu fous ?
Tamna
Messages : 56 Date d'inscription : 19/09/2012
Sujet: Re: OPERATION VIRUS TRANSMUT Mar 2 Oct 2012 - 16:00
Difficile de ne pas dire qu'elle était la nouvelle, elle faisait tâche dans le décors, on aurait pus croire qu'ils venaient tous de sauver une pauvre orpheline d'un ancien camp aujourd'hui détruit. Mais il n'en était rien, elle s'était engagée pour partir avec eux et elle comptait bien trouver ça place. Seul Jess semblait vouloir l'aider et elle rougissait à cette attention bien qu'elle en était un peu vexée, elle aurait été vexée si quelqu'un d'autre lui avait apporté son aide, mais elle semblait en avoir besoin... Pas de protection, pas d'arme, des vêtements qui pendent dans tous les sens et ses cheveux même pas attachés.
D'accord Jess...
Elle voulait rajouter un "général" mais c'était pas trop le moment, l'ambiance semblait assez tendue, personne ne parlait, occupé à entretenir des armes à feu plus ou moins digne de confiance.
Pour un bleu elle réagissait assez vite, se jetant directement sur le bas coté bien que vexée d'avoir sautée pour rien. Le voyage en véhicule semblait encore plus pesant et le fait d'être baldinguée en tout sens ne rendait pas ça plus agréable. La peur se mélangeait à la nausée du voyage, elle commençait à regretter d'être partie avec eux, mais elle le devait, si ce n'était pas pour le bunker, c'était pour elle, elle valait quelque chose et elle allait le prouver.
Milosevik
Messages : 416 Date d'inscription : 10/07/2012
Sujet: Re: OPERATION VIRUS TRANSMUT Mer 3 Oct 2012 - 7:48
Bref échange de paroles avec le conducteur et tout le petit groupe embarque. Milosevik retire son sac et l'étui du fusil pour les mettre entre ses jambes quand il monte du coté passager. Il boucle sa ceinture et l'engin démarre. Etrange sensation de ce geste fait il y a quatre ans dans une Deux-Chevaux avec Kristen... ou une voiture Française avec Dezba en allant aux ruines de Chamberlan. Ca remontait loin... il avait l'impression que ça faisait dix ans. Un regard à ses compagnons à l'arrière et Jess détaille l'homme au volant. C'était un homme d'environ son age avec une tenue d'agent de sécurité privé. Le type avait plusieurs bandages aux mains, avant-bras et bras. Son teint était livide, yeux creusés, traits fatigués... bref, une tête de fiévreux... de malade.
- Tu veux que je prenne le volant ? Ca va aller ?
Discussion entamée mais le gars secoue la tête. Il ouvre la bouche pour dire quelque chose mais se stoppe. Il hausse les épaules et finit enfin par parler sous les secousses de la camionnette.
- J'imagine ce que tu dois te dire. Que je suis infecté à cause de mes blessures. Oui je le suis. Mais mon organisme lutte grâce à l'anti-virus. Je suis la toute première réussite de test des scientifiques. Mes collègues n'ont pas eu cette chance. Deux ont été mangé et le maître-chiens s'est transformé en bouffeur de chair. Si tu les avais vu... Tu dois pas savoir de quoi je parle.
Le Serbe regarde la route et lui répond lentement:
- Ho que si. Notre prise de connaissance de ce virus pur remonte à deux ans à la découverte d'un centre de recherches en montagne dans le Nord. Des cas de Zombinites agressifs. Les rapports stipulaient des attaques de contaminés... qui cherchaient à bouffer les autres... un soit disant instinct primaire sur-développé. On garde même avec nous un cobaye depuis tout ce temps. Je sais donc de quoi tu parles.
L'agent semble étonné, tourne plusieurs fois la tête vers le Serbe et enchaîne.
- Je... ok. Tu dois donc savoir qu'il faut leur tirer dans la tête pour les stopper pour de bon. Détruire leur système nerveux. C'est ce qu'a fait Dupuis sur le maître-chiens quand il est revenu à la vie... enfin, la non-vie.
Jess hoche la tête.
- Oui c'est ça. C'est de cette façon que nous avons tué le deuxième cobaye de la station. Les autres avant nous avaient été au lance-flammes et la décapitation. Dis... il y que ce Dupuis et toi à la surface ? Tu peux me dire ce qui a foiré dans votre abri ?
L'homme secoue la tête et grimace.
- Oui... oui. Seul mon chef et moi avons réussi à sortir. Pour ce qui a foiré j'en sais rien. Dupuis a juste dit que ça ne pouvait pas être un accident... que tout se bloque ou se débloque. Les pannes et tout le foutoir. Me demande pas qui aurait intérêt à faire quelque chose comme ça dans la quinzaine de Docteurs avec nous, ça n'aurait pas de sens.
Jess entre-ouvre la fenêtre et se retourne pour regarder ses compagnons pour les prendre à témoin de ce qu'ils avaient pu entendre eux aussi.
- S'il fallait toujours un sens à tout on en serait pas là. Pas de fin du monde, pas de virus, pas de cannibalisme... pas autant de morts et de fous. Si toi tu as cru m'apprendre l’existence de contaminés bouffeurs de chair moi je t'apprends que les extra-terrestres existent et que ces enfoirés nous ont refilé ce virus tout comme ils sont surement responsables de la destruction de la surface.
Le conducteur tourne la tête pour regarder le balafré l'air grave.
Le reste du voyage se fera à vive allure dévoilant un paysage froid et dévasté. Le bitume avait bien tenu et les rares villes ou villages croisés étaient que des tas de ruines sans vie. Milo aura poser des tas de questions sur la survie que menaient tous ces chercheurs du centre et en dira peu sur son équipe. Les heures passent et prouvent que l'antidote fonctionne... le type ne se transforme pas.
Maria
Messages : 214 Date d'inscription : 11/07/2012
Sujet: Re: OPERATION VIRUS TRANSMUT Mer 3 Oct 2012 - 11:39
Maria buvait les discussions qui portaient sur le sujet du virus. Et pour cause ça la concernait directement. Effectivement Maria était elle aussi porteuse d'un habitant fort peu sympatique, et c'est Milo qui lui filait des médocs a peu près tous les mois. Un puissant Rétro-Viral. Mais pas un anti-virus... malheureusement Maria et le Nightwalker n'avaient jamais trouvé le remède.
L'agent de sécurité avait du se tromper, ce ne devait pas être un anti virus, sinon il ne serait plus malade.. Ou alors le virus était extrêmement puissant et mutait systématiquement et déjouait l'anti-virus...
Maria avait regardé Kosan s'amuser et avait du coup compris rapidement comment armer l'arme puis s'en servir. Alors elle démonta son arme pendant le trajet afin de bien finir de l'étudier. Quand elle finit de remonter l'arme, ses petits camarades de jeu pourraient analyser qu'elle a vite appris. Le prochain problème serait d'apprécier l'arme et sa précision, et ça, ça promettait une bonne partie de plaisir.
Pour finir avant d'arriver, Maria ajusta sa tenue et vérifié l'ensemble de son matériel.
Avec les récits de Jess, Maria fut prise d'une empathie instantannée. Cette communauté en avait vu des choses, et ils étaient encore là... avec un reste d'humanité qui leur permettait de garder quelques rapports sociaux.
Maria remarqua aussi la petite rouquine qui serrait intérieurement les dents... Mais quelle idée de l'avoir emmené? Elle la petite toute nouvelle, mais elle allait les retarder tous, c'est certain. Et voila qu'elle se mettait à avoir des nausées... Il fallait l'occuper.
Elle s'adressa à elle :
Ca va aller? Tiens, mâche ça, ça va te faire du bien.
Lui tendant une petite patte de fruit emballée.
Du sucre, de l'énergie... Tu vas en avoir besoin. Comme les vétérans ne daignaient pas s'occuper d'elle, à part Milo qui était à présent pris à réfléchir aux vrais problèmes, Maria avait pris le relai.
Nouanda Admin
Messages : 374 Date d'inscription : 10/07/2012 Localisation : Dans l'ombre...
Sujet: Re: OPERATION VIRUS TRANSMUT Jeu 4 Oct 2012 - 12:25
Un léger sourire à l'adresse de la lugubre, elle lui tend la paire qu'elle a reposée afin qu'elle s'en équipe. Finalement, il y en aura pour tous... Chacun est donc pourvu de protège-avant-bras. On ne sait jamais, si ça peut les sauver...
Jess est en tête, Tamna sur les talons. Une pensée fugace traverse la brune, si jamais la gamine vient à mettre en danger son homme, elle l'achèvera elle-même, la môme. C'était une lourde responsabilité de décider d'accompagner une troupe de guerriers avertis en souhaitant aider, mais sans en avoir les capacités, l'écarlate l'apprendra - ou non - à ses dépends.
Durant le trajet, Nouanda ferme la marche. Quand le point de rendez vous est en vue et que le son du camion se fait entendre, elle se porte au niveau de Milo alors que les autres s'égaillent dans les fossés. Une seule personne à bord, mal en point. Elle peut le constater, comme chacun.
Elle monte à l'arrière, écoute ce qui se dit devant, indique d'un mouvement de tête à Maria le démontage de son arme qu'entreprend Kosan... N'est ce pas avant de partir qu'il faut faire ça ? Elle plisse les yeux, mais ne pipe mot. Elle est déjà passée en mode "commando", nul son ne s'échappe de ses lèvres.
Mercredi
Messages : 135 Date d'inscription : 15/07/2012
Sujet: Re: OPERATION VIRUS TRANSMUT Jeu 4 Oct 2012 - 15:07
Un hochement de tête en signe de reconnaissance pour Nouanda. La lugubre n'attends pas, elle ouvre déjà les fermetures éclaires à ses manches pour y glisser les protections.
Dévoilant sur son avant-bras droit l'astuce de son unique tour de magie. une bandelette de tissus qui maintiens son rasoir contre sa peu. Rasoir qui se retrouve placé dans le nid douillé en haut de son buste en attendant de trouver mieux.
*Zip* la voilà équipée, manches refermées, la nouvelle épaisseur est à peine visible, bien... Quelques mouvement des bras pour apprivoiser ce nouveau poids... Léger. Très peu gênant. Nouanda a vraiment du talent.
...
Plus tard dans la voiture, après l'échange entre Milo et le chauffeur, le petit jeu de Kosan lui donne une idée. Fouillant brièvement sa besace, elle en sors son baladeur. Écouteurs accrochés aux oreilles, *clic clic* et l'appareil glisse dans la poche de sa veste avec sa main qui y reste. Un petit soupir avant de penche la tête en arrière, contre la vitre, yeux à demi fermés.
Volume au max, le rythme du crin crin qui parviens aux oreilles de ses voisins entre deux secousses peut leur laisser un drôle de sentiment en opposition au calme qu'affiche la lugubre.
Plusieurs heures de route... Milosevik partageait son temps à surveiller les embûches au sol pour les indiquer au conducteur, à lui parler, à prendre des nouvelles derrière lui et passer quelques appels avec son émetteur récepteur. Il en avait un peu plus apprit sur ce centre d'anti-virus. La vie qu'ils menaient tous là dessous et quelques noms de personnes importantes... tout comme les recherches effectuées pour en arriver à l'antidote.
Boire une goutte de sa gourde, deux roulées grillées, vérification des ses deux armes à feu... Milo bouillait de rejoindre ce Dupuis et de plier en quatrième vitesse la tache qu'il lui avait demandé. Ce Clarence Worley à coté de lui était la preuve que le vaccin était efficace, il ne transpirait plus. Au bout du voyage le temps s'assombrit, la nuit allait tomber dans deux petites heures. Une fine pluie déversait de petites gouttelettes qui venaient s'écraser sur le grand par-brise de la camionnette quand Worley commence à ralentir. Des ruines multiples sont en vue. L'homme fait un détour sur une petite route extérieure et explique que le centre se trouve en bordure de ville. Ville... ce qu'il en reste, ça veut dire pas grand chose.
La camionnette file droit sur une bâtisse à l'architecture solide... seule bâtiment véritablement encore debout dans la zone. Cette zone quasi désertique avec des restes de ruines plus importantes en arrière plan... une voie ferrée encore en état d'ou les rails partaient dans un tunnel sur la droite... quand, un claquement extérieur se fait entendre. Juste une seconde et des poussières après, la vitre se fissure et Clarence expire un dernier râle. On venait de lui tirer dessus !!!
- TOUS AU SOL !
Tout en s'enfonçant sous le tableau de bord après avoir décroché sa ceinture, Milosevik gueule cette phrase à ses coéquipiers en arrière. La balle qu'avait tué le chauffeur était tiré de face... à savoir d'ou, c'était le problème. A voir le trou dans la vitre et le corps, c'était du sept soixante deux ou du douze sept. Le véhicule termine son déplacement contre un tas de gravas.
- Tireur embusqué on est dans la merde. Le terrain est dégagé autour de nous. De la détonateur à l'impact je dirais qu'il se trouve de quatre cent... six cent mètres. C'est un bon vu le temps. Il peut tous nous tuer un par un si on s'y prend comme des merdes.
Il était évident que ce n'était pas un piège du duo Dupuis / Worley. Mais qui flinguait dans le coin avec ce type d'arme ? Et pourquoi ?
- Ecoutez... écoutez moi bien. Le tir venait d'en face. Il pourra pas tuer ceux qui sortent par l'arrière. mais dès que vous allez vous déplacez ailleurs il nous flinguera. Son calibre peut surement passer la carlingue de cette camionnette... alors si on reste ici jusqu'à la tombée de la nuit il va surement canarder le Van. J'ai la seule arme qui peut l'atteindre... je vais donc le retenir le temps que vous trouviez une autre planque. Va falloir partir dans plusieurs sens.
Milosevik ouvre vite fait sa portière, replace son fusil à la main, décroche la ceinture du conducteur et tire le corps à lui. Worley servira de bouclier supplémentaire derrière la portière. Tout en se dépatouillant avec le déplacement du corps il rajoute:
- Dès mon premier coup de feu vous ouvrez la double porte arrière et vous cavalez. Tamna tu restes avec moi. Vous allumez vos radios. Je n'aurais que cinq balles à tirer toutes les trois secondes... après je dois recharger. Vous aurez donc quinze secondes pour vous mettre à couvert. Vous êtes prêt ?
Milosevik sortira avec le corps... étant quasi au sol sous la portière accompagnateur et derrière le corps... à placer son fusil dans l'attente du tir ennemi. Après un coup tiré, il aura une idée de la provenance. A son tour il tirera dans la direction cinq balles toutes les trois secondes.
Vous:
1/ A la première détonation je cours comme un sprinteur vers la plus grosse bâtisse. 2/ A la première détonation je cours le plus vite possible vers le train renversé, direction le tunnel. 3/ A la première détonation je me place sur le coté du Van pour tenter de flinguer le tireur occupé par Milosevik. 4/ A la première détonation je cours vers là ou devait aller le Van, un parking regroupant plusieurs véhicules calcinés.
(HRP: Certains n'ont pas choisi leurs docteurs. N'oubliez pas de mettre "pierre" ou "feuille" ou "ciseau" devant votre choix.)
2/ A la première détonation je cours le plus vite possible vers le train renversé, direction le tunnel.
Docteur : Jenkins et Ross (Ciseaux)
RP : Mercredi écoute tranquilement sa musique, ça crachote jusqu'aux oreilles de tout le monde, elle est au volume max et s'isole... Comme une espèce de rituel avant la tempête qui s'annonce.
Le serbe reste actif, il remplit son rôle de meneurs, il prends des infos.
En fait à part le serbe, le mouvement de culasse du flingue de Kosan, et le crachotement de musique, l'ambiance est assez lourde.
Nouanda adresse un petit regard à Maria un peu étonné, mais très vite se concentre et ne dit plus un mot.
Le véhicule approche du batiment... puis tout à coup c'est le bordel. Le chauffeur se prend une balle. L'adrénaline monte sauvagement pour Maria, et son rythme cardiaque s'accélère. Heureusement de vieux réflexes militaires se déclenchent et elle n'a pas besoin de la voix de Jess pour baisser la tête et se mettre à couvert derrière le siège passager. Le véhicule s'écrase ensuite contre un truc dur et solide.
Jess briffe le groupe. Puis il commence à nous couvrir d'un feu régulier en face.
Maria regarde tour à tour chacun des autres, puis d'un mouvement souple se glisse rapidement derrière une portière, elle.
10 secondes.
Arme à la main elle court, silhouette courbée, arme en mains, vers un vieux train couché dans la direction du tunnel...
Maria à les yeux injectés de sangs par l'effort et le sang qui rentre en trombe dans ses veines pour alimenter ses muscles. Déloger un tireur embusqué, en l'assassinant froidement dans le dos après une approche silencieuse : voila l'objectif. Maria était plaqué contre le train, elle surveilla l'avancée de ses camarades, peut être quelqun avait il eu la même idée qu'elle... Elle attend avant d'agir ensuite.
D'un signe de main, elle indiqua à ses "coéquipiers" qu'elle était en place et ne bougerait plus. Elle communiquait comme les groupes d'intervention classique...
Spoiler:
Dernière édition par Maria le Dim 28 Oct 2012 - 0:48, édité 1 fois
Pierre - 5/ A la première détonation je me place sur l'arrière du Van en attendant les mouvements de Milosevik.
Docteurs : Carter et Beckers.
Elle accepta volontiers la chic et la déguste, ça faisait des années qu'elle n'avait pas sentie la douceur du sucre couler dans sa gorge. Elle en savoura chaque lampé en oubliant son anxiété et son malaise, elle était partie dans une monde de douceur. Elle sourit à Maria la remerciant de son présent.
Elle sourit toute seule, heureuse de son bonbon, contemplant ses pieds qu'elle s'amusait à remuer de gauche à droite, l'apport de sucre n'en était pas pour rien mais juste qu'à se moment là, elle était heureuse, c'était cours, c'était bref, mais elle le voulait intense et personnel. Elle se mit même à fredonner un air de musique qu'elle avait entendu dans le fond de son bunker. "Greensleeves"
Réflex à la con, ou instinct de survie, sa première réaction et de mettre ça tête entre ces jambes les mains sur sa nuque et ne plus bouger. Figée dans la surprise, surprise dans la panique, paniquée de mourir, morte de peur... Mais très vite la raison prend le dessus et elle trouve enfin la force de se déplacer pour se jeter à l'arrière du van le dos collé au par choc... Rester avec lui, il était gentil Jess, de toute manière elle ne pouvait pas aller bien loin. Les autres sortaient à tour de rôle du véhicule comme si c'était un simple exercice, elle elle était heureuse que ses jambes lui répondent.
Assise dans la boue, les mains sur la tête, regardant d'un oeil humide de larmes Milo, guettant son départ pour le suivre. Désarmée et paniquée mais en état de marche et prête à foncer.
Dernière édition par Tamna le Ven 19 Oct 2012 - 20:11, édité 1 fois
Sujet: OPERATION VIRUS TRANSMUT 
Mer 26 Sep 2012 - 9:34
