Jean Jacob Jourdain De La Franconnerie en Brie Sur Orange des Ecuries.

* Vanessa est présente quand un drôle de nouveau décide de faire son numéro, elle n'aime pas l'attitude de l'individu. Elle se concentre peu sur son discours, mais quand il parle de décapiter Uggly, elle se concentre un peu et serre les poings. Il s'adresse ensuite à elle directement, il lui demande d'être sa putain, de se laver et d'avoir un sac sur la tête. Elle n'en revient pas et pendant ce temps, Gouache intervient pour le ramener à l'ordre en renversant le tabouret. Vanessa se dirige aussi vers le nouveau et c'est le moment où Nouanda intervient pour calmer les esprits, Vanessa arrête et se place juste à côté de Gouache. Elle crache sur le nouvel arrivant. *

JE SUIS PAS UNE PUTE!!!! Je demande le cachot pour lui Nouanda, je laisse Jess décider, mais s'il se promène libre, je te jure que ça ne sera pas la peine de venir me voir pour soigner ses blessures.

Je venais de finir ma bière quand ce type a débarqué et commencé son discours. Au début j'ai cru qu'il était sympa mais lorsque je l'ai entendu parler de "négresse" et de décapiter l'un des nôtres, alors là, j'en ai eu marre. Alors quand il se met à traiter en plus une autre fille de pute, c'est le ponpon! Seul l'intervention rapide de Gouache et de Nouanda m'empêche aller lui faire labourer le sol du désert avec ses dents. Il a l'air cultivé, on va essayer de jouer la dessus. C'est pas parce que je suis un merco que j'connais pas mes cours d'histoire!
Je me lève et m'approche de lui, l'air distrait et lui lance
Avec un nom comme le tien, dis-moi, tu dois être Français, je me trompe? Alors comment ose-tu déshonorer par de tels propos les actes de tes ancêtres? Ces hommes et femmes, blancs ET noirs, qui ont lutté pour l'égalité de tous et l'abolition de l'esclavage! Ils doivent se retourner dans leurs tombes à cet instant.
J'vais même être vexant. Ce bon franchouillard doit être sans doute catholique
Puisse Thor et Odin te pardonner. Cette femme aux cheveux bleus, personne ici n'y toucheras. Oh zut...tu viens de tomber face à un païen. Qu'est-ce que ça fait papar, hein!, de tomber face à un hérétique? Tu voudras peut-être relancer une croisade?
Ça c'est fait.
Puis, faisant un signe de tête à Gouache
Y'en a qui auraient mieux fait d'y rester je crois.

Je retourne au comptoir et commande une deuxième bière. C'est peut-être pas la chose la plus intelligente que j'ai fait, et j'en ai fais des vertes et des pas mûres au cours de ma vie, mais au moins, je me sens bien et je suis content de moi. J'vens en plus d'apercevoir le visage de celle qu'il considérait comme "sa putain". Mignonne, et la balafre rajoute un petit côté sauvage qui me plait. Faudra que je lui offre un verre un de ces jours.

Le Kombucha n'était pas mauvais finalement, si bien qu'il avait presque apprit à aimer. Fallait dire qu'il n'y avait que ça qui le motivé ces derniers temps: se démonter le crane. Et pourtant, un truc ne collé pas. Comme une mouche à merde qui bourdonnerai trop près de son oreille. Il releva les yeux et aperçu enfin le pourquoi de cette agitation.
Un monstre de graisse beuglait des saloperies. "Encore un" Mais...mais.. Ca parlait de BP, ça s'agitait, d'autres insultes étaient lancées à la volé pour quelques Flesh et ça s'agitait encore. Des gestes malencontreux de la part du gras-double.
Idiot. Les gens se succédaient

Ed' sorti une petite fiole contenant un vomitif. Il en avait toujours sur lui en cas de brouille, parce que c'est bien d'etre cuit mais parfois faut gérer. Et là en l’occurrence... Le Libertain avala l’infâme liquide et se dirigea vers l'homme le plus idiot du resto-bar en titubant. Fallait vraiment etre con de se faire des potes de cette manière sans avoir les moyens de ses prétentions.

La tentation de porter la main vers le petit étuis à la ceinture le démangea, un ciseau à bois là où il faut et on en parlerai plus. Une oeillade à Gouache le fixa. Elle était la femme la plus tolérante qui soit et quand bien meme, elle avait elle aussi ses limites. Il lui laisserai se plaisir.

- Hey... *blurp* s'lut..gros.

Dans sa lancé, Ed' attrapa "Fat boy" au collet le poussant à la renverse tandis que sa jambe droite fauchait les jambonneaux qui servaient de pattes à Mr Michelin. Sans le lâcher, notre ami l'accompagna vers le dance floor dans un bruit sourd. Comme dans un combat de lutteurs il se jeta sur lui, portant son visage à hauteur du sien.

- *blurp..bl..* Moi *rot* moi c'est Ed'..

Il n'en pouvait plus de se contenir alors le Libertain se vida avec beaucoup de motivation, souriant entre deux eclats de gerbe. Quand il eut terminé, sa main tapota le faciès porcin du pauvre Jean.

- La prochaine fois, je t'arrache langue et j'te la fais bouffer.. Pries pour ne jamais me recroiser..

Son poing vint s'écraser dans la mouille du gros Jean. Puis Ed' s'essuya la bouche et les mains dans la chemise à jabot de l'homme, se releva tout sourire pour Nouanda.

- Oups. toutes mes confuses. Bon il est temps d'aller former mes p'tits gars. Si y'en a ici qui participent, j'vous s'rai grès d'apporter de quoi scheuller en plus de vos miches. *à l'attention de Jean* Et toi gros lard tu peux nettoyer ta merde.. gros dégueulasse..

Haarbald regarda son boss avec un sourcil levé.
Il haussa les épaules, sans qu'il n'ai eut vraiment le temps de s'occuper du cas de ce type, son compte était déjà réglé et Gouache avait rejoins le camps de ceux qui ont un jour semé la mort.

-"Ca sera visiblement pas nécessaire boss. Vous voulez que je nous débarrasse du cadavre?"

Le type avait joué et perdu. Rip ducon.

Je vois Gouache tuer. Elle a ôté la vie si facilement. C'est visiblement son premier mort au vu de sa réaction. Roulée en boule par terre, a sangloter...C'est vrai que le premier fait toujours un drôle d'effet. Je me souviens du mien. C'était un Serbe, au Kosovo. Ce gars là s'était mis à nous mitrailler sans raison apparente. Il ne portait aucun uniforme. Je l'ai eu d'une balle en pleine tête. Je n'ai rien ressenti à cet instant, seulement le vide de la mort. Puis les combats ont repris, et la fièvre du combat m'a gagnée.
Je remarque seulement à cet instant le sang qu'elle a mis sur mon T-shirt. Sans m'en soucier, je regarde Jess et lui lance.
Juste une chose patron. Laisse lui deux minutes pour encaisser le choc. C'est jamais facile le premier sang.
Sans dire un mot de plus, je me penche sur la jeune femme aux cheveux bleus et la soulève délicatement (enfin...façon mercenaire suédois tout de même) et l'emmène vers ce qui semble être l'arrière boutique. Je vais me faire frapper pour ce que je fais, mais je sais gérer un premier sang psychologiquement. Comme avec ces jeunots américains en Afghanistan. Des gamins qui jouaient aux durs et qui se sont terrés dès les premiers coups de feu...je repars encore dans mes souvenirs moi...
Je chope une bouteille de vodka et l'ouvre sans mot dire. Je la lui tends
Tiens. Ca te fera du bien. Et ne rechigne pas!

Maria hallucine, la fille lui dit de se pousser, brutalement, et elle se taille la part du gâteau toute seule.

Personne n'a pas le temps de réagir que le mec barbote dans son sang, victime de l'instinct animal qui a animé Gouache quelques instants.

Cependant, fallait pas croire que ça allait se passer comme ça, un grognement sourd sortit de la gorge de Maria, elle fixait Gouache d'un regard mauvais; avec celle du bonhomme qui se noyait dans son hémoglobine, cela faisait deux fois que maria était prise pour cible par des personnes qui apparemment avaient du mal à se maitriser.

Et voila que la Gouache se fait consoler par un grand Suédois...

Maria fait craquer lentement les doigts de ses deux mains, fait pivoter ses talons, et prend la sortie illico.