Italie/Norvège. Match nul. Troisième mi-temps sous les douches

Messages : 57 Date d'inscription : 29/07/2012

Voilà quelques minutes qu'ils étaient arrivés dans le refuge montagnard. Et voilà déjà qu'il se voyait proposer une douche en tête à tête avec la belle blondinette.
Le rital ne pipait mot, trop heureux de se retrouver nu, une nouvelle fois, face à la belle norvégienne.

Sans dire un mot, il se laissa guider vers la salle d'eau.
Sans dire un mot, il y pénétra et commença à ce dévêtir, sans la quitter des yeux.

Pas la première fois qu'il se retrouvait dans pareille tenue face à la principessa.
Déjà à 404, leurs deux corps s'étaient épousés l'un et l'autre. Se découvrant chacun leur tour, pour une nuit d'amour, dans le van de la belle norvégienne.

Nu comme un vers, ne la quittant pas de ses yeux de braise, il resta figé face à elle. Attendant qu'elle fasse le premier geste. Qu'elle l'invite. Qu'elle le demande. Qu'elle lui intime l'ordre de venir la rejoindre.

Silencieusement, il la regardait.
Sans dire un mot il l'observait se dévétir.
Sans un mot, il admirait ce corps parfait, à ses yeux.

Silencieux, il resta là, à l'observer. Attendant qu'elle vienne se blottir dans ses bras.

Messages : 172 Date d'inscription : 21/07/2012

Elle l’avait rejoint dans l’une des cabines de douche tres rustique de Red Vault… oubliant la proximité du reste du groupe malgré les bruits des bavardages et d’écoulement d’eau qui montaient crescendo.

Elle le regardait, un léger sourire aux lèvres.

Elle avait du mal à se reconnaître depuis qu’elle avait fait sa connaissance quelques lunes plus tôt.
Dire qu’elle faisait les choses à l’envers de son fonctionnement habituel etait pure vérité.

La jeune femme aimait les longues découvertes, les confidences complices, les tendres préliminaires qui peu à peu vous poussent dans le lit d’un homme et …. Pourtant… Pourtant la veille de leur départ, c’est elle qui lui avait pris la main, elle qui lui avait fait découvrir le van, elle qui s’etait donné avec la fougue d’une femme qui vit à fond chaque heure de sa vie comme la dernière heure.

Est ce le choc de ce qui venait de se passer à 404, la Norvégienne cérébrale et refermée sur elle-même depuis des mois avait retrouvé son animalité.

Une nuit dans la quasi-obscurité du van, des peaux qui se frôlent, des mains qui caressent.

Faire l’amour à un homme, goûter son odeur et la force vigoureuse de son corps sans vraiment le voir, sans vraiment le connaître…. En espérant qu’un jour ils aient la possibilité de remonter le temps…de se redécouvrir encore et encore….

Elle prenait enfin un long moment pour admirer sa plastique. La faible lumière jouait avec le corps de son amant, éclairant d’une manière fluctuante ses yeux sombres, sa barbe de trois jours, sa peau dorée d’italien, son torse musclé…. Son regard voyageait plus bas, encore plus bas…jusqu’au boucles noires de son pubis magnifiant sa virilité… elle le trouvait beau… comme un étranger… attirant…par sa différence.

La blonde à son tour se dévêtit.
Un reste de timidité…elle avait pris conscience de son regard insistant et impudique et n’avait aucun doute sur la nature du sien.

Elle pris le temps de plier ses vêtements et les siens, de les mettre à l’abri de l’eau… elle lui tourna un moment le dos pour chercher dans son sac une des savonnettes aux essences de fleurs fabriquées un temps par Isaure.

Puis elle se rapprocha, se serra contre lui et actionna la douche froide pour qu’ils aient sur les lèvres la fraîcheur de l’eau et la saveur salée de la salive de l’autre dans un baiser mouillé.

Une manière agréable d’ignorer le froid…son désir etait brûlant.

Lentement elle parvint à se détacher de ses lèvres et fabriqua dans ses mains une mousse abondante et parfumée.

Là où les yeux s’étaient égarés, les mains se posèrent, le massant doucement.

Messages : 57 Date d'inscription : 29/07/2012

Il ne pouvait s’empêcher de la regarder. Ses yeux se perdant tour à tour dans l'océan gris des siens, et la merveilleuse plastique de ce corps qui se dévoilait à nouveau pour lui.
Il ne savait plus à quelle merveille succomber, ses yeux découvrant pour la première fois ce corps que ses mains avaient déjà caressé.

Aucun mot n'arrivait à sortir de sa bouche.
Et de toute façon, Ils auraient été de trop, dans ce dialogue que venait de lancer leurs deux corps.

Il avait pour cette jeune femme, une passion inconnue, jusque là
En bon napolitains, il avait était élevé à la mode patriarchique.
Le grand père seul maître à bord, après le capo di capi. Les fils qui suivaient, et la grand mère et les femmes, loin derrière.

Mais cette femme lui avait appris en quelques lunes, que les femmes n'étaient pas seulement vouées aux besognes d'arrière troupe, ou à faire la "buona pasta".
Non, cette femme avait eu le cran de prendre leurs destins en main.
A les sortir d'un guêpier qui les dépassait.

Cette jeune femme, savait prendre les devants. Être un leader. Un chef. Prendre les commandes.
Pas rester une simple subalterne qui dit oui à tout, en inclinant sagement et respectueusement la tête. Tout juste bonne à surveiller la cuisson des pates. Et encore en demandant à son mari de les gouter pour qu'il confirme qu'elles étaient bien al dente.

Elle était nue face à lui, et s'approchait.
Venant coller leur corps l'un contre l'autre avant de l'embrasser avec fougue et passion. La froideur de la douche ne le sortant pas de l'envoutement charnelle qu'elle lui provoquait. Avant de s'écarter de lui et de venir poser sa main et caresser ce qui le faisait homme.

Un frisson traversa son corps.
Comme un courant électrique qui vous crispe l'espace d'un instant, alors que leurs yeux ne se quittaient plus.

Sa respiration s'accéléra, alors que les caresses continuaient et s'intensifiaient.

Sans la quitter de ses yeux, il avança d'un pas.
Machinalement, elle fit un pas en arrière, se trouvant bloqué contre un des murs du faible espace qui contenait la douche.

Sans la quitter des yeux, une de ses mains se posa sur un de ses seins.
Le caressant lentement. Le compressant tendrement. Jouant avec son téton qui pointait fièrement son désir.

Il finit par venir coller à nouveau leurs corps l'un contre l'autre.
Leurs lèvres se retrouvant, comme deux amants passionnés, qui ne s'étaient pas vu depuis des lunes, voir des années.
Leurs sexes se frôlant et se caressants, aux grés des mouvements de leurs bassins.

Messages : 172 Date d'inscription : 21/07/2012

Langage du corps
Ou faire l’amour comme une victoire
Pour célébrer le fait d’être en vie !

Apres des lunes de tensions à 404, le corps se soignait de ses crispations avec les meilleurs remèdes du monde… un déferlement d’hormones de bien être … Elle n’avait plus peur, elle n’avait plus froid, le simple contact des lèvres et de la peau de l’italien embrasait son corps de plaisir. Elle se laissait aller à cette alchimie des sens oubliant tout le reste, la proximité des membres de son groupe, le fait qu’ils devaient être attendus…
Bonheur exquis de choisir l’indécence avec lui, d’oublier les convenances avec une insolence presque enfantine.

Le poids de ses responsabilités sur la communauté qu’elle dirigeait l’avait écrasé mais elle ne s’etait jamais dérobée, luttant des lunes et des lunes contre la faiblesse de sa défense. De long moment de solitude se heurtant à l’incompréhension de celui qui se disait son frère, qui l’avait laissé sur place avec quelques arcs, presque tout à construire, des hommes peu formés au combat et le devoir de reconnaissance pour cette promotion qui aurait du l’enchaîner à vie dans une litanie de gratitude.
Un jeu faussé…

Elle comprenait d’un coup l’insouciance.

Dans cette cabine de douche, ivre de fatigue et de désir, elle avait pris de nouveau l’initiative du rapprochement comme à 404 la veille au soir. Elle s’etait emparé de son membre viril dans un geste qui ne laissait pas de doute sur ses intentions, un geste de possession, qui la surpris un peu…. Elle le voulait à elle, le beau rital au regard envoûtant.

Mais d’un coup le jeu s’inversa
Dans son dos le froid de la paroi et sur son sein la chaleur insistante de sa main… elle devenait à son tour la proie.

Se perdre dans ses yeux, le ventre palpitant… arrêter le temps…frôler sa peau, mordre ses lèvres…le laisser diriger l’étreinte pour mieux le surprendre au moment voulu.

Retarder le moment où elle se donnera…jouer avec le désir de l’autre … freiner l’envie d’être à lui….Tour à tour s’abandonner et explorer. Elle le humait, goûtait la fraîcheur des gouttelettes d’eau qui glissait sur son cou, qui s’accrochaient à la fine toison brune de son torse. La paume d’une main se posait, curieuse, au creux de ses reins, redécouvrant la texture de sa peau, glissait encore plus bas pour s’attarder sur les rondeurs fermes de ses fesses d’homme.

Ils s’attendaient. Ils reculaient encore un peu le moment de mélanger leur corps. Ils s’apprenaient, l’esprit et le sexe en feu.

Elle prit sa main, lui mordilla les doigts dans un geste provocateur entre deux sourires impudiques.

Pas de mot… juste ce geste qui parlait pour elle… joue à l’homme, le rital…. Prends-moi tout contre toi, offre-moi le lâcher prise, je veux être à toi.

Messages : 57 Date d'inscription : 29/07/2012

Quel plaisir de participer à ce jeu, avec elle.
Ce jeu, où personne ne sort perdant.
Ce jeu, où les deux protagonistes sortent vainqueurs, après s'être mutuellement épuisés.

Elle reste collé contre lui. Ses yeux plongés dans les siens, alors qu'elle mordille délicatement les doigts, telle une invitation silencieuse à aller plus loin.

Sa main quitte sa poitrine, pour glisser lentement sur la peau douce de son ventre. Descendant jusqu'à son entrejambe, l'invitant à écarter légèrement ses cuisses, pour venir caresser son sexe déjà humide d'envie et d'excitation.
Ses doigts caressent tendrement sa perle de plaisir, alors qu'il plonge son visage dans le cou de la blonde, y déposant quelques baisers et douces morsures.

Sa bouche remonte lentement vers son oreille. Elle suçote son lobe, alors que son souffle vient caresser sa joue.
Sa main descend lentement, et ses doigts commencent à glisser entre ses lèvres. S'immisçant légèrement en elle.

Attiser leur désir de l'autre.
Se caresser tendrement.
Faire monter l'excitation et l'envie, par des gestes sensuels et impudiques.
Se découvrir et se deviner. La joie des premières fois.

Rien d'autre ne compte dans l'esprit du rital.
Il se fout de tout à ce moment là. Rien d'autre ne compte hormis cette envie partagée.
Ni ce que pourrait penser les autres exilés de la station souterraine. Ni leurs hôtes qui les attendent pour prendre l'apéro.
Le temps n'a plus d'importance. Et on pourrait bien lui annoncer que le crash allait nous faire un come-back, qu'il s'en ficherai comme de ses premières chaussettes. Mourir entre ses bras, ne pouvait être que la plus délicieuse des morts

Enfermés dans cette cabine de douche, rien ne pourrait les y faire sortir, ou les arrêter.
Ils étaient dans leurs bulles. Comme une dimension parallèle, loin des tracas de cette vie dangereuse, où la mort rodée derrière chaque dune, derrière chaque rocher.

Lentement son doigt s'insinua un peu plus en elle. Il sentait leurs cœur s'emballer, comme deux métronomes qu'on règle crescendo. Il les entendait presque battre dans un rythme commun, tels une chorale qui suit son chef d'orchestre.

Messages : 172 Date d'inscription : 21/07/2012

Le message devait être clair…. La main de l’italien etait partie explorer l’endroit le plus intime de son corps et elle s’etait ouverte à cette fouille impudique le souffle court, les paupières fermées.

Ils se connaissaient si peu…peut être pas assez pour oser lui offrir de lire, dans le gris pâle de ses yeux, le trouble indécent d’une femme qui se donne… la seconde d’abandon où tout devient possible, où tout bascule jusqu’à l’ivresse.
Ce cadeau sera pour plus tard… quand leurs corps auront appris à maîtriser leur désir pour mieux danser le ballet érotique de l’amour, quand ils seront les maîtres de la pulsion sauvage qui les attirent comme deux aimants, quand leurs mains connaîtront par cœur les courbes des paysages qu’ils découvraient l’un et l’autre peu à peu.
Oui plus tard…quand ils sauront parfois donner, au rythme de leur accouplement, le tempo calme et lent des vagues d’une mer sans tempête.

Pour l’instant elle perdait pied, se raccrochait à ses épaules, à son cou, à ses lèvres… c’était violent et doux à la fois.

Il la visitait, insistant, plein d’assurance… traçait le chemin qu’il allait faire sien, marquait un territoire qu’elle lui abandonnait dans la langueur licencieuse du plaisir ressenti.

Se laisser glisser… se laisse porter par le souffle du désir puis lutter pour ne pas, si vite, être vaincue…pour donner autant qu’elle recevait.
Ouvrir ses yeux… se mordre les lèvres en le trouvant si beau…chercher les siennes…
Laisser sa langue jouer avec sa langue, tantôt légère, tantôt entreprenante.

Revivre

Elle arrêta un moment ses baisers passionnés, posa son front sur celui de Jenie…calmant le jeu entre eux par un geste tendre et complice.

L’homme ignorait sans doute à quel point il l’avait aidé indirectement à prendre la difficile décision du départ. A quel point, il était arrivé à la station au moment opportun pour la sauver de sa plus grande désillusion.

Des mots norvégiens s’échappèrent de sa bouche

Jeg elsker deg

Elle tenta de rattraper sur les lèvres de l’italien les mots qu’elle venait de prononcer, de peur qu’il en devine le sens… peut être etait ce trop tôt…mais sa bouche gourmande s’y attarda oubliant ses hésitations

Son corps ondulait sous les caresses des mains larges et chaudes du rital. Elle devenait liane et lui arbre, s’agrippant à son cou, enroulant une jambe autour de ses hanches.

Sa peau, ses lèvres, son bassin, son sexe l’invitaient.

Une nouvelle fois la phrase résonna dans l’étroite cabine de douche

Jeg eslker deg

Messages : 57 Date d'inscription : 29/07/2012

Les mots de la belle norvégienne venaient et revenaient à ses oreilles, comme le flux des vagues venait caresser le bord d'une plage.
Ils lui étaient doux à l'oreille, comme la caresse d'une femme aimante qui parcours le corps de son amant.

Ils n'étaient pas très compliqués à comprendre, dans la bulle protectrice de cette douche.

Elle vint coller contre sa hanche, une jambe, que sa main ne tarda pas à venir caresser, remontant sa cuisse pour se poser sur sa fesse.
Ses mains enroulées autour de son cou.
Ses lèvres plaquaient contres les siennes.
Leurs langues se frôlant, se caressant, dansant une valse tantôt lente, tantôt passionnée.
Le bassin de la belle, toujours plus proche du sien, l'invitait silencieusement à venir en elle.
Que leurs corps ne fassent plus qu'un, se laissant emporter dans un ouragan de délices et de plaisirs.

Sa seconde main se posa sur sa seconde fesse, qui invitait sa jambe à prendre la même position que sa consoeur.
Il la souleva un peu. Plia ses jambes, Alors que son sexe en feu commença à s'aventurer en elle, alors que ses lèvres lui murmurèrent

Anch'io ti amo, mia principessa.

Lentement il la pénétra, jusqu'à venir coller complètement leurs bassins l'un contre l'autre. La tenant soulever, pour maintenir cette délicieuse position.
Peut être pour profiter de ce coït pour lui faire comprendre qu'il était son chêne auquel elle pourrait toujours se raccrocher, quoi que leur imposerai leur vie, ne doutant pas que désormais, ils étaient unis pour l'éternité.

Il commença de lents et tendres vas et vient en elle.
Visitant son intimité, de son sexe remplit de désirs pour elle.

Ses yeux plongés dans les siens, désirant lire dans ses yeux bleu gris son plaisir.
De légers soupirs s'échappant de ses lèvres, sans se soucier que des oreilles inopportunes et indiscrètes, pourraient entendre.
Son bassin ondulant pour s'aventurer dans cet antre qu'elle lui offrait avec amour et envie.

Envie partagée de n'être plus qu'un.
Un seul corps.
Une seule âme.

De ne plus jamais être seul.
De toujours être là pour l'autre, la combler dans ses moindres désirs.

Ses ondulations, s'accélérant tout en douceur, il lui répéta ces doux mots

Anch'io ti amo

Messages : 172 Date d'inscription : 21/07/2012

Ils étaient soudés l’un à l’autre.
Il la portait, elle sentait la chaleur des mains de l’italien sur ses fesses et s’abandonnait à sa force, à sa virilité.
Ses deux cuisses enserraient les hanches de son amant, ses bras s’accrochaient à ses épaules, sa bouche se posait sur son cou, murmurait à son oreille des mots tendres.
Attendre l’autre devenait une souffrance. Elle n’était plus que désir de lui… A son écoute il le comprit tres vite, prenant possession de son antre chaude et humide avec une infinie douceur pendant que ses gémissements de plaisir venaient se mêler aux soupirs de l’italien.

Des mois sans amour, à renier son corps et son cœur, des mois à se fermer à toutes propositions, à décevoir ou à blesser parfois…

Par peur de tout perdre à nouveau… par peur d’oublier le passé, de prendre le risque d’écrire une nouvelle page alors que la première restait si précieuse.
C’était un refus…ne plus revivre l’absence, ne plus se sentir vider, voler d’une partie d’elle-même quand l’autre disparaît.

Elle allait continuer à vivre ainsi, emmurée dans ses fausses certitudes, le cœur sec, le corps rigidifié et lui… lui d’un sourire, d’un regard avait su balayer toutes ses résistances.

Lui… comme une évidence.

Parce que, parfois le destin, se fait inventif, vous offre l’impossible au moment où l’on s’y attend le moins.

Cet homme là aimait la vie et par effet rebond vous la faisait aimer.
Elle adorait sa force tranquille, sa voix quand il chantait, ses rires, sa manière de plisser les yeux quand il la regardait.

Fusion totale

Son corps s’accordait au sien, son bassin dansait au rythme de ses hanches et le plaisir broyait ses reins.
Ses yeux se perdaient dans les siens… c’est si beau un homme qui fait l’amour …elle luttait avec l’ouragan qui se préparait dans son ventre pour ne pas refermer les paupières.
Elle résista un moment, voulait le voir jouir, se mordit les lèvres jusqu’au sang, à la fois pour étouffer ses cris de plus en plus expressifs et pour retarder sa propre jouissance.
Une goutte vermeille perla au coin de sa bouche… elle lui offrit, dans un dernier baiser, avant de se laisser emporter vaincue, la conscience disloquée, dans un kaléidoscope de sensations.

Sa peau, son odeur, son sexe d’homme triomphant…

Ti amo, le rital, ti amo.

Messages : 57 Date d'inscription : 29/07/2012

Leurs corps s'accordaient à merveille, tels deux pièces uniques d'un puzzle.
Leurs âmes ne faisaient plus qu'une, tel un aigle bicéphale.

Ils dansaient la même danse, celle de l'amour, dans un rythme toujours plus soutenu, alors que leurs ventres s'embrasaient peu à peu à force du plaisir partagé.

Leurs lèvres se dévorants et leur langues se caressant sans relâche, de peur de se quitter trop vite.
Leurs yeux ne se quittant plus une seule seconde, noyés dans l'océan d'amour qu'ils se dévoilaient

Ils avaient besoin l'un de l'autre.
Ils s'étaient devenus indispensable à leur survie. Tout autant que la nourriture ou l'eau.

Impossible de vivre l'un sans l'autre.
Impossible ne serai-ce que de l'imaginer.

Elle était celle qui faisait battre son cœur, celle pour qui il avait envie de se battre et de retourner des montagnes.
Elle, qu'il tenait dans ses bras sculptés par le labeur.

De ses lèvres perla une goutte vermeille, qu'elle lui offrit comme un cadeau, dans un dernier baiser.

Il sentit le corps de sa norvégienne se crisper contre lui.
Son vagin se comprimer sur son sexe déjà en feu.

Etouffant son plaisir dans ce baiser passionné. Il se laissa lui aussi emporter par l'extase, la jouissance.
Son bassin venant se coller une dernière fois contre ses fesses, alors que sa verge relâchait sa semence au plus profond d'elle même.

Il la garda quelques secondes contre lui, leurs corps en sueur malgré la fraicheur de l'eau, et tremblant de plaisir et d'amour.
Quelques secondes qu'il auraient voulu éternité.

Son torse collé contre sa poitrine, il laissa les jambes de la belle retrouver le contact avec le sol.
Se laissant peu à peu s’asseoir sur sol froid du receveur de douche, en la gardant toujours dans ses bras, l'invitant à s’installer sur lui.

Il posa sa tête sur l'épaule de la belle, reprenant peu à peu un souffle moins haletant.
Ses lèvres goutant la peau tendre et douce de son cou.
Lui murmurant entre deux baisers

Ti amo, mia principessa

Avant de fredonner cette chanson qui représentait tout ce qu'il ressentait

Spoiler:

Messages : 172 Date d'inscription : 21/07/2012

Ne plus quitter sa peau
Glisser avec lui, contre lui, sur le sol froid de la douche et ne plus penser qu’à la chaleur de son corps, qu’à cette voix chaude et un peu rauque d’homme du sud qui la berçait, à ce chant envoûtant dont elle devinait le sens.

Son corps mis du temps avant de s’apaiser.

Son souffle restait court, son dos frissonnait au rythme de ses baisers.
Dans sa tête, l’ouragan de sensations qu’il avait fait naître restait encore vivace et se mêlait à une expérience nouvelle
Cet homme était dangereux… il la déstabilisait en lui apprenant la tendresse.

Pas si sûre qu’elle se serait aventurée sur ce chemin là avant de le connaître.
On l’avait désirée, baisée, la nuit, dans le désert d’une vie nomade, il y a des siècles. Désir froid qui lui avait laissé le goût d’amertume du sexe pour le sexe et parfois celui des remords puis… beaucoup plus tard… un mec au cœur d’or l’avait protégée de toute son âme, lui avait appris à se battre pour vivre dans un monde dominé par les hommes et plus encore, à croire en elle, à un destin qui se bâtissait au-delà de ses rêves les plus fous.
Elle s’était sentie invincible dans ses bras et riait de le voir défier la vie avec la folie d’une jeunesse éternelle. Elle était son élève, il avait été sa passion et resterait sa déchirure.

Les milles et une faces de l’amour.

Elle avait envie de tout explorer des routes que l’italien traçait avec ses doigts sur les paysages de son corps, et qu’il ouvrait, avec sa voix jusqu’à son cœur, jusqu’à l’émouvoir et faire trembler des barrières qu’elle avait patiemment érigées
Ainsi donc un homme pouvait être le feu qui brûle puis la flamme qui réchauffe.

Oser se parler d’amour
Dans un monde de violence, un monde de dérisions, elle s’amusait du défi ! Dans ce domaine là aussi, c’était un rebelle.

Elle pourra se perdre avec lui, les joues en feu de trop d’audace, dans une débauche sulfureuse à faire hurler de plaisir le corps qu’elle habitait, puis plus tard s’endormir apaisée comme une enfant qu’on berce.

Blottit l’un contre l’autre, ils s’apprenaient avec l’insolente innocence de ceux qui se sont trouvés. Instinct, intuition, elle lui donnait sa confiance. Elle espérait avoir gagner la sienne et faire de leur différence une force.

Elle posa une main sur le ventre encore palpitant et en sueur du rital.
S’attarda quelques secondes par plaisir puis repris conscience du lieu, de l’heure, de la situation.

Mais qu’il était difficile de quitter cet instant
Elle avait appris la fragilité du bonheur.
Ne jamais savoir de quoi demain sera fait, désirer le protéger de tout même de la mort et se sentir à la fois si fragile et si forte d’accepter ce saut vers l’inconnu avec lui.

Ne prends pas froid

Elle se redressa puis glissa sa bouche sur la peau tiède et douce de son torse, de son ventre et…. Plus bas… sur sa verge à mi-chemin entre le sommeil d’après jouissance et l’envie de nouvelle exploration.

Taquine, elle lui jeta un regard pour juger de l’effet puis se redressa rapidement cherchant ses vêtements.

On nous attend au bar, rejoint moi vite.
C’est curieux, je n’entends plus la voix de Kosan, Flora et Tidus
Aurions nous mis un peu de temps ?

Un large sourire éclaira son visage quand elle finit de s’essuyer et d’enfiler ses fringues.
Un sourire qu’elle n’avait plus affiché depuis des lunes.

L’italien s’était levé lui aussi, elle le quitta avec un dernier baiser envoyé du bout des lèvres

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