Nid de guèpes

Rapide, brusque, mais discrète comme le courant d'air qu'elle génère en entrant, la petite gothique est pas dans ses bons jours.
Elle marque un bref arrêt à l'entrée du bar, autant pour apprécier le changement de décors que les deux personnes qui pointent leurs yeux vers elle.
Soupir de soulagement à leur vue.

Elle viens à eux.
À mesure qu'elle se rapproche, ses traits se réchauffe, discrètement, on pourrait même deviner un très discrets sourire alors que kosan lui tire un tabouret et que Gouache lui sers exactement ce dont elle a besoin.

Avant de s'asseoir, elle saisit le verre tout juste remplis, effleurant les doigts de gouache pour le porter à ses lèvres et... *gloups* le vider de sa substance en une gorgée.

Victime reposée sur le comptoir, demandant à être réanimée, elle s'installe enfin, à coté de son serbe, devant sa précieuse.

Nouveau soupir sous les regards interrogateurs qui la font plier sans mots.

- Avoir établi notre camps d'hiver dans un lieu de vacances a ramollis les effectifs.
...
Une inconnue se promène librement dans les couloirs avec les affaires de Max sur elle et nos hommes ont rien fait de mieux que discuter tranquillement avec...

- Elle dit s'appeler Maximiliane... pour plus de détails voir avec Stark quand il en aura finit avec elle...

Un autre verre et un petit joke, la lugubre retrouve doucement la paix froide qui la caractérise.

- Max n'était pas là quand on est rentrés. Et il est pas avec elle non plus.

Credi lève un sourcil, surprise que Gouache lui demande de tenir sa place.
Peut être parce qu'elle ne restera pas seule, épaulée pas son serbe diplomate.
Soit, elle acquiesce d'un signe de tête et descends de son tabouret pour passer derrière le comptoir, rendant au passage furtivement son baiser à sa précieuse.

La voilà face à kosan, elle remplis aussitôt leurs deux verres avant d'entamer la préparation d'une cigarette magique, sachant où la verdure est rangée sous le comptoir et que Gouache ne lui en voudra pas d'avoir emprunté une pincée.

Ajoutant pour Kosan une fois la tenancière éloignée :

- Si une inconnue nous rapporte ses affaires, il n'y a que deux solutions. Et dans les deux cas, on est pas prêts de le revoir...

Le ton de l'accueil dans ce lieu de vie a changé.
Passant du bleu au... noir. Bien que la lugubre se soit détendue, les prochains à entrer par la soif alléché risquent de sentir un léger froid face à ces billes marrons qui se braquerons sur eux.

Démonstrative la lugubre? Non, juste une envie un besoin, comme un autre qui la taraude alors qu'elle est à sa petite activité manuelle.

Mix bien roulé entre ses doigts, petit sourire satisfait en l'admirant un instant, avant de le porter à ses lèvres.
Elle l'enflamme puis en expire un épais nuage à travers lequel elle regarde Kosan comme pour lui répondre.

Rapide coup d'oeil pour s'assurer qu'il n'y a plus de regards indiscrets autour d'eux.
Elle s'approche de lui au dessus du comptoir comme pour lui parler à voix basse et de sa main libre lui fait signe de faire de même.
Qu'il réponde ou pas à cette invitation, aussitôt qu'elle sera à porté elle tendra son bras pour le saisir à la nuque et le tirer encore un peu vers elle... a contact de ses lèvres.

Sauvage sur la pointe des pieds et à moitié à plat ventre sur le comptoir, l'échange est enflammé
comme affamée, elle le dévore à pleine bouche, longuement avec gourmandise.
dix secondes ou dix minutes, elle saurait pas dire, le temps s'est figé à cet instant.

Après, relâchant sa proie, elle s'en écarte doucement, le fixant, les yeux brillant elle se mordille la lèvre inférieur jusqu'à retoucher terre.
Là elle papillonne rapidement des yeux pour tenter de revenir à son état normal et se racle discrètement la gorge, main devant la bouche avant de lui répondre comme si de rien était... tant que faire se peut.

- hum... euh.... s'il se ballade comme je le fait, Stark serait au courant et c'est pas un étranger qui rapporterait ses affaires...

Les portes du bar s'écartèrent puis se refermèrent derrière une petite brune, le regard à la recherche d'une personne en particulier.

Après l'entretien qu'elle avait eu avec Stark , Maximiliane était maintenant à la recherche d'une certaine Gouache. Mercredi était là, couchée sur le bar comme une chienne en chaleur, ce qui n'avait aucunement surpris la jeune femme. Elle avait fait le tour du personnage à présent.

Un soupir en voyant la peste et celle ci continua son chemin sans trop poser les yeux en sa direction et celle de son homme probablement, à moins qu'elle serve de prostituée dans le coin...

Maximiliane portait une sacoche à l'anglaise sur l'une de ses épaules, n'importe qui de l'Ordre aurait pu remarquer la sacoche de Max. Sans prononcer un mot, elle finit par s'asseoir à une table, attendant l'arrivée de Gouache. L'explication avait été claire pourtant, c'était bien elle qui s'occupait du bar et non ... la vilaine.

Une jeune femme aux cheveux bleus arriva enfin à la hauteur de Maximiliane, et il s'avérait que cette femme soit celle qu'elle cherchait depuis un moment. Gouache, les cheveux bleus, ... la brune comprenait mieux pourquoi elle portait un nom de peinture à présent.

Un instant, elle avait oublié la raison de sa présence au bar, délivrant un agréable sourire à son interlocutrice. Un sourire qui disparu aussi vite qu'il apparut lorsqu'elle posa ses yeux sur la sacoche de Max.

Bonjour. Vous êtes Gouache? Euh... Il faudrait mieux que vous vous asseyez ...

Sans vraiment prendre la peine de respirer, la brune avait lâché ces mots sans vraiment réfléchir. Il fallait qu'elle le sache, même si Maximiliane ne savait pas encore comment s'y prendre pour annoncer la triste nouvelle.

D'un geste lent, la petite brune retire la sacoche de Max de son épaule et la fait glisser sur la table en direction de Gouache. Si le geste n'était pas très clair, il fallait tout de même l'accompagner de quelques mots qu'ils soient dur à sortir, ou non.

Elle est à toi à présent.

Une fois la sacoche à hauteur de son interlocutrice, Maximiliane se redressa en joignant ses mains, les doigts se frictionnant de mal être.

Max m'a beaucoup parlé de toi et il est clair que tu es la personne à qui il tenait le plus quand je l'ai rencontré.

Un soupir, puis ses mains se mirent à plat sur la table, les doigts tenant une légère pression contre la surface plane.

Max est ...décédé.... dans un éboulement. Je suis désolée...

L'information était enfin lâchée et les mains de la jeune femme regagnèrent discrètement ses genoux, tandis qu'une larme vint doucement glisser sur l'une de ses joues.

Credi lascive regarde l'intruse passer sans un mot pas même pour saluer Kosan que la lugubre a relâché bien avant qu'elle arrive, elle doit être drôlement douée pour deviner la nature de leur relation.

Elle est calme et n'a pas envie d'une nouvelle escarmouche, cela dit elle fixe la brune pour lire le moindre de ses gestes.
Elle a dû trouver les bons mots si elle se promène encore libre après avoir vu Stark...

L'attention de Gouache ajoute à son petit cocon douillet de paix.

Elle écoute leur conversation et écarquille les yeux quand la miss hautaine et suicidaire fait...couler une larme ? juste après avoir défiée la tueuse, pleine de fierté et d'arrogance ?

Sacrée comédienne... Sa survie ici commence à l'intriguer sérieusement.
Mercredi s'inquiète maintenant de la réaction de gouache. Son pistolet à poudre quitte sa ceinture et discrètement se fait armer et déposer à porté de main sous le comptoir.

Il n'y aura pas de sommation cette fois.

Credi observe la surprise céder sa place à la colère en sa précieuse.
Avant qu'elle ne le demande, son verre est déjà remplis de vodka et la flamme ravivée au joint entre les lèvres de la lugubre.

Si Kosan entreprends de porter son verre à Gouache, Mercredi arrêtera son geste en posant doucement sa main sur la sienne, secouant lentement la tête en lui offrant un discret sourire pour dire "excuse moi mais je dois m'en occuper".

En contournant le comptoir, elle lui donnera un rapide baiser sur la joue tout près de son oreille.

Arrivée à la table de l'intruse, credi lui tourne le dos, offrant le même sourire calme se voulant rassurant, elle se penche légèrement pour déposer le seul verre devant Gouache et lui offrir sa baguette magique.

Volte-face pour repartir, l'expression sur son visage change radicalement pour Max', tous ses muscles faciaux =éteints, amorphe et droite comme un I, elle la regarde de haut un bref instant avant de rejoindre son serbe.
Pas un mot. Le temps des menaces est passé.

C'était une chose que les autres ne risquaient pas de comprendre tellement leur esprit était étroit. Maximiliane ressentait de la peine pour la mort de Max, mais aucunement elle ne se laisserait marcher dessus par un petite peste qui ne savait rien faire d'autre que de se rendre intéressante. Alors oui la brune savait répondre, et oui elle savait ressentir du chagrin. Après tout ce n'était pas une extra-terrestre, pas comme certains qui semblaient le devenir peu à peu...

Étonnée par la pauvre réaction de Gouache, un sourcil de Maximiliane se leva à l'équerre lorsqu'elle redressa la tête. Ses mains toujours sur ses genoux, elle crispa son jean pour éviter de partir en furie. Mais putain, il n'était pas question d'elle mais de Max, bordel! Qu'est ce qu'ils avaient tous à vouloir se protéger comme ça? Ils étaient une centaine, voire bien plus et Maximiliane était seule et désemparée. Leurs réactions étaient bien différentes de ce à quoi elle s'attendait, le temps avait sûrement grillé leurs neurones...

Le sourcil encore à l’équerre, la brune inspira profondément avant de répondre aux accusations, encore trop hâtives, de la bleue.

Je n'ai aucune envie de montrer patte blanche, et encore moins de boire ne serait-ce qu'un verre avec des gens qui m'en foutent plein la gueule pour ça. Je suis venue pour rapporter ses affaires, vous annoncer sa mort... J'aurai pu le dépouiller et le laisser crever comme ça dans le désert... Se faire bouffer par n'importe quoi aussi... Mais non, j'ai trouvé l'idée plus intéressante de venir vous voir. Parce que moi, à vôtre place, j'aurai aimé connaître la vérité sur mon ami....

La dernière phrase semblait être un reproche, lancée pourtant en un soupir particulier. Il en était trop pour la jeune femme. Ce que Max lui avait décrit, tout semblait malheureusement être le contraire. Gouache, la perle la plus magnifique qu'il avait rencontré, il avait certainement dû se tromper... Elle s'en fichait bien de lui, ça crevait les yeux.

Une fois sa phrase finie, Maximiliane recula sa chaise et se leva sèchement. Ses yeux étaient fixés sur Gouache, la tête ballante d’incompréhensions. Les pas se multiplièrent jusqu'aux portes de sortie, un dernier regard en direction de la bleue et la brune tourna les talons. Elle n'avait pas à s'expliquer, elle était venue pour leur annoncer la terrible nouvelle, et voilà tout. La prochaine fois elle le saurait, le cadavre sera bouffé.

Les larmes de Maximiliane avait disparues en un éclair, oui certes... Mais quel être humain n'a jamais perdu le flot des larmes dans une situation peu orthodoxe? La majorité des gens de ce monde avait perdu la faculté de pleurer ou de ressentir de vrais sentiments. La brune, elle, avait gardé cette habitude de ressentir les choses comme par le passé.

Lorsque Gouache lui attrapa la mâchoire, celle-ci se laissa faire, attendant que la bleue finisse son discours peu diplomate pour enfin s’échapper de sa prise. Elle lui attrapa alors le poignet à son tour, sans trop le serrer et recula sa main de son visage. Elle paraissait agacée par tous ce fichu cirque. Maximiliane avait été franche et, on peut le dire, courageuse d'être venue jusqu'ici. Max lui avait redonner l'espoir de se lier à d'autres personnes, d'apprendre de leurs connaissances, que ces personnes étaient riches de savoirs mais aussi de sentiments ... Tout cet espoir gagné, Gouache et Credi l'avait réduit en miettes en un rien de temps.

J'vais te dire juste ce que tu as besoin d'entendre pour le moment... Quand tu seras calmée, que la terrible nouvelle sera passée, alors là, on pourra parler. T'es en colère et je le comprend très bien...

La brune avait relâché le poignet de la Saphir tout en calmant ses propres paroles. Il était temps maintenant d'y aller en douceur, apprendre une disparition n'était pas chose facile et elle était bien placée pour le savoir.

J'ai rencontré Max il y a de ça quelques jours, nous avons longuement parlé et il voulait me ramener ici, avec lui. Il m'avait expliqué qu'il été impatient de me faire connaître ses proches, dont toi tout particulièrement... Que tu étais une personne de confiance et qu'ici, mieux qu'ailleurs, il y avait de l'espoir...

Maximiliane laissa son corps reposer contre le mur, cachant ses mains abîmées par le froid dans ses poches.

Je n'dis pas ça pour que t'aies pitié d'moi, ou même simplement pour que tu m'apprécies. Non... Je m'en fiche carrément. J'étais venue pour lui et pour cet espoir qu'il m'avait donné. Mais faut croire qu'ici comme ailleurs, personne n'a d'sympathie pour personne ... Finalement ici ou dehors, les gens restent les mêmes, arrogants, snobes... Et ils ne veulent qu'une chose, contrôler les autres... Alors voilà, je n'en dirais pas plus pour le moment... Et saches que je suis désolée...

Le ton était monocorde et Maximiliane portait sa voie semi cassée. Elle salua Gouache d'un signe de tête qu'elle laissa tirée vers le bas en s'éloignant d'elle. Il était temps de laisser murir la triste nouvelle, histoire de mieux accepter les faits et de ne pas les rejeter en bloc par la colère.

Credi n'a pas le temps de rejoindre le bar que la brune réplique sur un ton qui ne lui plait pas du tout.
Elle presse le pas pour retourner à son poste où se cache son outil.
Quand elle se retourne alors, elle la vois déjà s'enfuir par la porte de sortie, Gouache à sa suite.

Soupir, la lugubre prends le temps de siffler encore son verre cul-sec avant de le faire claquer sur le zinc et suivre les deux.

Elle reste à la porte du bar pour les observer, elle n'a pas clairement entendus les mots de Gouache, mais ceux de Maximiliane accompagné de ses gestes, intolérables.

L'alcool à la particularité de calmer la lugubre quand elle est dans un environnement familier où tout se passe bien, entourée de ses proches.
Mais si quelque chose tourne mal alors son humeur peux changer en un éclair et sa violence décuplée.

Alors que l'intruse tourne le dos pour la deuxième fois à Gouache, la détonation résonne dans les couloirs de l'outpost.

Pas de semonce. La balle traverse l'épaule de la brune qui n'a pas le temps de crier avant que credi fonde sur elle, arme lancée en l'air pour la tenir par le canon.
Elle lui donne un coup de crosse de tout son élan en passant à coté d'elle.
Si cela n'a pas suffit à la mettre à terre, credi lache son arme qui glissera au sol et en se retourne sur elle lui enverra un coup de pied à lui faire craquer son genoux.

La miss "larmes de crocodile" sur le dos, se fait immediatement enfourchée par credi, rasoir appuyé contre sa gorge, penchée sur elle.
Sa respiration est lente, parfaitement calme, sa voix monocorde.

- Pauvre folle qui a eu l'idée de tourner le dos à une bête sauvage...

Elle se redresse légèrement et dirige son regard un instant vers la tâche rouge qui s'élargis à l'épaule de la belle.
Puis en pointant de nouveau ses yeux dans les siens, elle lève son index jusque devant son visage avant de le redescendre jusqu'au centre de cette tache, en plein sur le plaie.
Elle y enfonce son doigt, lentement, faisant hurler la belle tout le long de sa course jusqu'a la dernière phalange.

- Il me semblait pourtant avoir été claire sur qui tu avais à faire...

Aussitôt les cris calmés, elle tourne son doigt dans la plaie d'un geste brusque, pour augmenter le volume.

- Si tu voulait tellement rejoindre Max, il suffisait de la demander...
...
...
Mais tu t'en est pris à la mauvaise personne... Il ne fallait pas manque de respect à Gouache. Ni y toucher...
Bienvenue en enfer.

Elle remue son doigt de plus en plus fort dans la plaie avant de l'en faire sortir dans geste ample, sa main passe au dessus de sa tête et se forme en un poing qui viens s'abattre sur l'épaule ensanglantée de toutes ses forces.

La lame quitte sa gorge et dans une rapide rotation, c'est son genoux qui viens prendre sa place.

La brune est complètement immobilisée, credi lui tiens une main devant elle, l'observe en détail avant de tourner à nouveau sa tête vers elle.

- Très jolis ces doigts...
...
Maintenant Gouache va te poser des questions... Et tu perdra quelque chose à chaque mauvaise réponse...

Regard vers sa précieuse.

L'entretien s'était finalement passé. La jeune femme avait ramené pas mal d'affaires, certaines d'entre elles lui avaient été redonnées immédiatement, héritage de Max homme, d'autres lui seraient surement remises plus tard, après qu'elle eut passé quelques tests. Stark resta un bon moment dans sa chambre à penser à Max et son comportement d'avant départ. Finalement, il avait surement choisi son destin en quelques sortes.

Le capitaine se déplaçait vers le bar, poignard et arme à la ceinture quand il entendit un coup de feu. Il s'élança alors vers la source du bruit qui résonnait dans les couloirs. Rapide les entrainements le maintenaient dans sa plus grande forme. Muscles saillants s'activant pour déplacer la masse mètre par mètre, la ramener au plus vite à l'endroit critique.

Quand il arriva sur les lieux, il retrouva ses réflexes d'avant crash, le tueur et l'action, rapide et réfléchie. Gouache n'est pas une menace, Maximiliane non plus, elle qui vient de crier de douleur, Credi par contre, en est clairement une, et il ne faut pas longtemps au capitaine pour comprendre qui a fait feu et qui il faut maitriser de suite, et la lame posée près de la gorge de la nouvelle venue n'est qu'une raison supplémentaire d'être le plus sérieux possible...

Toujours aussi silencieux, arrivant à l'opposé du regard de Credi, sa main vient agripper la jeune femme et la relever tandis que l'autre est déjà lancé, poing fermé vers l'abdomen. Ce n'est pas un coup d'exercice mais pas un coup mortel, un coup destiné à immobiliser mais sans faire de concession.

Alors au moment où son poing atteint la cible et qu'il sent les muscles de la lugubre se contracter après choc, il relâche sa prise à l'épaule. Le coup et l'élan la fera sans doute reculer... Il se mettra alors en opposition à toute menace contre l'invitée, et pour les plus observateurs de ceux qui sont présents, le poignard auparavant accroché à son ceinturon se trouvait maintenant dans sa main.

« Je peux savoir pour qui tu te prends ?! »

Très peu de vrai règles, mais des limites, il y en avait qu'il ne fallait pas dépasser.

« Les questions c'est moi qui les pose et personne d'autre. Et quand j'ai fini de les poser, il n'y a plus rien à dire de plus. »

Son regard bougera, tantôt sur Gouache, tantôt sur Mercredi.