Tiens ? Une nouvelle gueule à fracasser

Putain qu'est-ce que ça fait du bien d'enfin se reposer! J'ai du passer plusieurs jours dans ce foutu désert avant de pouvoir trouver d'autres personnes (enfin...sauf cette malade qui m'a attaqué mais bon...elle a mordu la poussière donc tout va bien). Quoi qu'il en soit, les gens d'ici ont accepté de m'accueillir et ça c'est plutot une bonne chose.

Comme tout individu civilisé, la première chose que je fis lorsque j'arrivai en ces lieux fut de trouver le premier débit (et le seul) de boisson du coin. J'vais pouvoir aller me rincer le gosier tranquillement et tout le monde s'en portera mieux. Sauf les éventuels chieurs mais bon pour eux je n'ai qu'un souhait: qu'ils reposent en pièces.

J'entrai dans le bar. Comme dans les vieux westerns, les clients se tournèrent vers moi avec des yeux de merlans frit, se demandant qu'est-ce qu'un gars comme moi viens foutre ici. Quelle question...boire comme tout le monde! Tss j'ai horreur d'attirer l'attention comme ça mais, comme pour chaque première fois, faut y passer. Rapidement je me rendis vers le comptoir et donnai un coup de poing sur le bois en m'installant
Une vodka. Pure. Pas de glaçons.
Pas de bonjour, peut-être un merci, quelle entrée spectaculaire! Au moins, voir un type qui va s'avaler plusieurs verres de vodka pure devrait les faire hésiter avant de venir me chercher des noises. Manque plus qu'une bonne baston et ce serait vraiment le pied. Si y'en a un qui vient se foutre à côté de moi j'lui en colle une. Sauf si c'est une femme. Là je crois que j'la tuerai direct. Ou du moins j'envisagerai cette option. Dans ce monde, les femmes sont capables d'être pires que les hommes.

Mmmh plutôt sympa la serveuse. Elle a raison. Je ne devrais pas trop m'inquiéter ni me sentir menacé à chaque instant. C'est une communauté, une société et comme dans toute société , y'a une sécurité qui se charge d'empêcher les hommes de s'entretuer. Je commençai à me détendre et bu le verre qu'elle m'avait servi. L'alcool descendit directement dans mon estomac, brûlant mon œsophage et ma gorge. Rien de mieux pour se sentir vivant!
Désolé pour ce que j'ai dit. J'ai p'têt pas vu assez d'humains ces derniers temps pour garder vif le réflexe de la politesse.

La fille se présenta. Je vais devoir en faire de même. D'habitude, ça m'aurait gonflé mais...c'est elle qui tient le bar, il est donc nécessaire pour ma survie que je m'entende bien avec elle.
On m'appelle Nathanael. Gouache c'est ça? C'est assez...inhabituel comme nom. Au moins, Ragnarök n'a pas tout détruit toute la beauté qu'il y avait en ce bas monde. A tous ceux qui ont clamsé dans d'atroces souffrances. lançai-je un sourire aux lèvres.

Je repris la bouteille de vodka et me resservit un verre qui se dirigea directement vers mon gosier. J'ai toujours eu l'habitude du froid. Je l'ai même parfois recherché. Ca nous rapproche de la mort et nous prépare à notre sort. J'aime me dire que je décevrais la Mort si elle me voit, debout, l'attendant avec le sourire. J'aurais réussi à lui gâcher sa journée comme ça.

Donc c'est toi qui tient l'épave pour ivrogn...euh...je veux dire le bar. On risque de se voir souvent: je bois beaucoup avec excès, il est beaucoup plus sympa que Modération. Santé!
Et un troisième verre eut droit à un aller-simple vers mon ventre.

Puta de frío se répétait sans cesse le mexicain. Depuis qu'il avait mit les pieds ici si haut ça devenait la principale pensée. Il irait se réchauffer les couilles à se branler au dessus de Jelica pendant son sommeil mais dans la journée à part taper sur son sac de frappes fallait trouver un autre moyen. Bar-alcool-musique 3 mots qui lui viennent comme une issue de secours. Son chef n'avait toujours pas aménagé un coin bar comme il les aime et c'est tout naturellement que Pablo retrouve la buvette touristique du grand complexe.

Une fois sa tronche dans l'espace détente il remarque qu'il n'est pas seul. D'autres petits malins ou frileux avaient élus domicile de leur cul sur les banquettes. Juan leur lance un regard grognard et passe derrière le comptoir. But: ouvrir toutes portes fermées. Si ça résiste il utilisera son passe-partout https://2img.net/r/ihimizer/img687/9103/pennyknife374640x480.jpg ou des coups de rangers bien placés. La réserve d'alcool enfin libre, Juan se sert juste avant qu'une teintée de l'Ordre vient faire ce qu'elle faisait les dernières semaines à redvault. Tenir le bar.

-Tou commence Pequeña flor azul? Yé vais prendre oune tequila.

Culotté et ouais. Encore plus quand il impose sa musique quand il met on sur le poste de musique de la salle.

-Y'a meme la electricidad ici c'est magnífico!

https://youtu.be/VSYk04pgnsY

Juan ira se mettre sur une banquette les rangos sur la table pour boire en toute détente. Il joue de temps à autres avec son gros flingue à viser quelques visages sur des affiches de l'avant crash. Quelques insultes plus tard BAM un grand type à la gueule de bûcheron fait son entrée. D'ou il sort ce con? Jamais vu auparavant. Il va meme rejoindre la barmaid pour prendre commande.

Juan se lève, se lèche les doigts et libère la sécurité de son grand couteau. Direction: comptoir. Position: à coté du barbu.

-Yé té jamais vou ici amigo. Tou viens d'ou? Yé souis Juan Pablo El Diablo Lé Magnifico. Rooooan si tou pléfères.
Tou as oune sale gueule tou les sais ça?

Aller hop, provocation. En entrant le type n'avait pas l'air en forme et semblait lent comme un cochon. Juan savait quel sorte de survivant il provoquait. Un de ceux qui n'avait aucune chance contre lui. Une bonne correction ça réchauffe toujours si ça mord à l'hameçon. Vas y mors barbu.

Et bien voilà, tout visage à son sourire et l'homme lui fit même un compliment... Ca change des autres qu'elle servait, peu bavards.

- Enchantée Nathanaël. Beau prénom. Le miens...Tu comprendras pourquoi je me fais appeler ainsi. Tout bête en fin de compte...

Elle lui sourit en suivant ses gestes quand il se reservit.

- Tu verras souvent les même personnes alors. Beaucoup aiment boire! Tu n'as pas trop eu de mal dans les montagne? Le temps décline en ce moment.

Gouache se rapprocha de lui, penchée au dessus du comptoir sur la pointe des pieds.

- Par contre attention à Gripis... Il a une allure... De clochard mais il est adorable sauf si on touche à sa bouteille.

Sacrée descente! Le froid lui avait vraiment gelé la gorge pour enchaîner les verre de vodka rustique. Amusée, la jeune femme leva son verre quand Nathanaël trinqua.
Arf ça pique quand même...
Des notes de musique vinrent casser l'ambiance "too chuss" de la station par ces notes ensoleillé à la bonne odeur de tequila et de burritos...

C'est d'ailleurs une tequila que Gouache avait servit à Juan, il se faisait moins rare c'est temps ci. Gouache ne lui avait jamais vraiment parlé juste les petites commande, quoi des fois l'homme se servait seul.
El hombre latino s'approcha du nouveau, Gouache ne le quittait pas des yeux.
Elle sourit devant le petit manège de Juan, tactique incontournable que les nouveaux subissent.
De l'alcool, de la musique hormonale et deux hommes... Gouache n'avait pas servit ce cocktail depuis Oiléan... La ville pirate.

- Tu veux un autre verre Juan peut être?

Oulà. A peine il arrive le mex' qu'il commence déjà à me taper sur le système. J'ai une furieuse envie de lui faire laver l'intégralité du bar avec la langue mais j'vais devoir me retenir.
Une sale gueule hein? Je sais on me le dit souvent. Généralement, les personnes qui disent ça finissent avec la bite dans un tupperware.
Et en plus, voilà qu'il balance sa musique de merde. Le froid, je supporte. Les conditions extrême aussi. La faim, la soif, tut ça ne m'est pas étranger. Mais j'ai une sainte horreur des casses couilles dans son genre.
Mais je vais devoir faire preuve de patience et de calme. J'suis nouveau ici, il a l'air d'être un habitué du coin donc faut pas que j'me le mette à dos. J'veux pas m'attirer d'ennuis même si j'ai la fâcheuse impression qu'ils arrivent au grand galop.

Bon le gars semble plutôt costaud et en forme, alors que moi, je viens de passer un bon bout de temps à me les peler dehors. Il se croit nettement supérieur et ça c'est un truc à prendre en compte. Je ne vais donc pas répondre à ses provocations comme il l'a espéré. Au lieu de ça, je vais l'ignorer et continuer ma discussion avec la dénommée Gouache, une jeune femme fort sympathique je dois l'avouer.
Bah à vrai dire, les montagnes, le froid...c'est mon élément. Je suis Suédois. Chez moi, ce genre de température, ça se trouve d'Octobre à Mai. Je viens d'une ville qui s'appelait Falun, au Nord de la Suède. J'sais pas si vous situez mais, on s'les pèle pas mal là-haut.

Je me retournai vers el Diablo et lui dit
Vous aviez que cette merde de là d'où tu viens? Je parle de la musique. Enfin...m'étonne pas de la part de gars qui boivent que de la pisse d'âne.
Je repris un verre de vodka et pris le liquide dans ma bouche. Ca brûle mais ça sera utile en cas d'affrontement Toujours déconcentrer son adversaire. Sun Tzu.

Ca mord comme une carpe enroulant un gland en érection. Le poisson nordique en rajoute meme. C'était lancé, Juan ne le lachera pas.
A l'offre de Gouache le mexicain lève la paume de sa main gauche sans lacher du regard le barbu.
Une seconde 30 pour prendre son couteau et trancher un doigt dans la volée.
Meme temps pour prendre la crosse de son crache poudre et lui faire disparaitre le haut du crane.
Un peu moins de temps pour lui mettre un coup boule en plein dans la face.
Que choisir?

Un autre morceau passe à la suite

https://youtu.be/god7qVgleuM

Manquait juste un geste pour signer l'emputation. Juan relance avec un accent latino encore plus prononcé.

-Y'a qué les pédés qui collectioooone les pollas. La Souède c'est pas là ou les habitantes encoulent lé phôques?
Tou aime pâs ma mousique? Tou veux une dance?

Juan était prêt. Il attendait qu'un simple geste vers lui pour le prendre de vitesse. Au bon coup d'oeil de chasseur experimenté, le type ne devait qu'avoir la taille et le poids de superieur à lui. Ca serait facile de le rosser.

Haarbald avait eu une mission, aller attraper une femme qui croyait que la zone autour de Red Vault était le bon endroit pour faire un campement. Igor l'avait signalée mais ne s'en était pas occupé puisqu'il avait ordre de ne pas sortir. Obéissant, sans poser la moindre question. Pratique.
En remontant, le bioroïde avait confié la polonaise - car c'en était une, elle avait contacté Milo avant de ne plus émettre, ce qui, bien sûr, avait réveillé le côté légèèèèèèrement paranoïaque du Serbe - à Nouanda et les avait laissées.

La brune fait avancer la femme ligotée devant elle, sans douceur ni brusquerie inutile. La polonaise est bâillonnée, Nouanda n'a pas envie de parler et est en route pour la confier à la garde de Maria, préposée gardienne de "cachot" pour les heures à venir.

En chemin, elle entend de la musique, forte, qui émane du coin repos, l'ersatz de bar qui sert de lieu commun, le soir, en général. Elle décide que l'esclave étant calme, elle peut se permettre d'aller boire une eau chaude aromatisées aux herbes, avant de mener la femme au cachot. Et puis à elle non plus ça ne lui fera pas de mal. C'est dans cette optique qu'elle entre et voit la scène qui se déroule sous ses yeux.

Bon, ça pue. Un nouveau, que Milo lui avait déjà signalé, pour ça qu'elle lui avait ouvert la porte, et le tempétueux Mexicanos, l'imprévisible au sang chaud, qu'a l'air d'avoir trouvé un moyen de s'amuser. Elle regarde un instant Gouache, histoire de lui faire comprendre qu'un ou deux pas en arrière ne seraient pas de trop, et avance, poussant la Polak devant elle. Avec un peu de chance, ça détournera l'attention des mâles en train de jouer à qui a la plus grosse.

Les protagonistes voient donc arriver une asiatique vêtue d'une paire de jeans noirs, de rangers et d'un long manteau de même teinte. Elle a troqué son éternel débardeur pour un pull sombre à col roulé qui laisse deviner un tatouage faisant le tour de son cou. À sa ceinture, une radio fait entendre son léger bourdonnement et trônent un coutelas de chasse ainsi qu'une arme à poudre qu'elle arbore ostensiblement.

- Hé ! Juan ! Tu te sociabilises ?

Ironique venant de Nouanda... Toujours est-il qu'elle se dirige vers eux et passe prendre place avec la ligotée, juste entre les deux gros durs. Adara - puisque c'est son nom - du côté de Juan, et elle même à côté du Suédois vers lequel elle se tourne, une main tenant toujours les liens de l'esclave, l'autre posée nonchalamment sur le manche de son couteau.

- Je suis Nouanda.

Toujours cette même présentation, simple, concise, qui est sensée, pour elle, tout résumer. Un sourire à Gouache, suivi d'une demande.

- Tu nous sers une tisane, Gouache, s'il te plait ?

Et ouais, elle est comme ça, elle est polie Nouanda.

Et maintenant voilà une jeune asiatique avec une jeune femme ligotée qui rapplique. Mais c'est de mieux en mieux. Soit c'est une taularde, soit c'est une esclave sexuelle. Dans les 2 cas, je plains la pauvre gamine qui s'est retrouvée enguirlandée. Enfin. Le côté positif dans cette histoire, c'est que son arrivé vient de désamorcer une situation plutôt tendue. J'avale donc la vodka qui trainait dans ma bouche. Plus jamais...plus jamais je refais ça.
Gouache partit changer la musique puis revint quelques instants plus tard préparer les tisanes des deux nouvelles arrivantes.
J'oubliai de me présenter. Nathanael.
Puis, avec un sourire en coin
Gouache, toi au moins tu as du goût, en matière de musique.
Ce sera ma dernière pique vers le Mex.

La jeune serveuse me tend sa clope. J'ai jamais essayé de fumer et j'aurais volontiers accepté mais...l'autre guignol me lâchera pas les basques et si je me foire, il va me prendre la tête pour les siècles à venir.
Non merci. J'ai pas vraiment envie de griller quelque chose. Peut-être une autre fois.
Ca y est, s'il se fout de ma gueule, j'ai la réplique cinglante qui lui fera ravaler son orgueil avec la force d'un coup de barre à mine dans la gueule.
Au fait...comme j'viens d'arriver, j'sais pas quelles sera mon job ici. Vous en savez quelque chose vous? lançai-je à l'attention des deux demoiselles.
Peu de chance qu'elle le sache mais bon...j'ai rien de mieux pour relancer la conversation...sauf peut-être une insulte pour le Mex.

- Je pense que vous avez assez bu pour le moment. -

-Yé toujouls soif yo.

Pis rien. Le poisson nordique ne fais pas le geste tant attendu. Il devait être encore assez clair pour ne pas craquer. C'est que ça encaisse l'alcool les bucherons du nord. Peut-être un autre jour qui sait. Dans tous les cas c'est la mujer du boss qui vient de débarquer avec une invitée. Juan détache difficilement les yeux du barbu qui reprend la parole avec la barmaid. Nouanda s'adresse à lui et la réponse arrive après un tapotement de ses doigts sur la crosse de son couteau.

-Yé souis un modêle de sociabilitê.

C'est que les 2 femmes font tout pour éviter la baston et le barbu qui relance pas. Manqué pour se réchauffer. A moins que.....
Gouache lui arrête sa cassette pour mettre une musique de tafiolles. Horrible. Bien sur le phoque apprecie. Juan doit décharger toute cette tension concentrée et c'est la prisonnière qui en payera la note.

-Nouanda yé t'empreinte la chiquita.

Il se permet. Elle est attachée. Elle a quelque chose à se reprocher. Quand on fait une bêtise on doit se faire punir. Juan la tire par le bras pour la mettre au milieu de la pièce. L'air haineux passe à celui de mexicain concentré. Concentré sur cette fille aux cheveux teintés. https://2img.net/r/ihimizer/img525/7330/00011tlit3.jpg

-Yé suis Juan. Yé vais danser avec Tú chiquita.

Le mexicain suit le rythme de l'horrible musique le bassin en avant collé à elle, les épaules en arrière et le visage fixé au sien. Y'a pas à dire, elle lui faisait de l'effet. Non ça allait pas cette musique, Pablo au sang chaud voulait quelque chose de ses origines pour se sentir à l'aise. Il quitte la piste assez vite pour se lancer en hauteur et atterrir le cul sur le comptoir afin de remettre play à sa cassette encore dans le poste.

https://youtu.be/ddmLFqdkGFw

-Yé temps dé danser el pueblo!!!!

Retour sur la piste à prendre dans ses bras la muette aux mains attachées. Le nerveux chauve se met à commettre une danse unique. Un mélange de tango, salsa, slow et un autre style indéterminé. Ca ressemblait à rien de connu. Bien s'en fait des blablas des autres présents, Juan était dans son trip et sa trique. La danse se transforme peu à peu à un enlacement imposé. Mains dans les cheveux d'Adara et lèvres glissant sur ses joues d'adolescente. Juan lui souffle quelques mots doux.

-Tú y yo vamos a hacer cosas íntimas.

Après qu'il ait confié la prisonnière à Nouanda, il voulut se reposer et partit vers son abris.

Nada, qui avait l'habitude qu'Haar lui donne de quoi manger de temps en temps, l'avait suivi, elle commençait à avoir ses habitudes avec le Bioroïde, notamment elle savait qu'il aimait jouer et elle était d’humeur joueuse.

Aussi, de repos le type H fut privé. Essayez de dormir avec une jeune lynx qui a envie de jouer dans les pattes.

De toute façon il n'avait plus sommeil et un son que l'on pouvait à peine qualifier de musique venait du secteur, autant y faire un tour.

Il s'amena donc, le visage neutre et fit un salut général de la main, ne prêtant que peu d'attention à Nada qui jouait avec le bas de sa manche gauche déjà bien élimé.

Il y avait dans le lot des gueules pas ou peu connues, c'est vrai qu'il n'avait pas été très sociable dernièrement.

Il observa un temps Juan et la prisonnière et se souvint de la manière dont il avait traité la dernière qui lui était passée dans les mains, celle-ci avait pris une balle et le mexicain en avait profité tant qu'elle était encore en vie et chaude. C'était le Fract et Haarbald avait depuis un bon moment abandonné l'idée de vouloir faire respecter les accord de Genève.

Il se dirigea vers le comptoir et Gouache à qui il fit un sourire poli.
-"Tu me sers un café s'il te plait."

Puis se tourna vers Nouanda et lui désigna Nada du regard.
-"C'est bientôt la pleine lune non?"

Hé bé, j'aurais jamais cru qu'il y aurait autant de monde ici en aussi peu de temps...et la Mex qui remet sa merde franchement j'en ai marre. Tiens...j'ai envie de le vexer.
Ca dépend tu sais faire quoi? Chasse, Sourcier, Bois récupération de matos..
- Hein...euh pardon...Je...j'étais infirmier dans une unité de mercenaire, les Gardiens d'Asgaard. J'me débrouillai pour confectionner des médocs, des cataplasmes, des trucs du genre avec ce que je trouvais sur les champs de batailles. J'sais pas si c'est ce qu'il vous faut. Sinon j'peux gérer pour ce qui est travaux physiques. Le chef ordonne, j'obéis.
Ptite présentation rapide et je serai sans doute fiché. Pas grave. Le fait d'avoir été merco dissuadera peut-être le Mex...Maintenant que j'y pense.
Je te prie de m'excuser.

Echauffant ma nuque et mes bras, je me dirigeai vers le poste de musique et commençai à trifouiller dans les CDs disponibles. Il y en avait pour tout les goûts: reggae, rap, jazz, country et même...metal! Hiarrh mange ça le Mex! Amon Amarth!! Sens la fureur du Nord!

https://www.youtube.com/v/FVAQQujgSxQ&autohide=0

La musique lancée, je commençai quelques mouvements brutaux de headbang, balançant poings et pieds dans diverses directions. Les paroles débutèrent et je les suivis avec un growl sourd. Une voix caverneuse, digne de Hellheim même. Je laissai la musique se poursuivre et revins au bar
C'est mieux comme son. Non?
Et hop, un shooter de vodka supplémentaire dans le ventre.

Maria était à ce moment à l'Outpost Bunker, elle se levait à peine et cette matinée était assez particulière. Va savoir pourquoi, mais Maria avait ses sens en éveil, elle voyait le bien partout, et au bout d'une heure, ça commença à l'inquiéter..

Ca lui rappelait une scène mémorable au "Last Bar Before End of World" ... Ce soir ça c'était vraiment mal passé et elle avait eu beaucoup de regrets, et ça avait commencé comme ça. Les fleurs roses, les oiseaux qui piaillent, les enfants qui jouent, les chats qui miaulent. Maria avait vu tout ça sans se soucier de sa propre sécurité - c'était post crash - et ça n'avait rien donné de bon.

Elle remettait ça, ce matin, et elle connaissait déjà les conséquences, un combat entre elle et elle allait démarrer, et malheureusement, l'issue du combat était déjà fixée.

Maria partit avec entrain vers sa mission du jour : commencer à construire un modèle de skis.

Il attrapa son café avec toujours un sourire amical à Gouache.
-"Merci..."
Puis jetant un coupe d’œil à la Lynx.
-"...Et merci!"

Il fit un signe de tête affirmatif à son amie asiatique qui semblait s'adresser à present à une tête inconnue.
Un mercenaire? Tout comme Nouanda et lui pendant un temps. Décidément il y avait souvent des accrochages avec des mercenaires dans les bars avec Nouanda, certainement une nouvelle tradition.

Celui-la était un kamikaze visiblement, embrouiller le même soir Nouanda et Juan fallait pas avoir froid aux yeux, ou pas avoir jaugé les deux, ou être suicidaire.

Il resta pour l'instant tranquillement au comptoir à boire son café.

Plus de vodka pour allez avec la musique...bon tant pis. Par contre, je crois être tombé sur un ou plusieurs grands pontes du coin. M'est avis qu'il va falloir faire gaffe et jouer profil bas. Enfin bon...même si à côté les autres se foutront un peu de moi, ce dont je n'ai absolument rien à foutre, je préfère ne pas prendre de risque et ne m'attirer d'ennuis dès mon premier jour ici.
Ok pas de problème pour moi. D'ailleurs...faudrait pas que j'aille rencontrer le chef, histoire de faire ma présentation officielle?
Je passai ma main dans mes cheveux pour les remettre en place après ma petite séance de headbanging forcené.
Oh et merci Gouache pour la proposition. J'le ferai volontiers.

Je me rendis alors compte que j'occultai complètement l'asiatique de ma discussion. Je me tournai vers elle et me présentai, ne sachant pas si je l'avais déjà fait auparavant.
Et vous faites quoi vous ici? J'veux dire, sans vouloir vous manquer de respect, quel est votre rôle ici?
Je sens que j'ai encore fait une bourde moi...espérons que je ne la vexe pas. J'ai pas bien vu mais je crois qu'elle a un flingue.

Il avala son café d'une traite et suivit l’échange entre Nouanda et le nouveau.

Quand le nouveau eut fini de parler, Haarbald lui fit un signe de tête approbateur, il avait agi de manière plus sage, rallongeant son espérance de vie sur ce coup. Non pas que le Bioroïde l'aurait agressé, mais ses compagnons, ça, c'était moins sur.

Il reposa sa tasse, adressant un nouveau sourire à Gouache.

Puis saluant de nouveau tout le monde de la main, se dirigea vers la sortie. une bonne douche froide après un café, ça l'aiderait.

Aussi il se dirigea vers les douches.

Au tour de Mercredi d'entrer en scène.
La jeune lugubre déboule dans la pièce qui sers de bar.
Elle fonce droit sur vers la source de cet horrible bruit. "Stop". Soupir de soulagement quand le silence se fait.

Après un cours arrêt le temps de profiter de la paix retrouvée, elle se retourne, balayant la pièce du regard.
Son attention se porte tout de suite sur les visage qu'elle connais.

Un signe de tête pour saluer Nouanda avant de se diriger vers le comptoir derrière lequel se trouve sa Gouache.
En chemin, elle passe devant Haarbald, sourire en coin, elle lève la main pour lui faire quelques rapides grattouilles sous le menton.

Arrivée au stand, elle pose ses mains sur le comptoir pour s'y appuyer et se pencher au dessus du zinc portant sa joue au contact de celle de sa précieuse.

- Bonjour Gouache. Tu me sers un truc chaud ?

Et finalement, elle se retourne, petit coup d'œil à Kosan avant de s'adosser au bar, coudes en arrières, elle détail le chevelu et adresse sa question à qui veut y répondre en le désignant un signe de tête, comme une chose.

- C'est quoi ça ?

-Mucho muuuuucho.
Laaa-tiiii-nooo

Juan était toujours en slow avec Adara quand l'autre bucheron lui les brise encore en changeant de morceau. C'était le meme style de bruits qu'étoutait son boss. Le truc ou on remue la tête et poussant des cris. La démonstration du foca ne se fait pas prier, il se secoue dans tous les sens. Le mexicain ne savait pas trop ce qu'avait mit Gouache dans son verre mais c'était violent. Heureusement que Pequeña huele était là sinon il aurait jouer du couteau. Basta, il se défoulera sur elle. Plusieurs personnes entrent, Juan ne les salue pas. Il se retire avec la pollak.

Pas loin. L'énervement lui avait filé la trique. C'est dans la pièce d'à coté qu'il se videra les couilles. Il ouvre la porte, personne. C'est une réserve. Il l'invite à entrer, sort son couteau, la délivre et referme la porte. Un petit clin d'oeil avant de pousser une étagère devant le seul accès. Juan retire son ceinturon et sa veste qu'il pose en hauteur. Une claque dans la tête de la fille.

-Tou gueules pas.

Une deuxième du meme coté.

-Tou bouges pas.

Un revers pour lui faire comprendre qu'elle a interet à obeir. Il la plie pour qu'elle mette les genoux au sol. Il lui baisse la tête sur une caisse et se place derrière en baissant son futal. Le chauve sort sa bite avant de baisser le bas d'Adara. Un magnifique posterieur s'offre à lui, dévoilant une petite croupe juvenile.

-Yé souis pas môche, tou as de la chance.

Le mexicain fait couler de la salive sur sa queue qu'il durci avec sa main. La suite s'emboite comme une prise et sa fiche. Un acte de pur amour. Adara fait profondement connaissance avec Juan. Une chance pour cette fille venue de sa Pologne natale ou les femmes n'ont pas toutes l'occasion de danser avant un flirt.