Opérations Standard : Credi side

[Lune 282]

Mercredi :
alors que les joyeux compagnons dégustaient leurs savoureuses rations froides de viande séchées, quelques bruits dans les fourrées attirent l'attention de la jeune femme.
Serait-ce ..? Non... Quand même pas...

Elle file alors aussi sec dans les bois prendre leur visiteur à revers.
Mais si... C'est bien ça.

Cyclonite :
Une jeune femme s'approche du groupe, l'air dégingandée, vêtue d'un pantalon camouflé type militaire, trop large pour elle, il en va de même pour la veste qu'elle porte au-dessus d'un vieux t-shirt kaki. Ses pieds étant chaussés de chaussures type militaire. Le temps semble avoir fait son oeuvre sur la tenue, la déformant, l'endommageant et la salissant.

Ôtant une longue mèche de ses cheveux noirs de devant ses yeux, elle regarde chaque personne autour du feu, les détaille longuement, l'une après l'autre, pour finalement s'adresser à eux.

Bonjour à vous les voyageurs, vous profitez aussi du coin ? Moi c'est Cyclonite, et ceux qui savent ce que c'est comprendront ...

Mercredi :
Un violent coup derrière la tête à peine sa phrase finit.

La femme tombe à terre, sonnée quelques instants.

Quand elle reprends tous ses esprits, elle trouve une jeune femme assise sur son dos en train de finir de la ficeler.

- Pardon. Tu disait ? Cyclonite..?

Mercredi :
Cyclonite semble bouillir de rage après sa capture.
Ne lui laissant pas le temps de décrocher un mot de plus, Mercredi va lui faire comprendre bientôt pourquoi elle lui a laissée la main droite libre.

La prenant entre les sienne avec délicatesse, elle la fait monter à hauteur de ses yeux pour l'observer.

- Tu a de belles mains, délicates... et très jolis ces ongles...

Elle porte alors son auriculaire à la bouche et... *crac*... *pfut*
D'un coup de dents elle lui arrache puis recrache par terre un premier ongle.

Son cinéma reprends alors que la miss hurle probablement de douleur. Si elle s'agite trop c'est un coup de pied dans les gencives qu'elle recevra pour la calmer.

et *crac*... *pfut*... le majeur cette fois. Puis enfin, le pouce.
Pour les trois cadavres que credi l'a vue dépecer sous ses jumelles.

Ce compte réglé, elle se relève, attrape la belle par les cheveux et la tire jusqu'au près du groupe qui a pu assister à son petit jeu sous la lumière de la lune. Il n'y a pas de feu.
Elle s'assied dessus... ouais, c'est vachement plus confortable que cette racine qui lui labourait la fesse droite.

- Tu t'es lourdement trompée en venant ici la belle. Nous ne sommes pas des touristes. Et tu est venue nous voir pleine de confiance et d'arrogance ?
Les rats ont plus d'intelligence.

Stark :
Le groupe avait posé le campement. Poser le campement, un bien grand mot dans cette chasse/nettoyage des alentours. Aucun feu n'était allumé et sur les cinq membre de l'Ordre présent, deux d'entre eux étaient constamment éveillé pour la garde. Chacun leur tour...

Alors que trois d'entre eux sont tranquillement assis à la lumière de la lune, armes non loin bien entendu (à la ceinture pour Stark), un bruit attira leur attention.
Quelques instants plus tard, apparaissait une jeune femme qui commençait un discours de présentation, discours écourté par l'intervention de Credi...

Ligotage immédiat, la jeune femme ainsi capturée semblait pleine de rage. Stark fut satisfait de la vitesse d'exécution de la tueuse. Mais alors qu'il s'attendait à une exécution dans les règles de l'art, propre et rapide, la voilà qui se lance dans une séance de torture...

Le capitaine regarda faire sans intervenir, jusqu'au moment où Mercredi emmena sa prisonnière jusqu'à eux.

« Mercredi ! Arrête. Fais ça proprement et rapidement, le reste est inutile. »

Il détourna son regard de la prisonnière temporaire. Futilité, sa vie s'apprêtait à prendre fin, il était inutile de s'attarder davantage.

Mercredi :
Mercredi braque ses billes sur son capitaine un instant, sourcils froncés.
Puis dans un soupir, sans bouger son popotin de sa victime, pioche un bâtonnet de viande qu'elle porte à la bouche comme un cigare, d'une main.
De l'autre, elle saisie la tignasse de son jouet sans doute encore en train de gémir et regretter amèrement cette rencontre.
Et... *crac* lui tire la tête en arrière d'un coup sec, lui tordant le cou à un angle que ne peux suivre ses cervicales.
C'est dans ce craquement sinistre que les plaintes et soubresauts de vaine résistance de la femme cessent.
La main lâche la tête qui retombe face contre terre, n'offrant donc pas son regard figé sur la terreur dans la mort aux convives en plein dîner.

Main libre elle attrape une bouteille d'alcool dans sa besace, la débouche avec les dents et s'en prends une bonne lampée avant de la tendre à son voisin ou voisine.

- Ah, ça fait du bien. C'est vrai qu'elle était plutôt bruyante...

Plus tard dans la soirée alors que les autres irons se coucher, elle tirera le corps par les pieds pour le conduire à l'écart.
Pas pour une cérémonie, non. Le lendemain matin ceux qui irons répondre à 'lappel de la nature dans ce coin là découvriront le sol teinté de rouge et des os méthodiquement débarrassés du moindre gramme de viande...