Arrivée d'un groupe atypique...

Maria était en poste et se faisait chier sur la passerelle Ouest de la station de l'Outpost, refuge d'une communauté montagneuse...

Paire de jumelles à la main, elle regardait avec espoir au loin, espérant que quelques "divertissement" pointe son nez vers l'horizon désertique et montagneux.

Le soleil se reflète sur le verre de la paire de jumelle, et Maria voit au loin un petit groupe d'individus...

Elle ouvre grand ses yeux et cogne sur sa paire de jumelles et se balance pour elle même :

"Putain mais c'est quoi ce bordel...?"

Elle rejette un coup d'oeil comme si elle avait mal vu...

"Mais merde et re-merde c'est quoi ces trucs"

Maria court alors vers sa "chambre" en courant dans les couloirs, elle chope son arc de chasse et dévale la station pour aller vers le téléphérique qui permet l'accès à la station depuis la base au contrebas...
Elle ne manquera pas de se rouler un gros pétard, parceque niveau stress ça y allait fort sur le coup.

"Ah mais merde... " sera au moins prononcé une quinzaine de fois durant le trajet"
"Nan mais si ça se trouve..."

Les réflexions à voix haute allaient bon train.

La voici équipée au niveau du téléphérique.

....

La station se dresse derrière elle, rempart imprenable et bien protégé, bien surveillée.

Maria chope un émetteur radio et se met à parler...

"Ici maria, ici Maria, y a un groupe très bizarre qui arrive... Euh... de visu j'ai un gros machin vert et euh... un la...pin géant... Je.. j'ai pas pris de drogues...je suis au niveau du téléphérique, je fais quoi?"

Le chaton de la station fixait le petit groupe avec de grands yeux.

Qu'est ce qu'ils foutaient bordel? Jess devait attendre avec la meme perplexité...

Y avait un truc que Maria n'avait jamais encore fait et que seul un chat pouvait faire... Elle savait que son ADN le lui réclamait...

Elle se décida à prévenir Kurtz à la en dessous

"Kurtz... Touche pas aux cabines en bas s'il te plait... jvais faire un truc terrible"

Elle alla chercher deux trois bricoles à la station, et revint...

Un espèce de harnais en cuir, deux poulies dont une à laquelle elle avait bricolé un systeme de freinage... Et voila que Maria se harnache sur le cable métallique, accroche les poulies, et se fait une tyrolienne...

"Putain de merde..."

Et vlan, voila la Maria qui descend à fond la caisse à l'aide de sa tyrolienne improvisée en mode pas peur du tout...

La descente se fait à une vitesse imminente, le systeme de freinage relativement efficace lui permet d'arriver à une allure à peu près viable, et BAM, amorti avec les deux jambes.

Comme quoi un chat retombe toujours bien sur ses pattes.

***********************************************

Quelques minutes plus tard, Maria se retrouve devant le groupe qui stationne devant Redvault...

Elle s'amusera à apparaitre de n'importe ou en mode "je tombe du ciel" afin de les surprendre...

Citation :

Maria est une Afro Américaine d'environ 26 années déjà écoulées.

1M65, 62 kgs environ, peau marron claire parcourue de tatouages (de longues
bandes noires imitant un pelage animal) , une chevelure longue faite de
dreadlocks aux couleurs cuivrées.

Une certaine méfiance émane
de Maria, ainsi qu'un regard dur et sauvage. Ses yeux ont des teintes
féline et varient légèrement en fonction de la lumière, mais aussi de
ses humeurs.

Actuellement, Maria est habillée de vetement souple en cuir/kevlar (en mode bricolage), et un petit carquois de flèche pend sur le côté, un arc en bandouillère. Pour la rencontre elle évite les tenues amples un peu tribales qu'elle porte d'habitude. Couleurs sombres (noir/marron/kaki).

Un tatouage aux couleurs sombre parcours le bas de son dos :
"DCLXVI"

"On peut vous aider? Vous avez b'soin d'aide?" Elle froncera les yeux en direction de chacun, les jaugeant et tentant un petit scan de chacun d'eux."

John écouta, jeta des coups d'oeil les endroits dont parlait Maria, puis continua.

Je sais pas là, ça sent un peu le piège là non?

J'ai discuté avec Jess, et il m'a dit qu'on pouvait venir à Red Vault. De ce qu'on m'a dit, ça serait ici, on m'a jamais parlé de prendre le téléphérique... En plus je sais pas si c'est vraiment prudent de faire monter les bêtes là dedans, ou de nous enfermer sans moyen de partir si ça sent pas bon.

C'est pas que je te crois pas mais avoue quand même que c'est carrément louche ce que tu nous proposes... Il est pas là Jess? Ça m'arrangerait de le voir si c'était possible... Ou Joseph Porta, s'il est encore là. John fit une pause avant de poursuivre en laissant tomber ses bras le long de son corps. Et c'est quoi cette histoire de mecs qui parlent avec leur crâne? Tu serais pas en train de te foutre de nous des fois? Parce qu'on s'est pas tapé toute la route jusqu'ici pour des prunes, ça le ferait trop pas si on devait redescendre tout de suite!

Maria écoute attentivement le mec, les trois autres gardant toujours le silence pour monnaie comptante.

Elle le laisse finir sans le couper, la moindre des politesse. Et puis elle embraye sur un ton un peu "froissé".

"Jess fait pourtant toujours monter les invités... l'endroit est en hauteur, protégé, aménagé, c'est la haut qu'on stocke la bouffe... enfin qu'on vit en fait, ici c'est un peu plus un.. cimetiere d'avions avec son lot de surprise, et puis c'est un peu comme un moulin... ptete pour ça qu'on a déménagé.

Le téléphérique, c'est pas obligé, et d'ailleurs jveux bien vous conduire par les sentiers, mais c'est plus longs, et je sais pas si vos montures vont tenir le coup..."

Maria désigne vaguement un petit sentier escarpé qui se perd dans la montagne, le chemin a l'air long et difficile à pratiquer. Les bras du mec retombent le long de son corps, et les yeux de Maria se mettent instinctivement au niveau de ses mains, elle arrête de tirer sur son pétard et ses yeux se rétractent en laissant apparaître une couleur plus vive, plus fauve.

Voir Jess? Faudrait lui demander, y a un poste radio au niveau du téléphérique... Et pour le mec bizarre, je déconnais à moitié. M'enfin... j'ai l'air louche moi?
Maria ouvre grands les yeux.
C'est pas l'hopital qui se fout de la gueule de la charité... nan parceque vous avez de sacrées gueules de gens louches... enfin si je puis me permettre. En ce qui me concerne, j'ai un passé qui fait que ... enfin c'est ptete pas le sujet.

Bon... jte propose de me suivre jusqu'au téléphérique, je vais contacter Jess avec toi et on va lui expliquer la situation. J'imagine que c'est à lui de voir. Et je connais pas de Joseph, vaguement entendu parlé.

Le compromis est là, mais Maria semble plus méfiante, ou vexée qu'au début de cette conversation. C'est qu'elle mordrait presque la "tigresse".

Lorsque Maria lui parla de leurs gueules louches, John dit: Celle-là c'est pas la première fois qu'on nous la fait, mais j'avais quand même prévenu qu'on était différents, mais dans le fond vaut mieux carrément nous avoir nous que d'autres avec des têtes d'anges.

Il écouta ensuite le reste des paroles de la jeune femme jusqu'à la fin.

Ouais, donc en gros on me dit de venir ici mais c'est pas habitable et en fait il faut aller encore plus haut... Je trouve que c'est quand même vachement encourageant. Ça aurait pas été plus simple en nous prévenant avant, qu'on sache un peu ce qui nous attend? Parce que là je crois que je commence à me demander si j'ai bien fait de venir ici, ça sent un peu le piège, surtout que tu me dis que tu connais pas de Joseph: ça fait des mois qu'il est ici normalement, je l'ai encore appelé avant de partir, et que je sache il était ici.

Enfin bon, je vais voir avec toi pour appeler Jess. Mais je te préviens que si c'est un truc pour nous voler et nous tuer, ça va pas me plaire.

John fit signe à son interlocutrice qu'elle pouvait passer devant, il préférait la voir et éviter d'avoir une arme pointée dans son dos. Ensuite il fit comprendre à ses compagnons de l'attendre et de se tenir prêt à partir.

Kurtz observe l'échange entre l'afro et l'homme en combinaison. L'échange est vif mais ils finissent par trouver un accord et s'en vont vers le téléphérique.
Il décide de venir s'assoir à proximité du reste de la caravane et surveiller de plus près les deux zozos. Ils n'ont pas ouvert la bouche, mais comme il a affaire à un lapin géant et un monstre, c'est le contraire qu'il l'aurait plutot surpris. Il se contente de quelques coups d'oeil, ne leur propose ni eau, ni aide. Les deux hommes semblent calmes, le crane prend confiance, s'agite en direction du lapin géant, claque des dents, et Kurtz fredonne.


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