Arrivée d'une petite brune au bunker

Le souffle coupé par l'altitude, Maximiliane arriva aux portes du bunker appartenant à Red Vault. La marche avait été longue et le coeur rempli d'amertume, la jeune femme s'était fatiguée plus qu'autre chose en ayant surcharger son sac à dos qui contenait les affaires de son défunt ami.

Elle avait empreinté plus tôt un téléphérique pour se rendre jusqu'ici. Et par grand étonnement de son état, la jeune femme avait apprécié la balade. Les joues rosées par le froid, la petite brune avait réussit sa première mission, rejoindre le bunker, ne manquait plus qu'à rencontrer le groupe de l'Ordre pour rendre son coeur plus léger et leur céder les affaires de Max.

Elle n'avait plus qu'à attendre que quelqu'un lui ouvre les portes et la laisse entrer. Mais elle devait aussi s'armer de tout son courage pour annoncer la triste nouvelle.

Une fois arrivée en hauteur, la cabine s'ouvrit et Maximiliane en sortie, tout étonnée par l'immensité du décor qui s'étalait sous ses yeux. Visiblement, un homme l'attendait, plutôt baraque et armé jusqu'aux dents, la négociation n'allait pas être l'une des plus facile. Comment allait-elle raconter son histoire et annoncer la mort de Max sans accrochage?

C'est d'une voix tremblante qu'elle se présenta, un peu chamboulée par tout les évènements qui s'additionnaient d'heure en heure.

B'jour, je suis Maximiliane. Je viens ramener les affaires d'un certain Max.
A peine la phrase achevée que les larmes lui montèrent aux yeux. Elle n'arriverait certainement pas à annoncer la suite d'une seule traite. Mais pour le moment elle ne savait pas quoi dire d'autre. Elle attendit alors que l'homme, encore inconnu, parle à son tour.

La jeune femme perdit son petit sourire qu'elle avait gagné en arrivant devant le bunker. Le souvenir de la fin de Max revint la hanter aux paroles de Milosevik.

Il lui ait arrivé quelque chose, oui. Il est mort sous un éboulement.
Baissant gravement la tête, Maximiliane serra sa gorge une fois de plus pour retenir ses larmes.
Il ne me l'a pas demandé, mais si ses amis tiennent à lui autant qu'il tenait à eux, alors ils doivent savoir et récupérer ses affaires.

D'un geste franc, sa tête fut relevé, un air plus sérieux et déterminé à présent dominait son visage. Il fallait qu'elle mène à bien sa mission, au moins pour lui.

C'est à ... l'Ordre que je dois rendre ces affaires, est-il possible de les rencontrer? Je ne vous causerai pas d'ennuis, ce n'est pas mon but.

Maximiliane avait posé un sac devant elle, celui qui contenait en particulier les armes du défunt. Il était plus que probable qu'elle ne gagne pas le droit d'entrer armée d'une telle manière.