Le bar est plongé dans le noir quasi total, seule une veilleuse près du comptoir et la porte d'entrée des cuisines perce timidement les ténèbres.
La pièce semble vide, bien qu'un léger parfum d'opium couvre celui de l'alcool
Mercredi s'y est installée, sur une banquette du coin le plus sombre de cet endroit. Dos calé contre le mur, jambes étendues devant elle sur la banquette, une bouteille de rhum à portée de main et sa pipe d'opium dans l'autre.
Ainsi vautrée dans l'obscurité, elle ne trahis sa présence que de temps en temps par le choque de la bouteille qui retourne sur la table ou la lueur rougeoyante qui éclaire sa figure quand elle porte la pipe à ses lèvres.
Comme en semi-sommeil, elle est là... ou pas, elle plane, seule drapée dans les ténèbres jusqu'au moment où une présence viens la tirer de ses rêveries. Quelqu'un approche. Elle ne change pas de position mais remet doucement ses sens en éveil.
Jenie
Messages : 57 Date d'inscription : 29/07/2012
Sujet: Re: Une nuit au bunker Mar 18 Sep 2012 - 10:35
Le rital se baladait dans les méandres du bunker, après une nouvelle journée à se refaire un remake de Cayenne, mais en version Sibérienne, parce que sinon, c'était trop simple. Casser de la caillasse était devenu son quotidien, depuis son arrivée à Red Vault et au bunker.
Ne croyez pas qu'il se plaignait. Il exécutait les ordres qu'on lui donnait sans jamais rechigner, et en gardant toujours son sourire aux lèvres. Piochant avec ardeur les falaises escarpées du lieu, pour y amasser pierres et gravats, Faisant les allers retours dans l'ancienne communauté pour rapporter ce qui avait été laissé sur place, lors de la fuite vers le pic montagneux. Non, le seul truc qu'il avait du mal à supporter, c'était ce froid vivace et éternel, qui vous gelait les os et qui lui collait la peau des doigts sur le manche de sa pioche. Il était bien loin de la chaleur bienveillante de son Italie natale. Mais il s’exécutait sans jamais hausser la voix.
Sa récompense à lui, c'était de se retrouver toutes les nuits dans les bras de sa principessa. Des nuits à finir de s'épuiser dans la plus agréable des occupations, que pouvait trouver un homme et une femme. Avant de plonger dans le sommeil, pour repos bien mérité. Mais comme tout le monde le sait, cette activité donne soif et faim. Et ce soir il avait envie de boulotter un truc et de se vider un verre de vin, avant de plonger dans les bras de Morphée.
Il pénétra donc dans le bar de la station dans le folle espoir de trouver une bonne assiette de pâtes à bolognaise, et un verre de chianti. Mais bon, sans trop d'espoir, il savait bien qu'il prendrait ce qu'il trouverai dans les réserves.
Appuyant sur l'interrupteur, il fit jaillir la lumière des néons accrochés au plafond, sans trop se soucier qu'il pourrait déranger un ou une junkie complètement défoncé ou ivre mort. Machinalement, il jette un coup d'oeil circulaire pour observer la salle, et comme de bien entendu, il en découvre une, semblant dormir, une bouteille d'alcool à porté d'une main et pipe d'opium encore fumante, dans la seconde. Encore une enfant. Monde de merde.
Sans plus porter son attention sur elle, il s'avance vers le bar, puis se saisi d'un verre, qu'il remplit de whisky, avant de le vider d'un trait, et de se mettre enfin à la recherche d'un quelconque en-cas
Mercredi
Messages : 135 Date d'inscription : 15/07/2012
Sujet: Re: Une nuit au bunker Mar 18 Sep 2012 - 21:59
Des bruits de pas résonnent, loin, très loin perdue dans ses rêveries. Un manoir, des ombres, cette fichue impression de les connaître, mais impossible de leur mettre un visage.
Ces derniers jours sont longs pour Mercredi, rythmés par les entraînements au combat, tantôt instructrice, tantôt disciple. Entre ces moments là, elle perds son temps à rôder dans le bunker et ses environs.
Elle qui dors naturellement peu, pas étonnant de la trouver éveillée à toute heure ici.
Et soudain un flash, comme un coup de tonnerre, puis deux, et toute une série avant que la lumière se fasse. Yeux à demi-fermés, elle distingue la silhouette du responsable de cette agression. La forme se précise à mesure que sa vue s'adapte à l'éclat blafard des néons. Un homme, grand. Il s'arrête et la regarde un instant avant de se remettre en mouvement.
Barbu... oh, ça lui rappel quelqu'un... mais moins dense et grisonnante...
Les traits de son visage se précisent, elle reconnais enfin la nouvelle conquête de sa mamie.
Sourcils froncés, la lugubre ne change pas de position pour le moment, ainsi affalée sur la banquette, difficile de dire si elle est totalement stone ou a toute sa tête, elle suis cet homme du regard. Il s'enfile son godet de whisky comme un verre d'eau... voilà qui lui rappel encore quelqu'un d'autre.
Quand il repose le contenant vidé de sa substance, elle finit par lui adresser quelques mots, un infime sourire en coin esquissé sur sa figure. Sa voix froide et claire, ne trahissant ni fatigue ni les effets des substances ingurgitées ou inhalées.
- Salute le génie des pâtes.
Si lui ne la connais pas encore, elle en sait suffisamment à son sujet, même si elle parle peu à Aslaug, elle sait qui il est et l'observe depuis quelques temps déjà.
Mercredi
Messages : 135 Date d'inscription : 15/07/2012
Sujet: Re: Une nuit au bunker Sam 6 Oct 2012 - 11:42
Mercredi s’endort en même temps que sa pipe s'éteint faute d'être consommée. Partie dans les songes lugubres...
(Fallait pas me proposer un RP Si tu n'avait pas le temps, Jenie )
Sujet: Une nuit au bunker 
Sam 15 Sep 2012 - 21:47
)