Arrivée de credi au bunker

Messages : 135 Date d'inscription : 15/07/2012

- "T'en as de la chance ! c'est le grand luxe !"

Mercredi entre dans la pièce avant que Kosan l'interpelle. Elle se retourne alors, levant un sourcil.

- Oui. Même un simple seau c'est du luxe quand on a appris à se laver avec seulement le contenu d'une tasse.

Sur ces mots, elle se dirige vers un banc, ouvrant son blouson dont elle se défait une fois arrivée à destination pour l'y déposer.
Dessous elle ne porte d'un débardeur. Près du corps, comme son pantalon de cuir dont elle défait déjà la ceinture.
Ses courbes ne sont plus du tout celles d'une enfant.

Tout à son affaire, sans se tourner vers kosan :
- Mamie a l'air de se sentir bien ici.
Que pense-tu de Jenie ?

Messages : 113 Date d'inscription : 21/07/2012

Son inspection des lieux prend fin et ses yeux se reposent sur la jeune femme, ils peuvent encore sentir la présence d'Aslaug dans la pièce, un fin nuage de vapeur leur indique qu'elle vient en effet de quitter les douches.
Prenant l'allusion du confort nomade au premier degré il ne peut réprimer un ricanement en s'imaginant Mercredi entrain de faire sa toilette au dessus d'une tasse en porcelaine.
Qu'elle idée aussi de partir toute seule à l'aventure comme ça? Pourtant elle n'a pas l'air trop exténué, pas de nuit à veiller que d'un seul oeil?

Il la regarde s'effeuiller sommairement, un frisson lui parcours l'échine, comment fait-elle pour ne pas avoir froid? Si le manque de sommeil peut se combler par diverses drogues il ne connait rien qui réprime la chair de poule, les grelotements ou les claquements de dents.
Décidément Credi reste une énigme sur certain points.

De la voir se dévêtir ainsi de dos lui donne une idée, et alors qu'elle l'interroge il se rapproche d'elle, posant ses mains sur la ceinture qu'elle est en train d'enlever pour l'interrompre et il lui murmure:

Laisse moi t'aider !

Il passe devant elle et se met à genoux pour s'atteler à délasser les doc martins de la jeune fille, véritables souliers de princesse post-apo.

Oui, c'était pas évident pour nous de quitter la Station , encore plus pour elle ... mais elle s'est vite habituée ! Elle est forte Aslaug !

Il s'amuse de la situation, l'impression réelle de parler d'un parent proche qu'on aurait sorti de l'hospice ...
Le jeune homme en a fini rapidement avec les chaussures, Credi se demande peut être ce qu'il lui prend, pas qu'il soit devenu fétichiste ni paternaliste à déchausser ainsi la jeune femme ... Non, plutôt qu'il a pris l'habitude de se rendre disponible pour les autres, s'occupant de porter les sacs ou d'amener les montures à l'écurie à chaque retour de mission de ceux qui sont en mission dehors, c'était l'un des premiers réflex qu'il avait retrouvé en intégrant la caravane.
Il se redresse, grand sourire qui ne montre aucune soumission ou regard paternel, d'ailleurs ce qui va suivre devrait ôter les doutes.

L'italien n'est pas très bavard ... je l'ai vu entrer dans le van d'Aslaug pour n'en ressortir que bien plus tard ... un peu comme le vieux barbu à l'époque, il est aussi discret d'ailleurs.

Toujours à la manœuvre il repasse dans le dos de Mercredi et lâche dans un rire:

C'est peut-être un substitue plus jeune !

Il fait glisser la paume de ses mains sous le cuir de la jeune femme, prenant soin de ne pas attraper les tissus de sous vêtement, seul ses pouces sont encore à l'extérieur, il finit par descendre ses mains froides lentement, emportant le pantalon de Mercredi avec: pas évident à tirer ces habits de cuir, tant mieux, ça lui laisse le temps à ses doigts de parcourir d'autant plus ces fesses et ces jambes fermes.
Obligé de s’accroupir à nouveau il lui murmure en passant au niveau de sa nuque:

Mais tant qu'il ne la met pas en danger et qu'il s'occupe bien d'elle ...

Messages : 135 Date d'inscription : 15/07/2012

- "Laisse moi t'aider !"

Sur ces mots des grandes mains froides passent par dessus les siennes pour lui faire lâcher prise.
Surprise, Mercredi se laisse faire... Il est bien le seul à pouvoir prendre ce genre d'initiative sur elle et en sortir valide.

Elle le regarde venir face à elle et descendre d'un étage, curieuse puis amusée, sourcil levé alors qu'il s'affaire à délasser ses chaussures.
Sans trop se demander quel est le but de ce jeu, elle écoute sa réponse sans y répondre.
Sourire quand leurs yeux se croisent de nouveau. Et le voilà déjà passé dans son dos.

Quand ses doigts froids se glissent sous le cuir, un frisson remonte l'échine de la lugubre qui défait tout naturellement les boutons de son pantalon pour faciliter la tâche à l'homme qui envahis lentement son corps par ses caresses.

- "Mais tant qu'il ne la met pas en danger et qu'il s'occupe bien d'elle ..."

- Oui...
Échappé dans soupir alors que sa seconde peau tombe à ses genoux, dévoilant son boxer féminin, au moment où les yeux de Kosan se mettent sans doute pile à cette hauteur...

La redoutable "petite gothique" succombe encore au rôle de proie dans lequel lui-seul sait la mettre.

Messages : 113 Date d'inscription : 21/07/2012

Toujours accroupis, en embuscade derrière la croupe de la lugubre il hausse un peu les yeux alors qu'il continue à découvrir ces jambes pâles, elle n'a rien à dire sur Jenie? vue la tournure il s'attendait à ce quelle déverse un torrent de fiel sur l'italien, à croire qu'elle vient subitement de perdre sa langue, dans un petit sourire il se dit qu'il allait lancer une expédition pour la retrouver.

Mais pour l'instant il parcoure les mollets élancés tout en savourant la vue qui s'offre à lui, c'est pas parce que c'est l'après fin du monde que les femmes ne conservent pas leurs gouts pour la lingerie fine, et pour le coup, Kosan n'y trouve aucun reproche.
Pourtant il faut bien briser l'instant sensuel, le voila avec le pantalon de Credi à lui faire passer, tant pis pour le romantisme il le tire par dessus les pieds, emmenant les chaussettes par la même occasion, en bon gentleman il l'invite à s'appuyer sur lui histoire qu'au mieux elle sautille sur un pied ou au pire qu'elle ne se retrouve à terre. Dommage, lui qui semble tellement apprécier les petits jeux quelque peu intimes. Mais il suffit qu'un bout doux de cuisse ne vienne lui effleurer la joue ou qu'un bas de fesse ne lui caresse les cheveux alors qu'il s'acharne à lui enlever le pantalon pour l'inviter à pimenter un peu son effort:
Dès qu'il le peut il vient lui embrasser l'arrière du genoux , des cuisses, l'intérieur si l'angle est favorable et téméraire il osera même lui mordiller doucement la peau ou tout simplement passer une langue gourmande si le contact est assez long, le tout entrecoupé de petits rires et de reprise de souffle

Lui qui avait commencé par des caresses plutôt douce le long de ces jambes est maintenant beaucoup plus fougueux, enfin c'était prévisible à le voir ainsi s’essouffler, le visage à quelques centimètres de l'intimité et du fessier peu vêtus de Mercredi.

Au bout d'un moment le jeux cesse, il a réussi à enlever l'intégralité du pantalon en cuir et il se redresse un peu essoufflé pour repasser face à la lugubre avec un sourire et un calme presque olympien.

Oui ... c'est agréable de savoir que quelque part, il y a quelqu'un pour s'occuper de soi.

Il profite peut-être de la surprise pour lui faire lever les bras et enlever le haut, toujours aussi tactile même si ses mains sont surement moins froide maintenant, une fois que le visage de Credi fait de nouveau surface il la regarde, toujours grand sourire et les yeux pétillants, il pense intérieurement: "surtout quand elle est en face de soi" mais il préfère poser les yeux sur la poitrine qu'il vient de libérer, visiblement il n'attend pas spécialement de commentaire.

Messages : 172 Date d'inscription : 21/07/2012

Elle les avait regardés s’éloigner en direction de la partie nord du bunker, un sourire amusé aux lèvres.

Croiser Kosan était peut être une des meilleurs choses qu’il soit arrivé à Credi

En analysant froidement la jeune fille, il était évident qu’elle ne se serait pas attachée à un mec dégoulinant de tendresse.
Kosan savait mettre dans ses rapports avec les gens une distance pleine d’humour qui devait le protéger, elle ne savait pas trop pourquoi d’ailleurs il avait besoin de cela, et par effet rebond protégeait la môme de ses réticences à se livrer

Etait ce trop tôt ce petit jeu entre eux deux ?
La question ouvrit une brèche dans son esprit et il en profita pour se faufiler.

Je connais une paire de cul bordée de nouilles, que j'me sois fait boulotter, sinon ça serai distribution de coups de savates jusqu'à te leur faire remonter les hémorroïdes dans la gorge, moi ...

Une voix… une voix qui se taisait depuis si longtemps
Elle sursauta

Te voilà toi, je pensais que tu m’avais oublié

Le choc de le retrouver faisait bouillir son crâne, elle porta une main sur son front

J't'ai dis que je te quitterai pas poupée. J'me fais juste plus discret d'puis qu'tu t'fais jouer d'la mandoline, façon Dolce Vita, par une espèce de rital du dimanche

Petit sourire contrit de la blonde

Non, mais j'dis pas ça parce que j'y ai quelque chose à r'dire, hein. J'suis clamsé et j'me suis fait gamelle. Sauf si il se la joue gros enfoiré, le l'Roméo des glaciers. Là, j'trouverai bien un moyen d'lui apprendre la vie façon castra, si tu vois c'que j'veux dire, poupée
Mais qu'l'autre dégénéré tripote ma gamine, ça m'fait chier. T'vas quand même leur foutre un bon coup pied au cul pour leur apprendre à jouer à touche pipi, j'espère !

Elle lève les yeux au ciel, elle était sure qu’il allait râler

Non mais faut quand même que tu te rendes compte que Mercredi n’a plus douze ans.

Elle voit son barbu faire sa tête des plus mauvais jours.

Qu'est ça peux m'foutre, ça ! Comme si c'était un problème d'age ...

Tentative d’explication

C’est une femme tu sais maintenant.
Elle aurait pu tomber sur bien pire.
Kosan se transforme à ses cotés, je le trouve plus mur, plus homme... bref cette relation est bénéfique pour les deux.

Elle s’enfonce à parlementer, pas certaine de l’effet obtenu

Elle ne craque pas souvent la blonde mais là…allez savoir pourquoi…

Putain de merde mais pourquoi je me collectionne les têtes de mules ?

Hannnn …elle ne lui a jamais parlé comme ça avant, elle baisse les yeux.

Excuse moi, j’essaie juste de te dire qu’il faut laissé faire mais que je serai là si un jour Mercredi va mal. Laisse la vivre un peu la petite.
Tu crois pas qu’il faut chopper tous les bons moments de notre chienne de vie quand il passe à porter de main?
Tu penses qu’on a l’éternité devant nous pour les plaisirs du corps ?
Merde t’es bien placé pour savoir que la vie est courte !!!

Pas certaine que cette remarque soit extrêmement fine.

Ouaip. Et elle peut même très encore plus courte, si j'me fâche, si en plus un jour elle a mal à cause de ce type.
Vas les rejoindre !

Hein ?

C'est la mandoline qui te rend sourde, poupée ?

Euh tu veux peut être aussi que je leur allume des bougies, ambiance SPA scandinave ? Et puis Kosan serait trop content, il va s’imaginer des choses… il est plein de sève le garçon.
Et… et…. le rital m’attend.

D'puis quand tu mouftes, quand j'te demande un truc ? C'est le goût de la pizza napolitaine qui te transforme !

L’art de décevoir un fantôme

Oui mais… avoue que c’est un peu particulier
Ecoute aucune envie de jouer les voyeuses
Je veux bien m’approcher d'eux mais ça m’étonne que Credi crie au viol vu ce que je pouvais lire dans ses yeux il y a quelques minutes.
Et puis je sais qu’on pense déjà que je suis obsédée par les douches alors si on me voit encore roder par là toute seule.

Non, mais qu'elle crie au viol ou la l'orgasme, c'est la même chose, hein ! Tu pètes la porte et tu leur claques le beignet !
Pis, qu'est-ce ça peut m'foutre de c'que pour penser Pierre ou Paul ? J't'ai connu moins prude ou préoccupée par ton image, ma jolie, quand tu me chevauchais dans le tipi de 404, et qu'on était l'attraction du coin.

Attends attends je fais quelques pas en arrière d’accord mais je n’entre pas

Pour une fois la blonde est butée !!

Conflit de génération peut être mais elle n’a aucune envie de lui obéir vu qu’elle a une idée bien différente sur le couple en train de se former, qu’elle les apprécie tous deux . Les voir ensemble l’enthousiasme !
Elle se voit mal débouler dans la douche façon mégère et expliquer aux tourtereaux , ce n’est pas ma faute, l’ectoplasme n’est pas content… pas certaine qu’on la croit, elle allait encore passer pour une cinglée.
M’enfin, elle le connaît assez pour savoir qu’il faut faire avec lui certaines concessions si elle veut ne pas avoir sa voix grave de baroudeur résonner dans sa tête nuits et jours.

Elle refait donc machine arrière et se plante devant la porte des douches le plus silencieusement possible.

Bon sang j’suis tarée, qu’est ce que je fiche là et pour leur dire quoi…
Reste plus qu’à attendre qu’ils sortent.

HRP : Texte écrit à deux un soir d’Halloween, admiré le goût du détail, avec le joueur de feu ma Charogne. Merci de son aimable participation aux dialogues.

Messages : 113 Date d'inscription : 21/07/2012

Les retrouvailles se poursuivent, un portier indiscret pourra surement entendre des rires, des bruits de baisers discrets puis des mots, en serbe ou dans la langue des dunes, mais attention, pas de mots doux ou attentionnés ici, les pensées ne passent pas par des paroles mais directement aux gestes entre les deux amants, non étrangement l'échange ressemble plus à une négociation ... D'ailleurs le résultat ne se fait pas attendre, le bruit d'une douche s’actionne qui vient couvrir le froissement des vêtements que l'on retire avec hâte puis le jeux reprend, la mélodie s'installe, partition qui ne cesse d'être retouchée, allongée depuis cette première nuit ou journée en haut d'un mirador d'une ville souterraine, l'intro n'a pas beaucoup changé, les langues se mettent en accord tandis que les doigts du Serbe pianotent sur le corps jusqu'à l'intimité de la lugubre.
Mais la suite est surement différente, l'un ayant appris à connaitre un peu mieux sa partenaire tandis que celle-ci montrera bien plus d'assurance jusqu'à venir s'agripper dans le dos de son cavalier pour la valse finale.

Le concerto bien silencieux, malgré quelques râles ou discret gémissements par dessus le bruit de l'eau, dure surement un long moment, le temps ne compte plus vraiment quand ils s'évertuent à peaufiner ce qui les accorde.
Pourtant il faut bien une note finale à tout morceau, une dernière marque d'attention, surement un baiser sauvage entre une Credi bien installé sous le filet d'eau chaude et un Kosan qui en profite encore un peu avant de s'élancer dans les nuages de vapeurs pour retrouver ses habits éparpillés sur le sol.

Quand il sort par l'unique porte d'accès, les cheveux trempés, propre comme un sou neuf, il n'en croit pas ses yeux! Un voyeur qui les espionne derrière la porte ! Agacé, il aurait volontiers expulsé le malandrin manu-militari, si ce n'est que la silhouette qui joue les gardes devant la porte, et qu'il distingue maintenant parfaitement bien quand la vapeur qui accompagne sa sortie se dissipe, n'est autre que Aslaug ...
Interloqué il a quand même le réflexe de fermer la porte derrière lui au cas où la blonde distinguerait sa petite fille vêtue du plus simple appareil qui continue à se laver tranquillement ... Il referme aussi le col de sa veste pour masquer les traces des échanges un peu trop "passionnés", trop tard surement ...
Mais il a surtout du mal à s'expliquer la raison d'une telle présence devant la porte, il n'en voit qu'une d'ailleurs même si d'autres viennent danser dans son esprit et lui font perdre son légendaire ton chaleureux .

Chef ... vous avez oubliez quelque chose?

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